Monday, July 31, 2006

When the last band will be emptied



A la sortie de "Unhallowed", le premier album de the Black Dahlia Murder, j'ai put lire sur un webzine que Metal Blade venait de signer un excellent jeune groupe de thrash. Pas etonnant de la part d'un label au curiculum vitae ancré dans les racines du metal et qui sort des disques aux horizons metallique divers. Puis, et souvenez vous que le metalcore n'était pas encore arrivé au top, il est devenus plus simple de mettre sous un même terme tout les groupes utilisant des riffs empruntés au death metal mélodique suedois. the Black Dahlia Murder, un groupe qui n'avait pourtant rien de hardcore, et dont les solos sifflés a la manière de ceux d'Exodus si ceux ci avaient quittés la Bay Area pour partir en Suède, était maintenant aussi metal et hardcore que As I Lay Dying ou Killswitch Engage. Hey, même Darkest Hour est metalcore donc pourquoi pas the BDM ? Pourquoi pas ? La solution se trouve sous votre nez et dans les disques. Mais c'est bien trop simple, quand on tient une scène, de classer tout le monde dans le même coin, alors on oublie la crédibilité de l'artiste et on se fait un petit pacte entre tout les magazines pour se passer le mot et hop, presto. the Black Dahlia Murder est un groupe de Metalcore les aminches !

La mode emo bat son plein, on se coupe les cheveux comme il faut, on laisse retomber la frange au milimètre prêt et on emprunte un peu dans la garde au robe de la petite/grande soeur/mère (rayez la mention inutile) et voila que tout un petit peuple se presse a des concerts qui n'ont pourtant rien a voir avec ceux de Thursday ou de Funeral for a Friend. Mais qu'importe : On est là pour mosher ! Pas pour penser. D'ailleurs achetons le second album de the Black Dahlia Murder, "Miasma", pour avoir toute la panoplie du parfait fan de metalcore. Moi même, a la sortie du disque, il m'a fallut relire deux fois la chronique de Terrorizer et bien faire tourner le clip de "A vulgar picture" pour me decider a lacher les sous necessaires à l'achat de ce disque orné d'une photo mal cadré d'une ville lumineuse. Bien loin du visage dépouillé et sombre du premier album, un peu cliché mais simple et efficace. Achat a reculon donc car on a beau aimer le premier, on se demande si cela vaut vraiment le coup de prendre le même album une seconde fois, même si les chansons seront bonnes.

Lumineuse est la ville et eclairé fut ma decision de prendre ce disque. De groupes thrash aux influences death mélodique, the Black Dahlia Murder réaffine son jeu et ne laisse rien dépasser pour qu'aucune de ces chansons ne donne pas envie de sauter une piste. Premier constat, les chansons sont plus courtes. Deuxièmement, les solos de guitares sont encore plus present. Troisièmement, j'ai crut voir un flic foncer derrière le batteur quand il a regardé le rythme de ce dernier sur son compteur de vitesse. Et puis cette production, bien clair et bien forte. Ou est le jeune groupe affamé de metal qui faisait ses griffes sur "Unhallowed" ? Il a déchiré en deux le gratoire sur les planches des salles de concert des Etats Unis et du monde pour trouver au fond de lui ce qui était essentiel dans sa musique et ce qu'il fallait rendre meilleur pour que le disque ne sois plus un de ceux que l'on aime bien par nostalgie mais un de ceux que l'on fait tourner inlassablement jusqu'a la pochette ait la nausée. Tout dans "Unhallowed" prépare l'auditeur à la deferlante d'energie et de mélodie qu'est "Miasma" mais rien ne laisse imaginer que nos rêves s'exauceront puisque ceux ci sont si souvent bercés d'illusions. Et une fois que les franges seront coupés et que l'on rendra ses affaires à mémé, il y aura toujours un quintet americain pour continuer a creuser les tombes de la concurrence et s'imposer comme le groupe de death melodique thrashisant par excellence. Et de toute manière qui s'en préoccupe de ces genres là aujourd'hui. C'est le mosh qui compte mon petit gars, le mosh ! Mais va leur dire a eux là, ils écoutent pas.

the Black Dahlia Murder sur Myspace

Sunday, July 23, 2006

Après la lecture d'un article

Je reviens d'un forum ou se tenait une discussion sur un groupe de hardcore de Cleveland, One Life Crew. Le rédacteur du post expliquait son point de vue de fan du millieu hardcore et son rejet puis son questionnement de ce groupe qui, tout en etant excellent dans l'execution de sa musique (et aussi, du fait de sa conviction, mais j'y viens) était aussi une belle bande de fasciste. Horreur, damnation car le millieu Hardcore se veux unit envers et contre tout les extremismes de ce genre. Et surtout contre le racisme. Et de ce coté là, One Life Crew a un discours qui ferait rougir un charmant petit skin head. Alors peut on aimer un groupe en faisant abstraction de son propos. Est ce que le propos de l'artiste est dissociable de la musique et donc, d'une manière général, de son oeuvre quelle qu'elle soit. Car c'est bien du fait de cette conviction en cette cause que l'on embrassera, ou pas, que l'expression de l'artiste, que ce sois One Life Crew ou Varg Vikerness de Burzum, prend toute son ampleur ? Je regarde l'extremisme du Hardcore, quand il était a ce point décérébré, comme étant parodique. Le modèle du "tough guy" poussé à l'extrême, voila ce qu'est One Life Crew pour moi.

