Sunday, July 02, 2006

Too close to the soundless dawn


Deux groupes dont l'émotion n'a rien en commun se retrouve en fait autour de leur manière de composer ou tout du moins des mêmes valeurs. Red Sparowes, side project de membres de Neurosis et de Isis, et Khanate, groupe fondé par des anciens membres de et de Old Lady Drivers et des membres actuels de SunnO))), sont tout les deux minimalistes dans leurs jeux. L'un est instrumentale. L'autre accompagné d'une voix nasillarde et stridante, fendant l'air comme avec la précision d'un boucher qui fenderait le crâne d'une vache a l'abattoir. L'un possède un son cristallin et aerien, l'autre vous plonge dans un bassin de sueur froide pour vous faire encore mieux apprecier votre propre corps une fois que le disque se finit. Tout les sépare et pourtant tout les unis. Le jeu de la guitare et de la basse sont dans les deux groupes sporadiques pour que chaques instruments aient sa place. De même, la taille des chansons est tout aussi considerable et il faut donc se plonger integrallement et accordé beaucoup de temps a ces deux groupes si l'on veut réellement apprecier leur puissance.

Car chacun des deux en possède largement et n'est pas avare en émotion, le tout est de savoir ce que l'on attends d'un artiste. Une echappée vers des cieux plus amicaux tout en étant nostalgique. Ou la douleur d'un cauchemard qui nous fait ressortir plus fort qu'avant ? L'experience est entière et ne se prive pas d'absorber tout ce qui l'entoure. Rien ne peut plus echapper au sentiment qui vous domine durant la cinquantaine de minute et vous serez même tenté de ne rien faire pour ne rien perdre de ce que vous ressentirez a ce moment. Agréable ou non, ce sont ces sentiments qui nous rappelle que nous existons et que nous sommes doués d'émotions. Et pas des machines. Mais des êtres. Riche et faillible. Doux et sadique. Les mots paraissent si peu convainquant et même triviaux quand on les place a coté d'une telle musique. Et voila encore un point commun entre ces deux entités si distincte. On sera inspiré par elle. Mais on aura tout le mal du monde a en faire partager l'emotion. Pour cela il faut le vivre par sois même et prendre le chemin que l'on désire. Les deux de preference.
Red Sparowes - Alone and unaware, the landscape was transformed in front of our eyes

Khanate - Skin coat

Thursday, June 29, 2006

Collecting the clouds


Il y a des choses que l'on aime pas faire dans la vie. Vérifier si il y a un monstre sous le lit. Aller cherché ses résultats d'examens. Ecouter un album que l'on vous a décrit comme decevant. El P est un type que je tiens en haute estime du fait de l'excellent Fantastic damage qui débutait sa carrière solo et de sa participation à Company Flow, un des groupes les plus essentiels du Rap moderne. Collecting the kid n'est, semble t'il, pas vraiment un nouvel album puisque sur aucune des chansons le flow de El P ne fait son apparition. Par contre on a droit a un ou deux bras cassés qui viennent pousser des "Def Jux mother fucker !", comme pendant le dernier EP de Aesop Rock, et dont l'effet est equivalent. C'est à dire : Et vas y que je te décridibilise une chanson en la faisant passer pour du 50 Cents. Et encore ! 50 Cents fait mieux que ça. Les instrus même ne rattrapent pas le desastre et bien que l'on ressente encore des doses homéopathiques du talent passé de El P, il n'y a plus grand chose à voir. Collecting the kid ? Exploiter le fan de base ouais !

Odd Nosdam par contre, récent collaborateur de Mike Patton sur l'album de Peeping Tom, et surtout membre du trio cLOUDDEAD, assume pleinement son statut de fournisseur en hip hop abstrait sur son dernier album solo, Burner, et ne fait pas défaut a sa réputation. Pourtant l'experimentation ne s'est pas arrêté a cLOUDDEAD pour lui et ses instrumentales nuageuse le sont encore plus aujourd'hui. Tellement que sur un album pratiquement instrumentale dans son intégralité, on a bien du mal a deceler des changements d'atmosphères entre les chansons. Brumeux et reposant, deux adjectifs definissant pratiquement l'intégralité de cet album ronronnant et pratiquement pas rythmé (ou alors par de maigres battement placé en arrière plan). Presque 45 minutes de rêves pour un disque que l'on s'imagine bien jouer avant d'aller s'endormir afin que celui ci influence les fantasmes que nous elaborons pendant notre sommeil. Dommage que l'experience avec Why? et Dose One se soit interrompus car on retrouve ici une bonne part de l'equation qui a fait de l'album eponyme des nuages morts une référence en matière de Rap moderne et experimentale.

