Tuesday, January 30, 2007

Hide your Daughter

Hide Your Daughter - Myspace
Ken Mode n'est déjà pas très connus alors imaginé le destin de ce side project. Rien de bien incroyable, en comparaison avec leur projet principal, mais de bonnes chansons tout de même.

Whitechapel

Whitechapel - Myspace
Le deathcore est a la mode est bon nombre de groupe le pratique. Sympathique et moshisant a souhait, le genre de sons brutaux que l'on aime se mettre entre les oreilles.

Sunday, January 21, 2007

Burst - the Awakening


Quand ils reçurent une récompense, du type Grammy Award, dans leur pays natale, c'est à dire la Suède, le bassiste de Burst déclara qu'il était ravis de savoir que les cinq personnes qui avaient achetés leur dernier album étaient dans le jury. Ah ah ah. Très drôle Jesper. Mais c'est vrai, Burst n'est pas un groupe si connus que ça. Est ce le trajet trop normal de ces cinq jeunes musiciens qui ont d'abord voulut rentrer dans le monde du hardcore en recopiant leurs idoles avant de progressivement trouver leur son ? Ou est ce le fait que leur son est maintenant trop personnel pour que plus de gens s'identifient avec leur travail ? Décrit comme étant un groupe de metalcore, un terme insultant de nos jours, Burst n'est en fait pas un simple mélange de deux genres mais une concentrée de créativité multiplié par cinq paires de mains qui s'agitent sur leurs instruments tout en laissant les uns et les autres respirer suffisamment.

Burst n'est pas pour autant une révolution sonore, même si ils ont encore tout le temps de nous emerveiller encore plus, mais c'est une source de plaisir que d'entendre avec quelle facilité chacuns reussissent à synthetiser leurs influences en ajoutant une dose d'énergie aux moments les plus lancinants ou en aloudissant juste comme il faut les guitares ou le rythme pour que les voix prolongent l'emotion ainsi crée. Trois voix agissent de concerts par ailleurs afin de procurer exactement le timbre necessaire a une ligne mélodique ou accentuer par un cri guttural un riff un peu plus lourd que la moyenne. Rien n'est prévisible, les mélodies s'envolent et ne retombent pas. Elles restent figer tout en haut et s'enrichissent de milles contours plus ou moins energique ou apaisants. La qualité d'un album se juge par sa capacité à surprendre et évoquer toujours plus de paysages et d'émotions au fur et à mesure des écoutes.

Des écoutes ou une facette nouvelle se dévoile alors que l'on prête une oreille plus attentive a un passage que l'on avait oublié ou qui avait été étouffé par un autre instruments plus mis en avant à ce instant précis. Lors d'un interview, un des membre expliquait que leurs chansons se composaient toujours en répétition à partir d'improvisations. Or, quand autant d'éléments arrivent à se mettre en place sans se gener les uns les autres, on peut decemment parler de moments magiques, de chance, ou de talent. L'évolution pourtant si naturelle qu'a effectué Burst au fur et a mesure de leurs albums n'ont pas trouvés de formule miracle leur permettant de surpasser leurs influences, ils sont simplement allé de l'avant. Car un morçeau comme "It comes into view", ou le crescendo des guitares finit par se rejoindre, après quelques leger coup de cymbales, dans un passage de guitares acoustiques, n'est pas le résultat de la magie mais de l'attention et de la passion des musiciens pour leur propre expression, et uniquement la leur.
Burst - Where the wave broke