Quand à Burzum, c'est aussi le portrait craché, et assumé, du black metalleux tel que ceux qui se revendiquaient comme tel à ses débuts, voyaient les choses. Anti tout, nihiliste et un peu malade. Et mieux encore, effrayant. Vikerness n'a pas finit de faire parler de lui dans la presse norvégienne. Rappelons que l'homme est censé être le chef d'un mouvement d'extrême droite / nationaliste en Norvège et qu'il a faillis être libéré il y a quelques années par un groupe de jeune terroriste d'extrême droite. Néanmoins, musicalement parlant, ces deux entités sont très talentueux et cela n'est pas vraiment niable. Ce sont des références du genre, et que l'on veuille ou non, leurs influences est très importante, même sur des artistes qui n'ont rien de malsain dans leur propos. Ou pas. Car après tout, nous savons que ces artistes notoirement connus pour revendiquer des opinions politiques très discutables. Mais quand en est il de ceux qui n'en parlent pas dans leurs textes ou même ailleurs. Ont peut avoir des opinions racistes, homophobes ou que je sais encore sans en faire part a quiconque en dehors d'un cercle de connaissance. La presse n'est pas au courant de tout.

De ce fait, alors que nous pouvons toujours nous réfugier derrière des artistes censsement moins sujet a réflexion, nous pouvons aussi les interroger sur leurs véritables intentions. Doit on passer à coté d'une oeuvre quelconque a cause de son propos ? Dans l'art, l'oeuvre invite le spectateur a s'interroger et a revoir sa positio ? Mais cela n'implique pas obligatoirement que l'on se convaincre du contraire de ce que l'on pensait jusqu'a présent. Comme l'on pas prouvé les divers études faites sur le sujet, on peut ne pas être influencé par ce que l'on écoute. Et de ce fait, écouter ou voir une oeuvre discutable ne signifie pas l'embrasser. Bien sur, il y a ensuite la question du financement. Puis je donner mon argent a ce genre de type. Je prefère m'abstenir de le faire et préférer passer par des moyens moins légaux (ou par les disques d'occasions) pour me procurer la musique de Burzum car je crains justement que mon argent ne partent financer une cause à laquelle je suis opposé. Mais n'est ce pas déjà le cas, comme la brillement démontré recemment un film comme Lord of War ou comme dans le livret d'un des albums de Godspeed You Black Emperor ! Acheter un disque reviens a donner de l'argent a une machine tentaculaire qui la digereras dans différentes entreprises et cela sans que nous puissions faire quelque chose. Alors que faire ? S'abstenir d'aller dans tout types de magazins dont on connait les ramifications militaire ou autres ou alors continuer sa vie en menant un combat idéologique plus utile. En reflechissant justement, et en faisant part de son opinion d'une manière plus créative que par un boycott qui n'empechera de toute manière pas l'argent de circuler et l'idée de subsister ? Enfin moi je dis ça, je n'écoute même pas One Life Crew !

Thursday, July 20, 2006

A ce propos

John Cage est un grand homme et lire sa biographie sur Wikipedia vous fera donc le plus grand bien.

A coté des caribous


Le Canada, parlons en et parlons en bien. C'est de là que viens Voivod, c'est à dire une des plus grosses revolutions sonore dans le monde du metal et qui a dut en traumatisé plus d'un. Comme par hasard, Gorguts aussi viens de la bas. Gorguts, auteur d'un album culte dans le monde du death metal (et dans l'evolution de la musique extrême) avec "Obscura". Avec un pedigré de départ comme celui là on est forcement attiré et on se demande ce qui viens ensuite. Certains diront que les résultats des experimentations sonores de ces deux géants n'ont pas encore donné de classique aussi fantastique et novateur, et ils n'auront pas totalement tort, mais a bien y regarder il y a de quoi faire avec cette nation quand on aime son metal extrême vraiment extrême et gonflé aux changements de rythmes et de tempos dissonants et destructeurs. Les leçons des deux "ancêtres" ont tout de même portés leurs fruits.