Sunday, June 25, 2006

Encore et toujours Magic ...

Je viens de me créer un compte sur un nouveau site, Mog.
Similaire dans l'esprit a Last fm, l'idée serait ici de juste permettre de connaitre mieux les gens et de connaitre des artistes différents grace aux gouts des autres. Pas de recommendations par listes ou l'on ne se retrouve pas forcement, juste de l'échange entre fans. La base en somme.
Franchement, je ne sais pas trop a quoi va me servir cette page pour découvrir de la musique ou simplement discuter mais le projet mérite peut être d'être soutenus et ce ne sont pas les quelques minutes que j'ai utilisé pour créer ma page qui vont me manquer. Je m'ennuyais un peu comme un rat mort voyez vous.
Alors un site de plus, ça ne va pas changer grand chose mais ça me permettra de faire au moins un truc : M'en servir de bloc note musicale pour les groupes que je découvrirais et que je pourrais ajouter a ma liste ainsi que de tenir a l'oeil les prochains concerts et autres choses de ce genre.
Et puis le design est joli, non ?

Saturday, June 24, 2006

Je sors mes ongles


A peine arrivé a la moitié du disque je comprends sans peine quel est le problême de ce Bazzoka tooth de Aesop Rock et pourquoi tout le monde s'est retiré en pleurant après avoir fait tournée ce disque une fois, tout en ayant dans les oreilles et dans la tête la superbe performance que représentait Float. Aesop Rock est un rappeur new yorkais obsédé par sa ville et le désir de retranscrir par son flow et ses instrumentaux le sol qu'il foule et ce qu'il ressent. En ressors une collection de disque que beaucoup considèrent comme "parfait" et ou une emotion juvénile mais une lucidité et une richesse verbale se rencontrent et se prennent a jouer au chat et a la souris avec les attentes du pauvre type qui se vois projetter a des kilomètre de son domicile. Mais voila, Aesop Rock grandit et a envie d'experimenter, et on le comprend quand on vois ce que le patron de son label peut faire avec un son moins organique et beaucoup plus electronique.

Mais tout le monde n'est pas El P et ce n'est pas en abandonnant partiellement le bon vieux sampling que l'on atteint a coup sur l'émotion rugeuse et digitale d'un Fantastic damage. En fait, c'est en faisant le contraire, et en évitant d'inviter des bras cassés sur deux titres, que Aesop Rock aurait surement put mieux convaincre son public et ne pas s'embourber dans une direction trop etrangère et finalement trop risqué (et qui ne paye pas). Bazooka tooth, le résultat d'un an de reflection échoue dans toutes les matières ou ses predecesseurs excellés mais propose tout de même de bonnes choses. Instrus survitaminés, très bon essais de rap dynamique et futuriste et surtout pas évident et puis toujours le flow complexe et labyrinthique d'un Aesop Rock encore fidèle a lui même. Dommage que tout cela ne supporte pas la comparaison avec ce que l'on a attendais de lui et cela explique peut être pourquoi un tel break d'un an entier a été pris par le rappeur alors que ses autres albums étaient sortis assez vite. Encore besoin d'un peu de maitrise mais il y a de l'idée. Juste besoin d'un peu plus de temps.

Thursday, June 22, 2006

Je serais mort avant que ça s'arrête


C'est incroyale a quel point je peux être partiale quand je porte des jugements a l'égard d'un groupe et a quel point la musique de l'album prend parfois un rôle secondaire sur mon impression. Le dernier Darkest Hour, que je m'apprête a aller voir en concert, n'a rien de mauvais et est même irréprochable pour peu que l'on aime ce type de death metal mélodique. Pas un pet de travers hormis une production un peu trop propre. Mais a part ça, et encore si on peut appeler un défaut le fait d'entendre plus correctement tout les instruments, il n'y absolument rien de mauvais. Rien de neuf, ça c'est un fait, le genre a tellement était traversé de part en part par des explorateurs de tout bord que ce n'est plus maintenant un territoire vierge mais une autoroute balisé avec même des péages a chaques bouts. A ce titre n'est donc pas une merveille incomparable, un peu trop comparable d'ailleurs, mais par rapport a tout les autres representants du genre ce sont encore les meilleurs a s'approprier ce qui a était fait du coté suédois et le rendre plus énergique sans passer par des clichés d'usage qui voudraient que tout les groupes de Hardcore posent devant des caméras avec des mines de types qui vont vous faire passer un sale quart d'heure si vous leur volez leur petit déjeuner.