Saturday, January 20, 2007

Electro Quarterstaff - Gretzky (Willowtip) 2006


"Who the fuck are you ?" interroge une voix. La réponse ne se fait pas attendre. Une salve de batterie surmonté de trois guitares vient répondre avant qu'un autre sample ne conclut l'introduction avec un simple, "That's who the fuck I am". Ceci est l'introduction de la chanson "The right to arms bears" de l'album Gretzky de Electro Quarterstaff et si vous entendez ce passage et que vous souriez alors la bataille est déjà presque gagné, cet album est pour vous. Orné d'une couverture très cartoonesque ou un Dieu non identifié s'empare d'un bateau, Gretzky a tout de l'album inattendus et imprévisible, tout en étant, sans l'ombre d'un doute, un album de Metal. Avec un grand M. Un grand M de la taille du logo des studios Warner bros mais aussi un grand M de la taille des riffs taillés dans la roche originel. De celles qui fait les grands albums. A peine le premier paragraphe finis que l'on voit déjà les superlatifs s'amonceler pour créer l'effet d'annonce. Difficile pourtant de contenir son enthousiasme quand un disque que l'on fait tourner depuis plusieurs mois continue de nous etonner, de nous faire sourire, de provoquer l'etonnement, et surtout de ravir mes oreilles.

Trois guitares, pas de basse, juste une pédale d'effet pour obtenir un son plus lourd, un batteur et aucun chanteur. Tout ce que ce groupe a à dire, il l'exprime par des riffs de la taille du Dieu de la couverture et avec la force de ce mélange d'ours et de yeti que l'on peut voir sur le disque. Quand on est unique en son genre, ou que l'on a pas de genre, on se crée ses propres mascottes. Et quand on a pas de genre, on pose de sérieux problêmes pour être décrit. Je n'irais pas par quatre chemins, Electro Quarterstaff est le premier groupe de death metal instrumental progressif au monde. Cela ne veut rien dire ? Et bien tant pis, vous allez devoir vous en contentez. Je ne suis pas là pour réduire ce disque a un résumé de quatres mots, je suis là pour vous le mettre entre les oreilles. Il ne reste donc plus qu'a décrire l'indescriptible. Trouvez le moyen, par une métaphore, par une comparaison, par n'importe quoi, de retranscrire par des mots ces enchainements de moments jubilatoires ou les instruments s'affolent et s'agitent de haut en bas du manche. Les mediators volent sur les cordes durant chaque chanson, ça c'est une certitude. Ce disque est obligatoirement le résultat de longues journées de travails acharnés, mais ce n'est pas pour autant un exercice de style gratuit ou une occasion pour quatres egocentriques de séduire les filles avec leurs gros manches.

En fait, autant décrire cette musique parce qu'elle n'est pas. Bien que technique, Gretzky n'est pas un album pretentieux. Bien que complexe, le groove ne manque jamais a aucun instant. Tel un recit homérique placés sous le signe de la guitare et de la démesure, Gretzky est le recit de quatres musiciens qui ont un jour décidé de placer leurs efforts dans une musique complexe et terriblement jouisive où il pourrait faire sourire les passionnés de musique anti conformiste autant que les nostalgiques d'une époque ou l'on découvrait encore chaque jours de nouveaux sons tellement agressifs mais tellement originaux. Placé au millieu d'une plaque tournante entre la tradition metallique et la progression constante vers un horizon, la musique contenu sur ce morçeau de plastique est avant tout épique, majestueuse, puissante mais aussi non sans un humour que j'associe avec les meilleurs moments de la Warner, quand la musique classique était accordés aux débordements de violence et d'absurdités. Gretzky me rappelle ces dessins animés, mais avec des guitares à la place des violons, et une demesure metallique qui rappelle tant de bons souvenirs sans pour autant se fixer sur un groupe ou un style précis. Si il y avait un reproche a faire, il serait incohérent et idiot après tant d'eloges. Ce disque n'est pas parfait pour tout le monde, mais il me convient a ravire.
Electro Quarterstaff - Neckwrecker
Electro Quarterstaff - Titanium overlords