Martyr
Dernière album, "Warp zone".
Porté sur le changement de rythme, comme Meshuggah, Martyr reste surtout ancré dans les bases d'un metal extrême qui a adoré Death et tout ceux qui ont donnés leurs lettres de noblesse au genre.
Martyr - Virtual emotion

Capharnaum
Dernière album : "Fractured"
Encore plus progressif que Martyr et plus porté sur le Death (alors que l'autre est un peu plus Thrash), le dernier effort de ce projet parallèle d'un guitariste du groupe precedent est une merveille de virtuosité qui ne perd rien en force et reussis même a être accrocheur. A noter la presence du chanteur de Trivium au chant, mais aucune ligne mélodique vocale a signaler.
Capharnaum - Ingrained

Neuraxis
Dernière album : Trilateral progression
Toujours dans la catégorie de "l'arrière garde", Neuraxis en est a son troisième album et n'est toujours pas reconnus a sa juste valeur alors que son Death metal est un des meilleurs du moment. Compromis génial entre tout les genres existant, il n'y a aucune trace de repompe dans aucune de leurs chanson et autant de modernité que de classicisme.
Neuraxis - Clarity

Cryptopsy
Dernière album : Once was not
Mondialement connus pour ses membres aux capacités techniques exceptionnels, Cryptopsy réside en haut de la pile de groupes favoris de ceux qui aiment se faire retourner la tête par un trente huit tonne en furie qui ferait des tonneaux dans tout les sens. Et le pire c'est qu'ils font des émules. Bientot le metal extrême sera encore plus effrayant et l'on n'aura qu'a les en remercier.
Cryptopsy - We bleed

Ion Dissonance
Dernière album : Solace
Curieusement aimé par une grande part des fans de Deathcore (le nouveau courant préféré des emokids), Ion Dissonance n'en est pas moins inaccessible pour quiconque chercherait une faille dans le mur de béton armé en mouvement qu'est ce groupe. Déjà surpuissant sur leur premier album, "Solace" pousse la bar encore plus haut et fout au panier tout les clichés du genre pour plonger a pied joints dans une musique d'une rigidité exceptionnel et gonflé par une rythmique marteau pilon. Meshuggah dans une version grind ?
Ion Dissonance - Bud Dwyer effect

the End
Dernière album : Within dividia
Surement pas les plus inventifs de leur compatriotes mais pas des moins virulents. the End s'approprie le metal chaotique pour en retirer quelque chose d'encore plus violent mais surtout de beaucoup plus noir. Cris déchirés et explosion de distorsion succède de rare moments plus calme mais pas moins nuageux. La pluie n'a pas cessé de tomber sur ce groupe.
the End - Fetesque

Despised Icon
Dernière album : the Healing process
Quand on enregistre son album avec le batteur de Neuraxis ce n'est pas pour interpreter des bleuettes. Par contre, alors que les anciens sont plus subtiles, Despised Icon s'approprie la violence des fosses de hardcore pour les marier a des riffs death metal tout aussi coriaces. Beaucoup moins cérébrale et aussi plus distrayant que leurs camarades de the End ou de Ion Dissonance, Despised Icon est une machine de guerre en ce qui concerne le deathcore. Peut être même le meilleur groupe du genre.
Despised Icon - Silver platted advocate

Beneath the Massacre
Dernière album : Evidence of inequity
Encore jeune mais déjà bourré de talent, Beneath the Massacre enchaine des riffs death metal bien technique avec des mosh parts bien violente. C'est simple et très bien executés et assez agréable pour que leur premier 5 titres passent et repassent sur votre chaine. Tout comme Despised Icon, la violence est mis au service de la fosse et c'est bien la seule chose que l'on peut leur "reprocher".
Beneath the Massacre - Comforting prejudice

Ce n'est que le début


Je me souviens qu'a la sortie de l'album de the End, Relapse, leur label, qui devait quand même bien connaître la musique du groupe, les décrivait comme "the Dillinger Escape Plan meets Neurosis". Et tout les chroniqueurs ont suivis, cherchant le Neurosis là ou il y avait surtout un bon groupe de metal chaotique dans la même veine que the DEP mais sans les interludes jazzy et sans les parties chantés qui n'étaient pas encore là. Et oui, c'était avant la deferlante "Miss machine" et avant que tout le monde se déclare fan de ce groupe et achète des ceintures blanches par camion entier. Pourtant, ce serait faire fausse route que de taxer the End de clone "un peu en avance sur la mode" et d'occulter cette fameuse influence Neurosis. Il y a que quand un publiciste vous pond une equation pour expliquer un groupe, il passe obligatoirement a coté de la plaque et rend le groupe concerné sujet des assauts de ceux qui ne sont pas d'accord. Le groupe non plus n'est surement pas d'accord, mais qu'importe, ce qui compte c'est ce qu'il y avait marqué dans le magazine. L'opinion, et la musique du groupe, suis ensuite dans la foulée.

