Wednesday, August 26, 2009

Dernières acquisitions


Nihill - Krach (2007)
Nihill @Myspace
Un disque de black metal que l'on trouve en plusieurs exemplaires dans les occasions d'un grand magasin du disque n'est pas un bon signe. De plus, Nihill est un nom que se partage d'autres formations dont une de neo metal à la Tool dont je me souvenais depuis mes jeunes années de lecteur de Rock Sound. De quoi me faire éviter ce disque depuis sa sorti. Il a fallu donc que la formation sorte un nouvel album et que le label HydraHead se décide à les distribuer aux Etats-Unis pour que je relève le nez vers ce disque. Le black metal pratiqué ici est, en effet, dans la catégorie post, entre Blut Aus Nord et Spektr pour le travail du son. D'origine norvégienne, et non française comme les groupes cités pourraient le laisser pensé, Krach est tout aussi étouffant, corrosif que la moyenne française, sans atteindre le même niveau que les meilleurs albums de ses ainés pour autant. N'en reste pas moins une bonne pioche et un disque à explorer encore.

Darkane - Demonic art Nuclear Blast (2008)
Darkane @Myspace
Attendu au Brutal Assault en République Tchèque pour finalement délivrer un concert moyen desservis par des guitares largement trop en arrière et un lead guitariste qui avait tout l'air de se faire chier, Darkane n'en reste pas moins un bon groupe de thrash mélodique. Certains disent Soilwork des débuts, moi je dis surtout technicités, agressions et mélodie dans des doses suffisantes pour faire une série de hit metal croustillant. Après avoir perdu Andreas Sydow dont la voix s'était posé sur mes deux albums favoris, Expanding senses et Layers of lies, Jens Broman prend le relais et ne change strictement rien. Sa voix est sensiblement la même et il convient à merveille pour les refrains mélodiques qui se succèdent sans pour autant faire dans le pop metal de Soilwork. Rien de vraiment différent finalement si ce n'est une couverture absurde (des femmes plantés dans le sable ?! en quoi est ce une œuvre d'art démoniaque ?).



Autopsy - Severed survival (Peaceville) 1989
Autopsy @Myspace
En vingts ans le son d'Autopsy sera resté unique et inégalé. La scène death metal des débuts était largement plus variés que celle d'aujourd'hui car l'atmosphère prévalait devant la brutalité. Les solos bourrés de feeling, les changements de rythme alternant blast, ralentissement pachidermique ou rythmique rock entrainante, la voix caverneuse et éraillé de Chris Reifert (batteur et chanteur !), la somme de ces éléments est loin d'expliquer tout ce qui fait l'originalité de Autopsy mais c'est déjà bien plus que ce que les centaines de groupes modernes proposent. Bien sur, si on rajoute Steve Digorgio (Sadus) à la basse alors on atteint facilement la stratosphère du genre mais Autopsy va encore plus loin. Trouvé à 5 euros dans les bacs d'occasions !



Melvins - The maggot (Ipecac) 1999
Melvins @Myspace
Il y a dix ans paraissait ce disque et je me souviens encore de la chronique peu enthousiaste que j'avais lu dans Rock sound à l'époque. C'est peut être d'ailleurs la première fois que j'entendais parler des Melvins et j'avais du mal à comprendre pourquoi Tool et Mike Patton (des artistes que je ne connaissais pas très bien non plus) pouvait s'associer à ces types. Une écoute de The Maggot plus tard, je ne suis pas sur de comprendre mais pour m'être amplement renseigné sur eux, j'ai de toute manière la réponse à ma question. Je franchis donc aujourd'hui le pas avec cette première approche du groupe qui donnera lieu à de nombreuses écoutes attentives suivis par une investigation lente mais méthodique du reste de la discographie. Il était temps, dirons certains, et ils n'auront pas tort.