Mike Patton - Multiforme


Introduire le travail d'un seul homme pourrait laisser penser que l'on va juste partir dans un exervice de style visant a vanter les mérites, voir a exagérer, du personnage. Personnage, il devient, en prenant la place centrale d'un seul texte. Ce n'est plus un homme a ce moment là, mais une légende. Le discours se fait savant, on prétend connaitre sans jamais avoir rencontré et on analyse sans même avoir ne serait ce qu'un fait sous la main. Le personnage se prénome Mike Patton et les seuls preuves que je puis apporter pour en faire l'éloge sont ses disques. N'étant pas en possession de la discographie complète de tout ce qu'il a put faire, je m'emploierais a présenter son travail de la manière la plus large qu'il soit afin de donner envie a ceux qui voudront explorer plus ou simplement survoler quelques uns des disques auquels il a collaboré ou qu'il a monté de toute pièce. Patton, un nom mais aussi un adjectif pour des journalistes en manque d'inspiration, est introduit sur la scène musicale internationale par Mr Bungle. Un autre nom, tout aussi légendaire, qui influencera bon nombre de musiciens de secondes zone mais aussi des artistes d'avant garde.

Groupe fourre tout qui ne sait jamais s'arrêter là ou le reste de la population a du mal a commencer, leur discographie est un pied monumental dans tout un ensemble de plat comme le death metal, le ska ou la surf music. Toutefois, avec un groupe aussi peu facile a manipuler et a faire jouer à la radio, ce ne sera pas là que Mike Patton trouvera son entrée dans le monde de la pop music. Faith no More, jeune groupe un peu froutaque aussi, en possession d'un contrat avec un grosse maison de disque, perd son chanteur et trouve en la personne de Patton un nouveau chanteur. Le résultat se nomme the Real thing, c'est un classique, mais aussi une réussite commerciale. Le premier single, "Epic", marque le début d'une carrière qui évoluera ensuite de plus en plus loin des projecteurs pour préférer travailler dans son coin, tranquillement, et sans avoir a s'ennuyer avec ces gens qui pensent encore que l'on peut faire de la bonne musique et vendre beaucoup de disques a monsieur tout le monde. Deux groupes ont donc la chance d'avoir la voix multi forme de Mike Patton a leur micro, et tout deux auront une place décisive dans l'evolution du rock et du metal moderne.

La révolution sonore polarise très vite les opinions et alors que Faith no More tourne en première partie du très consensuel groupe de hard rock, Guns and roses, ils se font huer copieusement tout les soirs ... pour leur grand bonheur. L'humour est une part essentiel de la musique de Faith no More, de Mr Bungle et de tout les albums qui suivront. Prenez sa musique au sérieux mais jamais sans oublier que tout ceci n'est qu'un pied de nez monumental a toutes les conventions. Le bon ton, le savoir vivre, les régles que l'on n'est pas censé trahir, rien ne resiste à l'humour, et encore moins aux besoins de faire de la musique comme Mike Patton l'entend. Vocaliste, dans le sens le plus large du terme, car il use de sa voix comme d'autres jouent avec une table de mixage. Si il faut crier, chuchotter, chanter avec une voix de crooner, reproduire un rythme, imiter un bruit quelconque, tant que cela se place dans un cadre musical, Mike Patton le fera. D'ou la présence de chansons jazz ou funk entre des chansons plus metal où les refrains mielleux sont entre coupés de violent et inquiétant instants soulignés par des nappes de clavier.

Patton n'est pas le seul centre d'interet de tout ces groupes mais son style apporte une dimension que d'autres n'auraient pas permis, faute a un manque de créativité, un manque d'audace, ou un manque au niveau des cordes vocales. Sa voix s'adapte à la musique et comme la musique ne laisse pas les conventions l'apprivoiser, le résultat est d'autant plus original et différent. C'est cet anti conformisme et ce besoin de changement constant qui est la définition du Pattonisme, néologisme barbare que chacun reconnait mais que tout le monde n'apprecie pas. Ainsi, après quatres albums de Faith no More, tous aussi eclectiques les uns que les autres, et trois albums de Mr Bungle, ou le changement de style était radical entre chaque album, Patton commenca sa carrière "solo". Des guillements car Mike Patton est un monstre de collaboration et qu'il ne réalise pas sa musique seul, même si il en est parfois l'unique compositeur. Fantomas, par exemple, comprend trois autres musiciens qui, même si ils ne participent pas a la composition, sont essentiels pour que la musique sortent de la tête et du studio pour être interpreter.