"Within dividia" est autrement plus complexe que cela. Dissimulé dans un luxueux digipack, l'album a pour concept le roman noir et détaille, à l'aide de très belles photographies, une ville fantöme rongé par le temps. Le grain des images est superbe et s'adapte parfaitement à l'atmosphère rugueuse et ténébreuse de la musique. Bien qu'emprunté aux parrains de la scène metallico chaotique, il n'y a pourtant pas de vol a constater mais uniquement une manière de jouer similaire puisqu'alambiqué. Quelques passages semi tribaux sont aussi a noté, et c'est là qu'interviens cette fameuse "influence" Neurosis (qui pourrait en fait venir de n'importe quel musique un peu ambiante) mais les blasts furieux reviennent bien souvent déchirés le ciel noir et orageux de cette fameuse ville, théatre d'une colision entre quelques canadiens qui ne font que prendre racine sur une scène pour s'élancer un peu plus loin encore. Pas auteur d'une oeuvre revolutionnaire mais déjà bien capable de tenir sur leurs deux jambes. Un nouvel album est attendus pour cet année.

Monday, July 17, 2006

Unholy children ...



D'apparence très sous estimé par les fans de metal français, ZAO est pourtant une pointure du metal hardcore, genre tellement décrié aujourd'hui par le virus du refrain epique/emo et de la mosh part bien placé transmis par Killswitch Engage et qui a entrainé ensuite chez les agents de recrutements une douteuse envie de signer tout ce qui bouge. Marrant, Relapse fait exactement la même chose en ce moment mais en signant tout ce qui n'est pas metalcore. ZAO par contre n'a pas été la cible des agents aux dents longues et aux chequiers nymphomanes et continue de produire des albums toujours surprenant dans une discographie ethéroclite pourtant placé sous le même style mais jamais redondant. Le fan que je suis se vois donc, afin de rétablir la vérité, et d'écrire encore un peu plus sur un de ses groupes favoris, obligé de passer en revue chaque album qu'il possède pour vous inciter (qui que vous soyez) a prendre le temps d'écouter celui du lot qui vous apparaitra comme le plus interessant :

ZAO - Where blood and fire brings rest
Première album avec les membres qui reviendront ensuite d'une manière assez aléatoire au cours des albums suivant. Le premier véritable album de ZAO étant enregistré avec un groupe presque totalement différent (a l'exception du batteur qui restera le seul membre "originel" jusqu'a il y a deux albums). Dès le début de l'album la voix annonce la mesure, frenetique et déchiré entre la mélodie a fleur de peau et l'explosion de rage sous la forme de riffs lacérant les airs et d'une voix de lézard qui classera Daniel Weyandt au pantheon des hurleurs habités capable de transmettre une emotion pure et jamais surfaite. Chef d'oeuvre metal hardcore mais aussi album de reference pour toute la scène metal chrétienne. Un pavé dans la mare pour un genre qui s'est toujours vanté de cracher sur le petit Jesus.

ZAO - (self titled)
Après un "Liberate te ex inferis (save yourself from hell)" un peu en dessous de la moyenne par rapport au precedent (et aussi parce que je ne le connais que très mal), ZAO compose son deuxième chef d'oeuvre et s'éloigne assez radicalement du metal hardcore bien que ses racines soient encore bien apparentes. Guitares acoustique, avalanche de mélodie encore plus mélancholique et première trace d'experimentation electronique, ZAO est l'auteur d'un album puissant autant d'un point de vue écriture que du coté de l'émotion. Un album difficile qui fait preuve de la rage la plus demesuré mais aussi de mélodie mesuré et superbe. Petite precision, contrairement a ce que l'on peut s'imaginer en voyant le titre, l'album ne s'appelle pas "ZAO" mais vraiment "(self titled)" et n'est donc pas un album eponyme. De toute façon le groupe n'expose pas ici les bases de son style mais explose tout simplement dans tout les sens.

ZAO - Parade of chaos
Censé être l'album postume, "Parade of chaos" est plutôt une exploration de plus de tout les registres exposés au cours de "(self titled)". Sauf que, au lieu de tout mélanger, les titres sont plus distincts et c'est une compilation beaucoup plus etheroclite qui se déroule tout au long de l'album. "Man in the womb" est une petite ballade acoustique appuyé par un battement electronique tandis que sur "Free the three", Weyandt fait preuve d'une demesure en matière de rage puisqu'il s'agit de defendre la cause du West Memphis Three - trois enfants (maintenant adolescents) accusés a tort d'une meurtre crapuleux car ils étaient les seuls fans de metal du coin (donc suspect). Encore une fois, ZAO, pourtant signé sur label chrétien, et assimilé a cette scène, n'est pas pourtant aveugle quand aux excès de la morale des catholique de son pays.

ZAO - Funeral of God
Depart du label chrétien Solid State et atterissage chez le label metal hardcore hype par excellent, Ferret. Et comme pour signaler ce départ d'une scène trop religieuse, ZAO compose un album concept centré sur la mort de Dieu. Loin d'être blasphematoire, ce recit n'est pas pour autant une ode aveugle a l'être immaterielle auquel bon nombre confit leur vie mais une ode a leur propre foi (pour certains, le groupe entier n'étant plus maintenant complètement catholique). Beaucoup plus lent et un peu inegale, il y a tout de même de très belle perles sur ce disque bien que les experimentations aient partiellement disparut pour faire place a un son plus sec et donc un peu decevant. Plus de mélodies vocales tout de même et surtout un final tout en cordes pour un morçeau magnifique ou se mèle violon et choeur de gospel pour rendre un dernier hommage au cerceuil du très haut que l'on emmène dans son dernier voyage. Un album inspiré mais qui ne démontre pas tout ce dont le groupe est capable.