Autre surprise par rapport a cet album, je le connais quand même assez bien alors que je pensais l'avoir assez peu écouté. Assez peu par rapport a son prédecesseur, Hidden hands of a sadist nation, mais tout de même. Non en fait, le problême, c'est que j'étais fan de Darkest Hour et que je les porté en tellement haute estime que de voir le genre qu'il s'était approprié se faire piller et donc les voir devenir un autre exemple de la mode metalcore (sans qu'ils soient finalement metalcore) m'a dirigé vers d'autres millieux alors que j'aurais put me resourcer parfois a des sources beaucoup plus mélodieuse et dynamique plutot que de me concentrer sur d'autres artistes plus experimentaux et donc plus cérébraux. Il me faut un peu des deux nom de dieu ! Ce soir sera donc le début de ma cours de juvence et d'un retour vers ces cinq jeunes types qui m'ont tellement fait remuer la tête et le coeur grace a des hymnes épiques comme "This is how the beautiful decay", "the Patriot virus" et puis surtout, surtout, "Veritas aequitas". D'ailleurs si j'ai l'occasion de parler a un membre du groupe je leur dirais ce que j'ai l'intention de faire avec ce titre, ce sera interessant de voir sa réaction.

Monday, June 19, 2006

Chanson de la semaine

Ce merveilleux outil qu'est myspace viens de me faire un clin d'oeil et je viens de piger une nouvelle application interessante. Faire découvrir de la musique par le biais de ma page.
Il suffit de mettre en lien direct une chanson trouvé sur la page d'un groupe et on apporte directement un morçeau que chacun peut écouter a loisir sans avoir a faire de recherches. Cette semaine je commence avec the Abominable Iron Sloth, un groupe de Sacramento (Deftones, Will Haven, Red Tape, Far), un groupe de sludge dans la même lignée que Will Haven qui aurait peut être même put leur succédé si Grady et ses pôtes n'étaient pas revenus d'entre les morts. Mêmes riffs et voix qui se seraient roulés dans les échardes pendant une bonne heure, rien de neuf mais de quoi se faire plaisir quand on aime la musique sombre et cathartique.
Suivez le lien :
Hororo sur Myspace

Cet homme doit jouer a Magic


Il est difficile d'évaluer a quel point un album sortis dans l'ombre aura un impact sur une scène globale. Avec la scène death metal et grind core, des touts petits groupes qui n'ont sortis d'albums officiels que des années après leurs dissolution ont eu un impact phénomenal et ont donné ses lettres de noblesse au genre. Ca c'était à l'époque des cassettes et des échanges par la poste. Bienvenue dans le monde d'internet. Reste maintenant a savoir si ce changement d'époque et si l'intensification des échanges par le biais des logiciels de peer to peer et des blogs permettra a un groupe comme Nachtmystium de prendre place a coté de ceux qui donnent les directions et non pas de ceux qui aident a tenir le volan dans la direction dirigé. En lisant la première partie de la chronique qui m'a dirigé vers ce groupe je m'attendais a tomber sur un nouveau suiveur talentueux dans la scène black metal americaine avec son lot de tristesse et de hurlement déchiré. Toujours sympathique mais pas essentiel. Les Etats Unis étant une terre de melting pot, il aurait été étrange que des gens qui ont été élevé en contact avec des mondes très éloignés les uns des autres ne puissent pas eux non plus ingérer des influences diverses dans des racines ne trahissant pas leur passion pour la scène nordique. Pas encore de baggy et pas de rap non plus sur du black metal, ce n'est pas le propos. Par contre des riffs moins acérés et plus épiques avec une forte dose d'ambiance black metal ça c'est un changement agréable et étonnant. Nachtmystium ne déroge pas vraiment à la régle du genre dont il débarque mais je n'ai pas put m'empecher d'être surpris a plusieurs reprises avec des disgressions tout simplement plus metal et beaucoup moins minimaliste. Le chroniqueur enthousiaste qui m'a dirigé vers ce groupe parlait d'une ambiance "épique" et c'est exactement le mot qui conviens a décrire cette chanson. Et il parait que le reste de l'album est encore plus différent. Ah, va encore falloir garder un oeil sur ça.
Nachtmystium - Eternal ground

Wednesday, June 14, 2006

Sign off


Bon dieu qu'est ce que j'ai du mal a me remettre a écrire sur ce blog. Les autres, pas trop de problême, mais sur celui là ça deviens problématique. Besoin d'être une référence, besoin d'avoir des faits et pas juste une opinion. Wow mon salaud, personne n'en a à faire des faits, on parle de musique, l'important c'est ton opinion. Et de toute manière, quel importance a mon opinion ? Autant que celle du prochain crétin. Je ne suis pas un expert et encore moins un érudit et cela sur aucun domaine. Je fait juste ce que je peux. Et ce n'est pas grand chose. Mais je le fait. Alors aujourd'hui je passe juste pour poster un lien et dire deux trois mots. D'abord voila une interview de Enslaved trouvé sur le webzine americain Blistering.