Cependant, sa présence a tellement d'importance qu'elle focalise l'attention même sur des albums ou il ne fait que collaborer (comme Tomahawk ou sa recente collaboration avec le multi instrumentaliste Kaada). En réalité, la personalité de Mike Patton, d'un point de vue extérieur, est bien trop parasyté par sa musique pour que l'on imagine avec un peu d'exactitude ce qu'il est vraiment en tant qu'homme en dehors. Le seul adjectif qui pourrait finalement avoir un peu de pertinence est "passionné". Rien n'est pris a la légère dans la discographie de Mike Patton, aucune pierre n'est laissé de coté pour construire chaque chanson, chaque albums, qui seront la matière première de la route sur laquelle voyage Patton. Sa propre route, en dehors de tout autre attente que son désir de faire de la musique a sa façon. Ce n'est pas un compliment, c'est un fait. Il n'y a pas de complaisance avec le public ou avec les medias dans l'expression artistique d'un homme comme Mike Patton mais il y a toutes les traces d'un artiste complet qui inspire ses contemporains à travers le monde, au delà des frontière musicals et géographiques.
Videos :
Faith no More - Epic
Le single qui a rendu Faith no More populaire et qui a aussi causé une "contreverse" a cause d'un poisson mort à la fin du clip.
Faith no More - Last cup of sorrow
Extrait du dernier album, Album of the year, le clip reprend des scènes marquantes du film "Vertigo" de Alfred Hitchcock.
Mr Bungle - Quote unquote
Premier clip de Mr Bungle pour l'album Disco volante. Le deuxième album, éponyme, sera jonché d'experimentation bruitiste, avant un dernier album, California, orienté surf music.
Fantomas sur Arte
Petit interview de Mike Patton avec des passages lives ou des morçeaux de the Director's cut sont joués. Le commentateur est a flingué mais c'est une vision assez juste de la musique de Fantomas.

Saturday, January 13, 2007

Neurosis - La vie après la déferlante




Neurosis fait partie des groupes dont je possède la majeur partie de la discographie mais que j'écoute très rarement. L'envie d'écouter un album de Neurosis ne fait pas partie de mes priorité. Par contre, le besoin de posseder une trace de leur musique est bien présent a mon esprit. Chaque album fut considéré avec interet et presque immediatement acheté sans plus de débat. Chaque occasion de prendre un album de Neurosis a un prix modique est une opportunité que je ne laisse pas passer. Toute explication logique est a proscrire pour comprendre mon raisonnement. Un album de Neurosis est un album essentiel, un disque tel qu'il n'en existe pas d'autre identique. Un groupe qui a engendré une frénésie depuis leur début dans une veine plus experimental et qui ne cesse de demander une attention toujours plus accrue a tout ceux qui suivent leur carrière. La musique de Neurosis est pourtant de celle qui se cultive dans l'ombre. Pas l'ombre de l'arbre ou d'un lieu oublié. L'ombre du corps. Le silence des cris, les pulsations du coeur, les souffrances de l'âme. Les nevroses. Neurosis evolue dans ce type d'obscurité. Ils évoluent, grandissent, déploient leurs ailes et soulèvent le coeur et l'esprit de l'auditeur pour procurer, par leur cathartie, un flux et un reflux d'emotion comme aucun autre de leurs descendant ne le reussis encore.

the Eye of every storm est un album identique a la carrière du groupe. Lent, ses pulsations se propagent au poux de l'auditeur et le fait respirer en rythme avec chaque vibrations de la batterie et avec chaque note. Il n'y a jamais rien de fondamentalement technique dans un album de Neurosis. Expliquer ce que l'on ressent à l'écoute de cet album est aussi aisé qu'expliquer la logique dans la psychologie. L'esprit n'a de sens que pour l'esprit. La musique de Neurosis n'a de sens que quand elle vous touche. Si je prend attention a un son en particulier, une note qui ressortirait de l'ordinaire, j'en oublie le jeu des instruments qui l'accompagne. A partir de ce moment là, le charme disparait, et l'on perd ce lien privilegié qui se constitue naturellement avec les vibrations des cordes et des peaux une fois le début de la première chanson. Mais revenez en arrière, observez la masse au lieu des vaguelettes, et vous verrez la deferlente d'emotion prendre forme au dessus de vous. Elle vous englobera, et ne partira pas de votre esprit que quand vous courrerez vous mettre a l'abris. A l'abri dans votre propre tête. Mais aussi douloureuse soit elle, la vague apporte aussi la purification. C'est elle qu'il faut affronter pour que l'emotion sorte de vous et s'exprime librement.