ZAO - the Fear is what keep us here
Enregistré par Steve Albini (Neurosis, Pixies, Nirvana ...) et donc beaucoup moins digital que "(self titled)" et "Parade of chaos", l'energie et la rage sont de retour en force mais les compositions sont toutes originale et aussi éloigné du reste de la discographie qu'elle reste pour autant des chansons automatiquement identifiable comme celle de ZAO. Je n'ai pas encore assez écouté cet album pour me faire une idée général dessus mais a première vue le groupe n'a pas perdus en puissance avec les années et reste encore et toujours imprévisible. Je n'ai définitivement pas finit de faire tourner cet album sur ma platine.

Thursday, July 13, 2006

Dans les rues bordés de neon


En matière de rap en ce moment, je n'écoute plus que du rap japonaise. Pas par amour des mangas. Pas pour me faire passer pour plus original que je ne le suis. Le rap japonais, malgrès la barrière du language, possède une atmosphère particulière et un sens du rythme et du chant que le rap americain ou français ne présente pas. Dans ces syllabes que je ne comprends pas il y a une rythmique encore plus poussé. Le son n'est alors plus survolé par des paroles mais un ensemble de sonorités toute plus originales les unes que les autres du fait de la différence de phonème entre la langue française et le japonais. Les instrumentaux aussi n'ont pas le même ton car bien que Paris ou New York soient des villes aussi mythiques que Tokyo ou Osaka elles n'ont pas le même language que les rues bordés de neons qui forment le decors urbain de ces villes que je ne peut que m'imaginer, faute de les avoir traversé. Alors pour mieux apprehender cette scène, si l'on peut parler d'une étant donné que ce n'est que ma perception exterieur de français qui voit un lien entre tout ces artistes, je propose une sorte de résumé de mes connaissances dans ce domaine.

Populaire et americain, Zeebra et Dabo sont les deux noms qui me reviennent le plus en matière de rap passant sur les ondes japonaise. Surproduit et préoccupé par les mêmes filles et les mêmes billets verts que leur camarades a travers les oceans, ce sont les deux types qui representent le plus l'aspect bariolés de Tokyo dans mon esprit. Beaucoup de flash de couleurs, des accroches enormes mais un sentiment de passer a coté de l'essentiel pour plonger a pied joint dans l'artificiel. "Gimme the money, gimme the money" nous chantonne Zeebra dans "Children's story" et l'on comprends alors que la jeunesse japonaise apprecie finalement la même rengaine que les jeunes americains ou les petits français que nous croisons tous dans le metro. Pas desagreable pour autant mais pas vraiment exceptionnel.
Zeebra - Children's story (sur Youtube)

Toujours un peu americain, et pour cause, ils sont signés chez Def Jam (le fameux label de rap americain), Nitro Microphone Underground a tout un niveau bien plus elevé que les deux urluberlus precedemment cités. Regroupe en collectif a la manière du Wu Tang Clan, au moins une dizaine de rappeur se passe le micro dans le morçeau d'introduction eponyme de leur premier album (N.M.U.) et l'on a vite fait de se rendre compte que l'esprit est ici beaucoup plus familiale et agréable que les ephemères sujets du rap d'apprentis gangster. Peu de precision sur la thématique mais une ambiance générale qui donne envie de sourire et des refrains ultra efficace et très energique ou l'on s'imagine sauter a pied joints en repetant ces paroles que l'on ne comprends pas mais que l'on a vite fait d'apprendre. Un seul album est arrivé dans mes oreilles mais c'est une reference inevitable dans le registre, japonais ou non.
Nitro Microphone Underground - Nitro Microphone Underground (sur You Tube)

Enfin, plus personnel et plus caracthéristique du Japon, Tha Blue Herb et Shing02 ont chacun un son très différent mais tout aussi interessant. Shing02 est un producteur / rappeur qui a pas mal voyagés et laisse s'exprimer dans ses instrumentaux des influences très diverses ce qui rend son album assez difficile d'accès mais auréoler d'une qualité exceptionnel. 21 chansons divisés entre plages rappés et instrumentaux ou rien n'est a jetté si ce n'est parfois l'envie de faire voir a l'éponge comment il fait dehors tellement il y a dans cet album un flot ininterromput de nouveauté qui vous donne envie parfois de vous arrêter pour reprendre votre souffle. Mais une fois le puzzle maitrisé, il y a dans ce "400" une richesse qui donne ses lettres de noblesses au rap a la japonaise.
Shing02 sur Myspace