Pas vraiment la meilleur source d'information au monde mais l'interview est pas mal foutus alors autant le lire. D'autant plus qu'il n'est pas trop long. Ensuite je tenais a parler un peu de ce que j'écoute en ce moment. En effet, l'éloignement de mes précieux compact disque me force a réécouter des albums que je n'avais pas fait tourner depuis quelques temps pour d'obscure raisons que j'ignore un peu. Ou que je rédecouvre. Par exemple le dernier Chimaira. Je me souviens pourquoi j'étais fan de ce groupe. Je sais ce qui me plaisait et me plait encore chez eux. Seulement j'ai un peu grandit et les riffs thrashisant ne sont plus suffisant pour me donner envie de faire tourner ce groupe qui finira bien par pondre un classique un de ces jours mais tourne encore un peu trop autour de ses influences pour arriver a quelque chose.

Miss machine de the Dillinger Escape Plan a aussi refait un tour dans mes oreilles et je sais aussi pourquoi j'avais laissé de coté cet album. Les chansons sont bonnes mais elle manque un peu d'accroches pour être clairement distincte chacune. Beaucoup de bons passages mémorable tout de même mais pas assez de véritable moment de génie qui paraisse totalement nouveau. Quand Dillinger fait du Dillinger je pense trop a l'album précédent, Calculating infinity. Et quand Dillinger essaye de piocher ailleurs et bien je pense un peu trop aux influences. Et c'est pour cela que leur meilleur album reste pour le moment Calculating infinity avec tout proche le EP en collaboration avec Mike Patton. Encore un peu de temps et ils donneront un vrai coup de fouet a tout ces groupes avec des coupes de cheveux Linkienne.

WHVN de Will Haven est par contre toujours aussi cathartique et génial qu'il l'était. Cela m'a amusé d'entendre d'ailleurs dans la chanson Slopez des traces de mon gout pour le drone qui ne s'est déclaré que recemment. Comme quoi je n'évole que par palier, progressivement, et pas par gros revirement inexplicable. Tout est lié, il suffit de suivre les traces. A part ça Miguel Aburrido est toujours une des plus belles chansons que je connaisse et Muse est une des plus belles et surprenante déclaration d'amour que j'ai aussi jamais entendu. Avec Parks and what you meant to me de Poison the Well. Et puis sinon ? Et bien sinon mes examens se passe un peu mieux que prévus, même si ce n'est pas génial non plus, et Paris me manque horriblement. Paris et sa population. Paris et sa pollution. Paris et ma dulcinée. Oui, et mes pôtes aussi, je ne les oublie pas. Vite, bientot Mercredi prochain !

Friday, June 02, 2006

Rien a voir avec Ideal J

Au lieu de tourner autour du pot pour définir ce qu'est le Hardcore je vous propose de vous rendre sur ce blog et de lire des bouts des interviews proposés ainsi que d'écouter les chansons disponible. Au moins vous vous ferez une idée sur cette culture et sa musique sans que votre opinion sois pollué par les nombreuses fusions et évolutions qu'a subis le genre. Les débuts ne sont pas meilleurs que les contemporains, quoi que, mais au moins on peut se faire une idée plus précise d'un genre qui est souvent cité aujourd'hui comme suffixe miracle pour définir n'importe quel groupe dont le chanteur a des vocalises criés et ou les guitares entament des rythmiques assassines destinés a déclencher des envies de polka dans les fosses.
Signifying nothing

Wednesday, May 31, 2006

Oh


Déception. Hier je me suis mis en quête de Dj à écouter et je me suis donc pencher directement sur les noms que contenait le documentaire Scratch. Après Cut Chemist la suite du programme ne pouvait être que son compère de Jurassic Five, le très sympathique Nu Mark orné de son bonnet qui le fait passé pour un intégriste musulman. Oui, le bonnet sur la tête ce sont surtout les juifs, mais est ce que j'ai le droit d'avoir des associations d'idées qui se prévallent de toutes connaissances culturelles de base ? Bon. Nu Mark disais je, auteur d'un album solo unique pour le moment, d'après ce que j'ai trouvé, mais pas vraiment le trésor auquel je m'attendais. D'abord ce n'est pas specialement un album de Dj bourré de scratch que l'on a là mais d'abord un ensemble de chansons composés de samples dans la même veine que le "Six days" de Dj Shadow. De belles prouesses mais un manque sevère d'émotion, contrairement a la chanson (et l'ensemble de la carrière) de l'autre type precedemment cité.