Ecouter un album de Neurosis n'est pas l'equivalent d'une thérapie mais l'expression artistique a sa conclusion logique. Que la musique vous affecte ou non, il n'y a pas de doute a avoir quand a la sincérité des musiciens. Pas quand le jeu si classique de la prostitution des artistes au plus offrant est refusé sans ecquivoque et sans même un regret. L'entité Neurosis forme un monde bien étrange et ce n'est pas un hasard si leur side project principal se nomme Tribes of Neurot. Le groupe évolue comme une tribu, dans une atmosphère ritualisé, la mutation est effectué entre chaque album par un travail collectif et jamais individualiste. Il y a beaucoup a dire sur un groupe qui inspire de tels sentiments. Et cela de la part d'un observateur irrégulié de la puissance magique de ces hommes. Si un groupe crée une effervescence, est a l'origine d'une telle dévotion, et auréolé d'un aura de toute puissance et de fragilité aussi résistant qu'aucun journaliste n'oserait le remettre en question, c'est que quelque chose est a l'oeuvre. Et si ce ne sont les dollars qui parlent, peut être est ce le coeur ? La reconnaissance d'une oeuvre sans pareille et le respect d'une légende en perpetuel mouvement. Vers quel destination ? Y'a t'il besoin d'une fin, alors que la musique et la création sont des fins en soient.
Neurosis - Burn

Friday, January 12, 2007

Faith no More sur MTV

Un reportage de MTV sur Faith no More, durant l'enregistrement de Angel Dust, découpé en cinq parties. Ce n'est pas un document exceptionnel mais c'est tout de même amusant de voir ce groupe légendaire enregistré un album qui l'est tout autant.
Faith no More - Angel dust

Monday, January 08, 2007

the Sinking bell

A force d'écouter des chanteurs qui clament leur miserabilisme et s'égosille sur la dureté de la vie, je serais tenté de me dire, ou plutôt de le dire "Mais alors, pourquoi continuez vous a vivre ? La porte est par là, sautez et puis n'en parlons plus". Bien sur, je ne le fais pas, car j'ai besoin de leur musique pour aller mieux. J'écoute, je compatis, je comprend mieux mes propres sentiments et je les remercie. Mais franchement, si la vie est si dure, pourquoi continuez a vivre ? N'y a t'il rien qui mérite de respirer chaque jour l'air pollué de nos capitales et de sourire en allant dans le metro. La musique est ma raison de vivre. La musique me fait sourire et me montre que la vie peut être belle. Pour ces musiciens, la vie est surement tout aussi dure que la mienne, si ce n'est pas pire. De toute façon, cela rentre fatalement dans le domaine de "la charge de l'homme blanc". Nous qui vivons dans nos villes, recroquevillés les uns contre les autres, a souffrir en silence, alors que d'autres pays vivent des catastrophes abominable chaque jour en face de chez eux ou dans leur propre famille. "La lourde charge de l'homme blanc", oui, voilà ce que cette musique que j'aime tant glorifie un peu finalement. La vie est dur, pleurons tous ensemble et crions notre desespoir malgrès tout le bien être et toute la souffrance que nous n'avons pas a supporter. Question de perspective me direz vous, mais cela mérite d'être considéré un instant.