Tha Blue Herb par contre est un produit typique du Japon mais pas de la ville que l'on attends. Saporo est le leur lieu de residence et il ne cesse de le clamer dans leurs chansons. Plus personnel et surtout beaucoup plus introspectif, il y a dans le flow de Boss the MC une qualité indeniable que l'on ne peut nier même si l'on n'entrave absolument rien a ses paroles. L'envie de comprendre vous prends et ce desir se devra de rassasier avec l'achat des albums ou figurent des traductions anglaises des textes. Preuve que le besoin de communiquer est une préoccupation de ce groupe et pas juste un petit plus accrocheur. Designé par Dj Krush comme étant les meilleurs rappeurs du japon, leur besoin de faire vivre le rap au Japon ne s'arrête pas a leur propre musique et ils ont même fondé un label afin de soutenir les autres artistes issuent de leurs villes. Shuren the Fire est un de ceux qui beneficie de leur appuie et son talent est egale a celui de ses mentor. Rappeur multiformes, il expose son talent de rimeurs sur des instrumentales jazz complexe et un jeu de rythme entrainant mais loin d'être evident. Trop peu de chansons et assez difficile a trouver, Shuren the Fire fera sans nul doute parler de lui.
Tha Blue Herb - Ame Ni Mo Makeze
Shuren the Fire - Punk

Wednesday, July 12, 2006

A l'interieur du Nautilus



L'analogie entre la musique et le nom du groupe est facile et pourtant il y a peu de monde qui tente de créer un vrai concept autour de son propre nom. Ocean n'echappe surement pas a la régle et c'est surement nos petits esprits en quête de métaphore qui vois un rapport direct entre la musique du groupe et son nom. Mais a quoi nous reduirions nous alors ? A des titres alambiqués de genre musicaux que seuls les puristes reconnaissent ? Alors non, il faut passer par les comparaisons et les métaphores. Un peu de tout ce que la langue française nous a donner pour donner du volume aux mots et rendre le texte plus vivant qu'une revue en détail d'une simple formule mathématique ou les influences s'additionnent pour former l'alchimie parfaite. Ocean ne tiens pas encore la formule de la transformation du charbon en or mais ils connaissent bien le charbon, et pour cause, les murs des appartements ou leur musique s'echappe se retrouve invariablement encrassé de noir pendant toute la durée de l'écoute.

Le post quelque chose est pourtant plutot aerien et l'influence de Isis au lieu de Neurosis semblait donner un peu de fraicheur. Ocean par contre oublie totalement de nettoyer derrière eux et profitent de l'ouverture pour proposer une evolution encore plus sombre et lugubre de la recette de la post hardcore/metal/metalcore/artmetal/ce que vous voulez du jour. 3 longues chansons de 20 minutes et peu de secondes de repis avant que les guitares ne reviennent s'ecraser contre les enceintes et continuent a les faire resonner comme des bêtes qui tenteraient de s'echapper de la boite ou elles sont prisionnières depuis trop longtemps. Les métaphores vous disais je donc. Les metaphores sont la création absolut de tout les chroniqueurs, romanciers ou même de tout les amoureux du monde car elle procure une sensation poetique a un texte pourtant simple. par contre n'a rien de poétique mais a tout d'artistique. Cerebral et en même temps très physique, Ocean pose un pied determiner dans le grand jeu des chaises musicales et s'assoie au millieu de tous au risque de se faire rejetter par chacun, même les plus aguerris. On ne s'expose pas a des chansons de cette taille et de cette structure par hasard. On les vit et on les experimente heures après heures. Jours après jours. On reviens sur ce disque et on le ressent encore un peu differemment. C'est pour cela que Ocean vaut le temps que vous y passerez. Et c'est aussi pour cela qu'au millieu de là ou rien ne pousse il jaillira encore plus d'inspiration.
Ocean sur Myspace

Saturday, July 08, 2006

Roll call

Je remarque que le nombre de visite est très varié et je n'ai pas pourtant pas l'impression, au vu des commentaires, que beaucoup de gens lisent ce blog. Pas que cela me gène, j'écris surtout pour moi. Mais si vous lisez ce blog assez régulièrement (a partir du moment ou c'est la deuxième fois que vous venez, donc que ce n'est pas par erreur que vos pas vous ont guidés ici), pourriez vous poster dans les commentaires. Merci.