Autrement, dans la seconde partie de l'album, ce sont des chansons de rap ou viennent poser divers MC plus ou moins talentueux mais, malheureusement, sur un fond sonore assez plat. A vrai dire, a ce moment là, j'ai commencé a regretter la première partie de l'album. Ce n'est pas inécoutable, ne vous en faites pas une si mauvaise idée. Mais comparé a la fraicheur et a la vivacité de l'album de Cut Chemist que j'ai écouté hier, c'est une très grosse deception que de ne pas avoir droit a une nouvelle excellente surprise. Pourtant il y a du talent au rendez vous, sans aucun doute, ça va se savoir même, a un moment ou un autre. Mais pas sur ce disque. Il y a même un featuring assez médiocre d'un membre de IAM, ou du moins je suppose vu les références aux "samouraï" et l'accent Marseillais du MC. Pour changer un peu je vous post la pochette de l'album histoire que vous sachiez que vous n'avez pas vraiment besoin de vous procurez cet album.

Tuesday, May 30, 2006

One, two, threee, four ...

Avez vous le documentaire Scratch sur le deejaying ? Si oui, vous êtes de brave gens. Si non, allez le chercher sur emule et ne passer pas a coté de l'occasion de regarder un excellent documentaire sur un des grandes révolutions musicales de ces vingt dernières années. Moi même j'en suis friands et j'ai eu ensuite envie de mieux connaître tout ces types dont je connaissais déjà majoritairement les noms mais sans avoir trop cherché a apprendre ce qu'il faisait avec leurs petits doigts une fois qu'elles se posaient sur leurs platines. Cut Chemist est un des noms qui reviens plusieurs fois dans le courant du documentaire. D'abord en compagnie de Dj Nu Mark au sein de Jurassic Five puis avec Dj Shadow pour leur fameux Product placement, tournée ou il partage la scène. C'est justement durant ces scènes que l'on peut voir et surtout entendre des extraits de chansons de Cut Chemist et à chaque fois les morçeaux sont tirés de son album "Cut Chemist meets shirtkut". Je vous le jure, je viens de les entendre, ce sont bien les morçeaux en question.

Si vous ne voulez qu'entendre que les deux chansons utilisés alors dirigez vous seulement vers "Let's dance on planet rock" et "Chuck D counts down to armageddon". Le reste de l'album est du même tonneau, extrait de classique du funk, du rap et de nombreux vyniles de cours et d'enregistrments divers. Tout passe a la moulinette grâce aux scratchs de Cut Chemist et forme un tout cohérent comme si vous vous balladiez dans un parc d'attraction censé representé une bonne part de l'histoire de rap et que votre cerveau mélangeait tout ce qui vous êtes arrivé tout au long de la journée. Mais finalement de tout ces souvenirs vous en tirerez une image encore plus distrayante et jouissive tellement les codes se mélangent pour former un tout nouveau paysage. Ce n'est pas ma sérieux de ma part, j'écris ces lignes alors que je n'ai même pas finis d'écouter cet album, le comité des chroniqueurs va me tomber sur le dos. Mais voila ce qui arrive quand on est transporté par les petits joies que vous procure un disque, vous avez besoin d'en parler tout de suite pour que le maximum de gens puissent en profiter le plus possible. C'est ce qui m'a motivé a ouvrir ce blog et c'est ce qui continueras a me transporter vers les touches de mon clavier.

Vive les pingouins !

Into the Moat fait partie de cette vague de groupe atteint d'un déficit chronique de l'attention. Beaucoup d'idées mais pas assez de concentration pour en tirer une chanson cohérente. On passe de riffs en riffs et on s'amuse bien, comme sur un grand huit, mais le but du jeu reste un peu floue quand on arrive à la fin et que l'on se rend compte que l'on a pas retenus grand chose. C'est peut être donc par deception que ce membre de ce groupe a décidé de partir dans un autre pour produire une musique bien différente dont seule les vocalises du début sont reminiscents de sa période dans Into the Moat. Glacier est le nom de ce nouveau joujou et il faut se pencher non plus vers the Dillinger Escape Plan ou Converge pour lui trouver des parents mais plutôt vers Neurosis. Non ! Pas POST HARDCORE. Sludge. Répétez après moi ! SLUDGE ! Donc oui, il y a des ressemblances avec ces fameux esthètes de la lourdeur mais la ressemblance ne se prolonge pas une fois que la chanson s'embarque au delà de la première minute.Déja car les riffs sont lourds et assez assérés vers le début mais aussi car le rythme pachidermique est aussi propice a des disgressions totalement différente comme des vocalises mélodiques qui n'ont rien de triste ou de torturé ou un superbe passage mélant guitare acoustique et violon. En fait, je me demande même pourquoi j'ai précisé la liaison avec Into the Moat tellement il n'y a plus rien à voir avec cette entité précédente. C'est un tout nouveau départ pour Glacier et le chemin pourrait se révéler interessant quand dés le départ les influences sont aussi bien digérés. Un mp3 est téléchargeable sur Lambgoat (webzine Hardcore et Metal) et je vous engage a passer les 9 prochaines minutes en compagnie de ce gros morçeau de glace, vous ne le regreterrez pas.
Glacier - the Diet of worms