Katatonia - Last fair deal gone down (Peaceville) 2001
Katatonia @Myspace
Après avoir dansé avec les albums de Katatonia pendant deux bonnes années, je commence a acheter le reste de la discographie de ce fameux groupe qui m'a fortement séduit avec The great cold distance. Ce fut Andrew de Aversionline pour qui Katatonia est une religion qui me décida a connaitre ce groupe car il a bon gout et ne se laisse pas avoir par n'importe quoi (il faut toujours faire confiance à un fan de Starkweather). Last fair deal gone down est l'album le plus rock que j'ai entendu pour l'instant de ces suédois là (la Suède domine effectivement ma liste d'achat) et déjà, deux titres transpirent comme étant des morceaux de choix, "We must bury you" et "Tear gas". Katatonia sait écrire des accroches mélodiques comme aucun autre groupe avec comme seul constante une mélancolie sincère et prononcé atténué par le rythme entrainant du disque qui ne demande que d'être réécouté inlassablement.



Hail of Bullets - ...of frost and war (Metal Blade) 2008
Hail of Bullets @Myspace
Je découvrais l'année dernière, pendant mon stage, Hail of Bullets et jurait alors de commander ce disque. Trop cher, manque de motivation. Je laisse passer l'occasion plusieurs fois mais aujourd'hui, le disque s'est présenté devant moi et je n'ai pas pu dire non. Le death metal est ici suédois jusqu'au bout des ongles. Le meilleur du genre ! Le grain monstrueux de la production de Dan Swanö (Edge of Sanity, Nightingale ...) explose des enceintes et les riffs finissent d'achever le travail. Je n'ai pas de bière à la main mais si c'était le cas elle aurait été brandis vers le ciel pendant toute la durée du disque. La guerre, la guerre, la guerre. Voilà le seul sujet que traite ce disque (à la fois Bolt Thrower donc). Pas de raison de ce réjouir donc. Pourtant, tout cela est tellement puissant et épique que l'on a envie de lever le point et d'accompagner le groupe durant toute la durée du disque. Facile de comprendre ensuite pourquoi tant de gens ont été enthousiasmés par ce disque et continue de l'être. Un futur petit classique du genre !



Mayhem - Ordo ad chao (Season of Mist) 2007
Mayhem @Myspace
J'ai, encore une fois, pris mon temps, pour découvrir ce nouvel opus de Mayhem. Pourtant convaincu par la qualité du disque d'après tout ce que j'ai pu lire et entendre, Ordo ad chao était toujours trop cher et jamais là quand je voulais l'acheter. Je pose enfin mes oreilles dessus et je comprends maintenant les raisons des paroles du batteur, Hellhammer, pourtant pas très finaux, sur la volonté du groupe de refaire un album sans compromis. Le retour de Attila Csihar sonne effectivement le retour de l'atmosphère poisseuse des débuts mais décuplés jusqu'à rendre gris la compétition de projets solo enregistrés dans la cave de papa et maman. Mayhem continue de faire un metal noir et tellement sombre qu'il méritera d'être écouter plusieurs fois avant d'en comprendre toute la complexité.

Saturday, August 22, 2009

Master Musicians of Bukkake


Ma proposition du jour est les Master Musicians of Bukkake. Master car ce sont de très bons musiciens et qu'ils excellent dans la voix qu'ils ont choisit. Une voix que personne d'autre n'a encore jamais choisit auparavant. Produire une musique traditionnelle japonaise drone. Je pourrais rajouter de nombreux adjectifs derrière ce petit descriptif de leur style mais ce serait perdre mon auditoire et brouiller les pistes pour rien. D'ailleurs, si il fallait se fier aux mots alors le nom du groupe, les Master Musicians devraient faire une sorte de musique érotique ou pornographique. En effet, le bukkake désigne en japonais les éjaculations faciale groupés.