Thursday, July 06, 2006

Leviathan is Wrest


En presence d'artiste avec un caractère très fort, je me demande si je suis vraiment "apte" a comprendre leur musique et si je ne suis pas juste un autre type qui suis mais ne comprends rien. L'art est ouvert a interpretaton mais on peut tout de même être completement a coté de la plaque, comme ces sociologues qui voient dans des disques des appels aux meurtres alors que ce ne sont que des divagations de mômes cherchant a choquer le premier cretin venus. Leviathan ne cherche pas a choquer quiconque car sa musique ne s'adresse a personne en particulier. Personnel et cathartique, l'atmosphère lourde de sa musique est gonflé de sueur et de larme afin d'exorciser ce qu'il ressent. Car il n'y a honnêtement pas de doute a avoir sur l'honeteté d'un tel disque. Un artiste comme Leviathan qui reçois autant d'attention de personnes d'horizons tellement differents sans jamais répondre a un seul interview ou promouvoir sa musique de quelques manières que ce sois est une incohérence complète dans le millieu de l'industrie musicale. Bien sur, je doute qu'il vende beaucoup de disque.

Ce n'est pas vraiment le problême de toute manière. Si il voulait se faire de la tune grace a son talent de compositeur, je pense qu'il aurait emprunté bien plus de voies autrement plus facile. La sincérité par contre ne fait pas vraiment vendre. Ou alors plus maintenant, ou on attends d'un artiste qu'il sois proche de nous. Leviathan au contraire ne fait rien pour ressembler a son auditeur, que ce sois par la noirceur de sa musique ou par les couleurs traditionnels du black metal qu'il peint sur son visage. En prenant du recul avec ce qui l'entoure, sa musique deviens intemporel et d'autant plus fascinante. Mais surtout, et je reviens a ce que je disais en premier, en manifestant autant de rejet a l'egard de tout, Wrest (le pseudonyme qu'il utilise en tant que seul compositeur du groupe) me fait m'interroger sur ma véritable nature. Quand on peut autant s'éloigner de tout et manifester une haine tel a l'egard de tout, qu'en est il des protestations vaines que tout chacun, moi inclue, peut formuler vis a vis de ce que je renie. Lui au moins ne fait pas de quartier. Il ne se compromet pas. Il est uniquement lui même. Ce n'est pas un héros ou un exemple a suivre. C'est juste un homme. Amusant tout de même qu'en s'éloignant de l'humanité ou en manifestant en tout cas le desir de rejetter tout, cela le rende finalement plus unique et donc plus humain que les autres.
Leviathan - Fucking your ghost in chains of ice
Leviathan - Cut with the night, into my heart

Nouvelle mode, nouvelle coupe de cheveux

Je ne voudrais pas me vanter mais j'ai l'impression de preceder régulièrement les modes dans le millieu metallique. A défaut d'être fringué en accord avec les dernières tendances, au moins je peux me rassurer en me disant que je ne suis pas si influencé par les mouvements des magazines et les phrases dythirambiques des labels qui essayent de vendre des clones de clones. D'abord il y a eu la deuxième vague néo metal, avec Linkin Park ou Taproot. Rien de bien exceptionnel au final mais de bons moments passés avec des groupes qui illustraient parfaitement mes gouts musicaux et mes sentiments de l'époque. De la pure musique instantanné. Après ça se fut le metalcore et je me souviens avoir professé et colporté la bonne nouvelle a plus d'un ! "Oui mes amis, écoutez donc ce nouveau groupe qui est si inventif en mélangeant le hardcore metal avec une super chanteur capable de cri et de chant tout aussi puissant, Killswitch Engage que ça s'appelle !". Oui, j'étais encore un petit con à l'époque. Mais peut être le suis je encore. Et puis maintenant c'est le tour du deathcore. Despised Icon, Job for a Cowboy, Beneath the Massacre.

Si si, je vous jure qu'elle est là la nouvelle tendance . Le Metalcore a déjà posé les bases de la mosh part et les petits gamins se sont amusés a bousculer leurs copains en faisant des grands mouvements dans la fosse. Mais bon, des mosh part y'en a pas tout le temps dans une chanson de metcore. Et la voix mélodique c'est juste fait pour contenter les filles ! Nous on est des grands garçons et on veux que ça bouge tout le temps. Remarquez tout de même que dans cette nouvelle scène deathcore on compte aussi pas mal de jeunes filles et aussi pas mal de gars que l'on a du mal a distinguer des filles. Alors maintenant ça growl tout le temps, et puis ça mosh ... ça mosh ... Finalement quelqu'un va bien finir par faire des chorégraphies avec tout ça et on aura droit a une véritable nouvelle danse avec des nanas en bikini qui feront des mouvements de semi KDS. Non allez, il faut esperer que l'on ne tombe pas aussi bas mais la mode des growl est bel est bien là et vous allez en entendre parler. En attendant l'armée de clone de tout ces groupes qui va obligatoirement débarquer, remarquez tout de même que ce qui est déjà proposé n'est pas trop mal. Exception fait bien sur de Job for a Cowboy, le rejeton ultime de la generation myspace, Despised Icon et Beneath the Massacre font déjà du très bon travail et, même si ils n'oublient pas de mosher, emploie une determination tel que l'on a du mal a voir le parodique dans tout cela.