Monday, May 29, 2006

Tourne toi s'il te plait

Quand je pense au Doom je pense a un groupe triste dont la vie sentimentale est un champ de mine. En fait, pour être honnête, en commencant cette phrase je ne savais pas quoi dire ensuite. C'est un peu le problême avec un groupe que l'on aime, et en l'occurence avec Torche , c'est de faire comprendre aux personnes qui liront ce message que ce groupe peux leur convenir. Même les fans de rock plus classique peuvent apprecier ces petits gars là, le tout est de trouver les mots pour le dire. Alors qu'est ce que Torche ? Déjà c'est un quatuor provenant des cendres de Floor, un groupe assez culte dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. Et après on viens me dire que je suis le dépositaire de la connaissance universelle musicale. Quatre type donc, et une pochette de disque rappelant l'époque du flower power. C'est salopard de hippie, maudit sois t'il, nous ont tout de même amené un tas de bons groupes que les furieux de mon jours qui crachent sur les collier a fleur auraient bien du mal de renier. Torche plonge sa tête dans le tonneau d'acide mais en ressors avec une proposition tout de même un peu plus lourde mais pas moins mélodique. Merde, on a même droit a des grosses accroches mélodiques sur les refrains. Et pourtant ce n'est pas de la soupe, ou alors de la bonne, avec des pâtes alphabet. Classick rock, un peu de doom, comme je tentais de le dire dans mon introduction foiré, et puis un don pour le gros refrain avec qui on se ballade en souriant pendant une semaine. Voir plus si affinités. Je ne sais pas pourquoi personne ne s'est encore jeté sur ce groupe dans la presse rock independante et pourquoi ce sont leurs confrères de the Sword (un groupe aussi un peu revival rock type Black Sabbath) qui a droit a tout les honneurs (de MTV et de Rolling Stone, donc de gros guillemet sur le mot honneur) mais je ne laisserais pas ce quatuor être ignoré plus longtemps. Débouchez vous les oreilles nom de dieu !

Torche sur Myspace

Saturday, May 13, 2006

Dans votre magasin favoris

A Gilbert en ce moment le rayon metal est bien acceuillant avec quelques albums a moins de 10 euros. Bon ok, c'est du 9,99 mais c'est quand même moins de 10 Euros pour des albums de Mortician (qui veux écouter un bruit de lessiveuse boosté au blast ?), Lacuna Coil (mais surtout les premiers, donc les meilleurs parait il) et puis Haven et Character de Dark Tranquility,rEVOLVEr de the Haunted en digipack et en version simple, et surtout, surtout plein de titres de chez Relapse : Gasget, Soilent Green, Uphill Battle, Incantation, l'album solo de Karl Sanders (mais avec que des instrumentaux typés egyptien, pas de death metal). Au rayon Hardcore les bonnes surprises continuent aussi avec les deux albums de Burnt by the Sun, du Today is the Day (Kiss the pig, Live till you die et Sadness will prevail) et juste a coté en doom on a droit a deux albums de Bongzilla à pas cher. Profitez en, ça dure jusqu'a la fin du mois. D'ailleurs j'ai pas trop attendus et je me suis déja pris :

Uphill Battle - Wreck of nerves
Origin - Informis infinitas inhumanitas
Cryptic Slaughter - Convicted
Leng Tch'e - Process of elimination
Si c'est pas beau tout ça.
Ah et puis des commentaires siouplait, si c'est pas trop vous demander ?