Alors donc, si la vie est si dure, pourquoi restez vous là, a respirer chaque jours ? Et bien, c'est une question que je me suis posé l'espace d'un instant aujourd'hui en lisant un interview de Celtic Frost et a laquelle j'ai romput en écoutant la même chanson qui se trouve utilisé pour le titre de cette article. Si je suis encore là, malgrès tout, si Paradise Lost, SunnO))) ou encore Justin Broadrick, des gens qui souffre d'un mal de vivre propre a notre société occidental, c'est parce que la musique nous fait nous sentir mieux. Chanter, composer, c'est la manière de vivre qu'ont choisit ces personnes. Ce n'est pas un choix de carrière, c'est leur manière de trouver un interet a se lever le matin pour respirer et voir, a travers leur musique, la vie avec un oeil plus joyeux que la plupart des citoyens de nos villes qui regardent avec un oeil morne le jour se levé vers une nouvelle journée de boulot. La musique aide a supporter ce qui nous fait souffrir chaque jour, qu'importe ou nous vivons. Mettre notre souffrance en perspective ne veux pas dire l'oublier et la tourner en ridicule. La musique sincère permet la catharcie et gonfle les poumons de tout ceux qui s'essoufle en contemplant leur cicatrices. Que notre souffrance soit grande ou petite, la musique nous fait vivre, et bien que ce ne soit pas ma seule raison de vivre, je suis heureux de pouvoir trouver de l'air quand j'en manque dans la musique de ces personnes.

Sunday, January 07, 2007

Living Sacrifice - Reborn empowered



L'ignorance de la population sur l'existence de Living Sacrifice est impardonable. En France, je peut comprendre, toujours la cinquième roue du carosse pour ce qui est des informations sur les groupes interessants. Mais même dans leur pays natal, aux Etats Unis, Living Sacrifice n'est pas une référence incontournable. A part peut être dans la scène chretienne, enfin je l'espère, histoire qu'au moins quelque part l'information circule a propos d'un des groupes de thrash de troisième génération qui a le mieux réussit son évolution a travers les albums. D'abord orienté vers un thrash Slayeresque a souhait, le groupe s'est ensuite attaché a un son plus death dès leur deuxième album. Ces deux moments de la discographie du groupe me sont assez inconnus donc je ne peux pas jurer de leur qualité mais il y a tout de même quelques voix qui se font entendre sur le net pour proclamer la qualité de ces albums, donc allez, autant leur donner le bénéfice du doute. D'autant plus que les quelques chansons présente sur la compilation sortis en commemoration de la séparation du groupe n'était pas désagréable.

Vient ensuite le départ de D.J., le guitariste le plus orienté metal extrême, et une signature sur le label chretien Tooth and Nail / Solid State. A partir de là, l'orientation du son se fait vers un excellent compromis entre le thrash virulent et un son un peu metalcore a l'ancienne pour ce qui est de la voix, plus, cerise sur le gateau, l'intrusion de rythmique a tendance tribale. Le résultat se nomme "Reborn" et deborde de virulence et de gros riffs bien sentis assez agressif pour convier l'ancienne génération et la nouvelle a un déferlement metallique comme on trouve peu. Le son fait assez pensé a Sepultura, époque "Roots", mais avec une touche metallique plus prononcé et un album denué de clichés amazonien. "the Hammering process" prend le relais et ouvre le son a des passages chantés accompagnés de riffs entre thrash et rythmique Meshuggaesque. Le son se modernise sans suivre une tendance a la mode. Sans etre un de ceux que l'on retient dans les livres d'histoire, Living Sacrifice trace une route personnel avec autant d'efficacité metallique que d'inventivité pour ne jamais se répéter.