Ce n'est pas du petit gamin qui essaye de faire comme les grands ça. C'est du petit gars qui sais déjà très bien déclencher une emeute avec des riffs lourds et saccadés. Mention special a Beneath the Massacre pour des riffs technique qui apporte assez de variété au growl parfois un peu monotone. Du gros potentiel a l'oeuvre, et même si l'on est pas en presence d'un Morbid Angel ou d'un Autopsy, c'est tout de même une bien bel esthetique de la violence qui est a l'oeuvre. Reste a voir ce que donnera tout ce petit monde par la suite et si l'on aura droit a une veritable revitalisation de la scène death metal mais on s'approche tout de même d'un genre assez différent. Non pas que la différence de fans fassent le renouvau musical mais que l'obsession de ces groupes pour le live et pour la violence des fosses et moins pour la qualité d'écriture et pour l'atmosphère des premiers groupes de death contribue a la surenchère de brutalité. Bientot Cannibal Corpse sera vu comme un groupe "sautillant" par tout ces jeunes. En tout cas ne vous laissez pas méprendre par les fans de ces groupes, il y a du bon dans tout cela, il faut juste laisser son cerveau a l'entrée. Un peu comme dans toutes les modes en fait.
Despised Icon - the Sunset will never charm us
Beneath the Massacre - Comforting prejudice

Wednesday, July 05, 2006

Derrière la boite se cache un monde

Une fois n'est pas coutûme, parlons de photographies. Quand j'achetais Kerrang !, ce que j'appreciais dans les articles ce n'étaient pas uniquement la franchise et le sens du détails des reporters, et leurs passions pour les faits les plus anodins, mais aussi les photos qui accompagnaient les articles. Pas besoin de se foutre un masque ou de passer a Sephora pour paraïtre interessant, il suffit d'être sois même, c'est suffisant. Un photographe qui sais saisir l'originalité d'une personne et sa nature sur l'objectif mérite tout l'or du monde. Bien cadrer, utiliser la luminosité, d'accord. Reproduire sur la pellicule quelque choqe que l'on ne vois pas a l'oeil nus, ça c'est autre chose. Certains des photographes de Kerrang ! y arrivait. Ryan Russel en fait partie. Pas un ex membre de la presse anglaise, je ne sais rien, je ne cherche pas, je m'en contrefous. Par contre l'oeil derrière l'objectif a une liaison plus que direct avec un capteur particulier se situant entre l'âme du type et son coeur et ça se sens dans ses photos. Au programme des photos de groupes plus ou moins connus comme Mastodon, Torche, Akimbo, Death Cab for Cuties (groupe se situant dans les premiers des charts globales de Last.fm) ou Mogwai. Ca et bien plus encore.
Ryan Russel

Sunday, July 02, 2006

Too close to the soundless dawn


Deux groupes dont l'émotion n'a rien en commun se retrouve en fait autour de leur manière de composer ou tout du moins des mêmes valeurs. Red Sparowes, side project de membres de Neurosis et de Isis, et Khanate, groupe fondé par des anciens membres de et de Old Lady Drivers et des membres actuels de SunnO))), sont tout les deux minimalistes dans leurs jeux. L'un est instrumentale. L'autre accompagné d'une voix nasillarde et stridante, fendant l'air comme avec la précision d'un boucher qui fenderait le crâne d'une vache a l'abattoir. L'un possède un son cristallin et aerien, l'autre vous plonge dans un bassin de sueur froide pour vous faire encore mieux apprecier votre propre corps une fois que le disque se finit. Tout les sépare et pourtant tout les unis. Le jeu de la guitare et de la basse sont dans les deux groupes sporadiques pour que chaques instruments aient sa place. De même, la taille des chansons est tout aussi considerable et il faut donc se plonger integrallement et accordé beaucoup de temps a ces deux groupes si l'on veut réellement apprecier leur puissance.

Car chacun des deux en possède largement et n'est pas avare en émotion, le tout est de savoir ce que l'on attends d'un artiste. Une echappée vers des cieux plus amicaux tout en étant nostalgique. Ou la douleur d'un cauchemard qui nous fait ressortir plus fort qu'avant ? L'experience est entière et ne se prive pas d'absorber tout ce qui l'entoure. Rien ne peut plus echapper au sentiment qui vous domine durant la cinquantaine de minute et vous serez même tenté de ne rien faire pour ne rien perdre de ce que vous ressentirez a ce moment. Agréable ou non, ce sont ces sentiments qui nous rappelle que nous existons et que nous sommes doués d'émotions. Et pas des machines. Mais des êtres. Riche et faillible. Doux et sadique. Les mots paraissent si peu convainquant et même triviaux quand on les place a coté d'une telle musique. Et voila encore un point commun entre ces deux entités si distincte. On sera inspiré par elle. Mais on aura tout le mal du monde a en faire partager l'emotion. Pour cela il faut le vivre par sois même et prendre le chemin que l'on désire. Les deux de preference.
Red Sparowes - Alone and unaware, the landscape was transformed in front of our eyes

Khanate - Skin coat