Friday, May 12, 2006

Guns and Roses 2

Marrant. Je viens d'écouter une chanson tiré du nouvel album de Eighteen Vision, un groupe qui a toujours préféré s'afficher avec une attitude très rock and roll malgrès qu'ils viennent de la scène Hardcore (voir metal hardcore) Straight Edge, et autant dire que le coté rock a encore pris de l'ampleur dans leur son. Ok, il y a toujours des passages assez connotés Hardcore et de quoi vous donner envie de remuer vos bras dans tout les sens. Mais je vous garantis qu'en même temps les filles auront envie de remuer leurs fesses en rythmes avec cette chanson. Ce n'est pas génial, ce ne m'a pas donné envie d'acheter l'album en une fraction de seconde, pourtant j'avoue que j'aurais du mal a me déloger cette chanson de la tête et que j'aurais aussi du mal a ne pas y prendre du plaisir. C'est juste ... vachement bien foutus. Pour écouter, suivez le lien pour afficher une page ou la chanson est lisible en streaming :
Eighteen Visions - Victims

Oh un avion !

Dans tout les millieux il y a des modes, que ce sois dans les hautes sphères télévisuelles ou dans les fosses des millieux les plus reculés, la mode est un phénomène que l'on retrouve un peu partout. Doit y'avoir que dans les petites tribus reculés que la mode n'existe pas, quoi que l'on m'a laissé entendre que la feuille de chêne était très tendance cet été. Oui, la mode n'épargne personne mais elle n'est pas necessairement a eviter comme la peste car de bonne choses peuvent découler d'elle. Isis et Neurosis sont a la mode ? Bon et bien il va y avoir pas mal de groupes dont les influences seront largement puisés dans ces deux là. Est ce necessairement mal et moins sincère que ce qui n'est pas a la mode ? Euh, oui et non. Dans la categorie non on trouve Rosetta, des petits jeunes qui ont désirés rendre hommage a leurs influences et ont finalement fait presque aussi bien que leurs idoles. Pour ceux qui ne savent pas qui sont les deux noms susnommés, imaginez des notes de guitare et de basse assez espacés, des frappes lentes et lourdes de batterie, des mélodies aerienne qui mettent du temps a se developper mais vous transporte dans d'autres mondes, le tout agrémenté de passages plus lourd mais pas moins lent. Intéréssé ? Bon et bien vous prenez the Galillean satellites et vous en aurez pour votre argent. Certes pas innovant, mais tout de même très bien foutus, Rosetta use des codes crée par ses deux ancêtres pour un double album. 5 chansons avec l'habituel trio guitare, basse et batterie, puis un second album electronique que l'on peut jouer en même temps que le precedent pour leur donner une nouvelle dimension. La formule avait déjà été exploité par Neurosis sur les albums "Times of grace" et "Grace" mais le résultat n'est pas moins convainquant. Le tout est sortis sur Translation Loss l'année dernière et est facilement commandable, alors ne vous faites pas prier.

Mp3 :
Rosetta - Europa

Site officiel :
Rosetta

Thursday, May 11, 2006

Oh, un poilus

La brutalité demande un peu plus d'effort que la comédie. Le gag de répétition est une pratique courant dans beaucoup de medias qui se veulent drôle et son utilisation peut se reveler une source de rire. Par contre amener un type avec une tronçonneuse et faites le decouper des cochons plusieurs fois a la suite et vous n'aurez pas du tout le même résultat. La première fois ce sera choquant, vous aurez pitié pour le cochon et aurez peur du type avec sa tronçonneuse. Mais au bout du deuxième vous vous douterez que quelque chose cloche et au bout du quatrième il n'y aura plus de place pour le doute, ce type est un robot et il est juste fanatique de la découpe de cochons, donc pas besoin de s'inquieter. Dans le death metal c'est pareille, des types arrivent et martyrisent leur cordes vocales, leurs guitares, leur batterie (mais pas leur basse, elle est toujours un peu trop paumé dans tout ça pour être vraiment martyrisé) et la première fois ça vous fait de l'effet. La seconde un peu moins et ainsi de suite jusqu'a ce que la violence ne devienne qu'une toile de fond de plus. Alors imaginez ma surprise quand en écoutant une chanson du dernier Skinless, un groupe assez bateau de death metal signé sur Relapse Record (j'aurais dut me douter de quelque chose) , quand une marée de riffs mechamment efficace m'ont fait relevé le nez. Oui on peut semble t'il encore faire du death metal brutal et agréable tout en ayant un peu de personalité, ou tout du moins en étant un peu imprevisible. Par contre, a partir de là je ne pense pas qu'il y ai grand chose a rajouter vu que ce gerne étant donné que l'on aime ou l'on deteste ce type de musique, donc je vous confie juste ces deux chansons en esperant qu'elle trouve une petite place dans votre playlist.