Peut être est ce pour cette raison que j'apprecie autant ce groupe, c'est qu'aucun de leurs albums ne se ressemble. Rien que la production est bien différente a chaque fois. Du gros son taché de distorsion et de lignes de basses grasses de "Reborn" on arrive ensuite a un son sec, mais encore naturel, sur "the Hammering process". Et puis, fin de la course avec une conclusion parfaite sur "Conceived in fire". Les experimentations se retrouvent dans un ensemble complet. Le thrash Slayeresque revient un peu, les rythmiques tribales s'incorporent entre les riffs et gonflent d'energie les chansons. Le chant clair et angelique s'ajoute par moments afin de faire varier les emotions. "Conceived in fire" est un album qui célèbre l'espoir, la reconciliation, des valeurs chretiennes débordante de sincérité grâce a une voix jamais trafiqué, autant sur le chant clair que sur les cris, et des sujets difficile traités avec intelligence (nottament la première chanson, sur le conflit Isrelo Palestinien, qui est un appel a la tolérance entre les peuples). La musique comme le message n'est pas neuf mais le tout est fait avec une intelligence et une honneteté unique que peu de groupes de metal peuvent se vanter de posseder.

Friday, January 05, 2007

Incroyable

La Finlande est un beau pays avec un paquet de groupe. Un site les regroupe a peu près tous, classés par ordre alphabétique, des mini biographies, et une discographie quand elle est disponible.
Isten's Guide to 20th Century Hard Rock and Heavy Metal

Wednesday, January 03, 2007

Quatres chansons de plus mais pas de trop

De bonnes chansons ne vous sauvent pas la vie tout les jours mais elle la rendent plus facile et plus agréable. Les caresses du son sur vos oreilles apaisent vos problêmes et vous font oublier dans quel état vous vous trouvez a ce moment là. La musique, comme tout forme d'art, est une des meilleurs thérapies que l'on peut trouver a tout moment. Or, en ce jour gris, j'ai eu le plaisir de trouver sur mon chemin quelques bonnes chansons neuves pour me laver la tête pendant un peu moins d'une vingtaine de minute. Et, si vous partagez mes tendances sonores, vous apprecierez aussi ce petit moment de répis :
Beneath the Massacre - Society's disposable son
Si le nouvel album de Beneath the Massacre n'est prévus que pour fevrier, ce petit cadeau de noel en retard est tout de même de bon gout afin d'apprecier l'évolution du quatuor canadien. La brutalité a l'état pur mélé a une technique froide et mecanique est encore au rendez vous. Rien de neuf hormis une production un peu moins compressé et des chansons un peu plus étoffés. Ou est ce le passage Meshuggah like vers le pont qui me donne cette impression ?
Year of Desolation - the Economy of excess
Prosthetic Record continue d'investir dans le death metal, après Beneath the Massacre, et propose un son lourd et gras au service d'un death metal moderne qui ne rentre pas dans la competition de vitesse mais propose un échange internationale entre les différentes formes du genre. Sans jamais rentrer dans un registre novateur, la musique est efficace. On se laisse porter pendant quelques instants par ces quelques grognements de voix et de guitare et cela suffit a passer un bon moment.
Nahemah - Siamese
Un label de metalcore comme Lifeforce, pourtant une des références européenne du "genre", passe a des territoires un peu neuf avec un jeune groupe qui hurle le mot "potentiel" du début a la fin. Opeth s'arrange un rendez vous avec un groupe de doom pour aller danser sur quelques rythmes electroniques ambiant. La presse anglaise me contamine encore un peu plus et voilà que je rentre dans des histoires signés Kerrang ! pour vous dire a quel point ce groupe est sympathique sans être, encore une fois, anonciateur d'une révolution. Cependant, méler cohérence et écriture original pour un résultat pertinent est rare et Nahemah a ce petit truc qui laisse réveur.
the Esoteric - Destroy, she said
La perle de l'originalité revient toutefios à the Esoteric dont l'évolution continue sur un deuxième album qui semble être moins metalique et plus rock. Les mélodies sirupeuses ne sont pas encore là, fort heureusement, mais l'association des CV des différents membres prend une forme de plus en plus original. Une voix crié mais jamais brouillonne se pose sur un riff lourd assez rock tandis qu'une energie plus metal propulse le tout. Contrairement à Nahemah, l'equation ne se résume pas en un lot de nom balancé au millieu d'une histoire mais dans une écoute attentive qui mérite les quatres minutes que l'on y consacre.