Skinless - Deviation will not be tolerated
Skinless - Execution of reason

Gloubiboulga

Pour accrocher les masses ont peux choisir plein de noms chatoyants et fleuris afin de faire plaisir et d'évoquer des paysages ensoleillés ou les paquerettes pousseraient à profusion. Par contre quand on ne veux surtout PAS brosser les masses dans le bon sens, et bien on s'appelle Intestine Baalism. Bien sur quand on sais que ceux là viennent du japon tout deviens plus clair, la passion de ceux ci pour les choses extrême (aussi mignon que horrible) étant une partie importante de la culture japonaise tel qu'elle est representé dans l'inconscient collectif européen. Pourtant, de debordement extremiste il n'est pas vraiment question ici mais plutot de death metal a tendance mélodique avec de grosses doses de solos incroyable qui vous feront jetter tout vos albums de In Flames en une seconde. Oui, le chanteur grogne et non ce n'est pas pour les fans de Arch Enemy, mais dès que les doigts des guitaristes se poseront sur leurs instruments je vous garantis que vous aurez du mal a retenir vos machoir de tomber si vous êtes un tantinet fan de Metal a haute dose en solo. Deux bases de comparaison : Necrophagist et Arsis. Si vous connaissez ces deux là alors vous voyez de quoi je parle, sinon faites vous une petite idée d'un type qui grognerait avec une voix bien grave sur des guitares foncant tête baissé dans un bon mur de violence mais toujours orné de mélodies épiques. Le genre de ritournelle que l'on
servirait au guerrier viking avant de foncer dans le feu de la bataille si ceux ci avaient gouter aux joies du death metal. Impressionant.

Chanson conseillé :
Flesh for the twelth omnipotent

Site officiel :
Intestine Baalism

Cause I love you ...

Premier challenge sur ce blog : "Parle de Björk demain" me demande ma petite amie. "Ah bon" lui répondis-je, omettant de placer un point d'interrogation dans ma gorge pour signifier mon approbation malgrès ma seconde d'incrédulité, je ne peux rien refuser à ma dulcinée et je m'exécute donc ce matin, de peur qu'une quelconque régle ne me tombe sur les doigts un de ces jours. Björk donc est le symbole de la pop clasieuse et luxueuse tel que je la fantasme. Des mélodies placés en pleine en exposition mais avec un travail constant sur et tout autour de l'objet pour rendre les chansons obsédante. Et pas parce que l'ameçon aura pris et que vous aurez besoin de votre fix mais tout simplement car il est difficile de refuser une proposition qui se veux intelligente et en même agréable. Dans Björk il y a evidemment la voix de l'Islandaise, les accents de sa propre langue et son talent pour manipuler ses cordes vocales de diverses manières au sein d'une même phrase. Mais dans Björk il y aussi les envies changeante de cette génitrice qui sais si bien confectionner ses chansons pour les envoyer ensuite dans le vaste monde pour se refugier dans les coeurs de jeunes filles rêveuses A chaque album ont retrouve la marque mais pas les clichés, les instruments changent, les collaborateurs, tout est mis a profit pour faire de la musique. Que ce sois les bouches, les instruments traditionnels ou les ordinateurs, chaques expert en la matière se mets au service de la fée islandaise et contribue a créer de nouvelles chansons tout aussi formidable que les autres. N'étant pas un fan ultime mais un observateur occasionel je ne conseillerais peut être pas les meilleurs chansons mais voila tout de même le trio qui me viens souvent a l'esprit quand je pense a cette demoiselle.

Chansons conseillées :
Violently happy
Hunter
Triumph of the heart

Site officiel :
Björk Unity

Wednesday, May 10, 2006

Did you see that kid ?

Non mais est ce que vous avez vu ce groupe ? Vast Air & Shamar, deux types fraichement signés sur Def Jux en 2001 sortent un album intégralement produit par le boss de la maison, El P des mythiques Company Flow, un des groupes qui a révolutionné le son rap de New York, et redonnent un coup de jeunesse aux mythe qu'est Definitive Jux. Je ne suis pas un archiviste du ip hop et on me ramenera peut être un gros arguments dans la gueule que je ne saurais contre argumenter mais il y a dans the Cold vein les empreintes d'un rap secoué par les mouvements technologique du fameux 21 ième siècle sans le syliconne et les sonorités artificielles de ceux qui se revendiquent du nouveau millennaire. Encore bien imprégné du son des origines mais plongé dans une toute nouvelle galaxie, un peu transcendante mais surtout bluffante dès que l'on s'approche un peu des instrus ou des paroles. the Cold vein est un album ultime et intouchable que tout ceux qui ont beaucoup a redire au rap peuvent écouter pour voir que l'on peut faire beaucoup dans ce genre si le talent est là.

Titres conseillés :
Iron galaxy
Straight of the D.I.C.
Real earth