Le fait est que les Master Musiciens forme un groupe hors norme. Leurs représentations live se font avec une minutie, dans la mise en scène et l'exécution de la musique, que seuls des artistes, avec une vision accomplis de leurs désirs et et une maitrise de leurs instrument, peuvent réaliser sans se prendre les pieds dans le tapis. Habillés de tuniques rouge, coiffés de chapeau de sorcier et dissimulé derrière de petit grillage, les six musiciens forment la toile de fond nécessaire a l'invocation du dernier membre. Le chanteur n'intervient, en effet, qu'une fois la trompette rituel sonnée, sous son costume de créature des marais, pour interpréter une sorte de kabuki ancestrale.

Autant sur disque que sur scène, on a l'impression que ce groupe se drape de l'univers asiatique et découpe ensuite sa toile pour la rendre à sa mesure. De la même manière que les magiciens du chaos qui ne se réclament d'aucune culturels, ni rituels ancestrale, et crée leurs propres mythologies, les Master Musicians of Bukkake fait de la musique traditionnel japonaise comme Einsturzende Neubauten fait du punk : en prenant ce qu'ils veulent dans cette héritage musicale pour faire ce qu'ils veulent.

Ainsi, l'univers sonore crée par ces membres de Secret Chief 3 ne se réclame de personne et évolue selon ses propres règles. Propre à un rituel d'invocation d'une divinité oubliée ou imaginée, le chant incompréhensible devient une langue oubliée et se joint à la rythmique tribale, gorgée de subtilités, tandis qu'une drone enfle dans le fond et gonfle jusqu'à enivré.

La vidéo suivante devrait vous donner une bonne illustration de l'expérience live qu'invoque les Master Musicians of Bukkake. Leur nouvel album, Totem one, est sorti cet année et est disponible chez Conspiracy Records.



Friday, August 21, 2009

Download motherfucker : Bloody Panda & Portal

Peu de label continue de mettre à disposition sur leurs sites des mp3 à télécharger. La peur d'inciter les acheteurs potentiels à faire de même avec le reste de l'album ? Surement un truc comme ça ... Myspace a aussi beaucoup changé la donne et je me vois mal laisser un petit fichier prendre de la place sur mon ordinateur alors que je peux tout aussi facilement me faire une idée avec un titre ou deux en streaming.

Profound Lore n'a donc pas reçu le mémo et continue de mettre des mp3 de leurs sorties à venir. Les deux dont je veux vous parler sont Bloody Panda et Portal.



Bloody Panda est un groupe de doom américain mené par une chanteuse frêle. Leur équivalent hexagonale, si votre hexagone va jusqu'à Bayonne, serait Monarch! Chanteuse a couette, drone lancinant, terreur garantis. L'expérience live de ce groupe fait d'ailleurs partis mes meilleurs découvertes scénique.
Bloody Panda par contre n'est pas aussi drone et forme plutôt de longues plages propices aux messes noires. Le chant mélodique résonne avec une ferveur religieuse devant le fracas des instruments qui écrasent une rythmique lourde, gonflée de dissonance, qui ne s'éternise pas dans les larcens et préfèrent former des riffs, auréolés de touches de clavier.
L'expérience ainsi crée évoque les shamans du riffs gras, SunnO))), avec toutefois beaucoup plus d'attention à la mélodie. La perversion de la musique d'église placé sous le signe d'un doom extrême et incroyablement efficace.
Alan Dubin m'avait effrayé avec ses cris perçant, c'est aujourd'hui une jeune femme à la voix de prêtresse qui vient reproduire cette impression de terreur s'échappant inoffensives enceintes.

Bloody Panda - Miserere (extrait)





Portal vient de l'autre côté de la planète. L'Australie : le pays des types musclés qui font du jogging toute la journée et mangent des steaks carbonisés. Le quatuor death metal portant masques de pendus et horloge ressort donc comme un mouton noir sur toute l'île.
Même la scène locale, pourtant habitués aux groupes difficiles (Psycroptic à leurs débuts, Fuck... I'm Dead), a du être choqué en les voyant arriver. Décidément a part sur cette île écrasé par la chaleur et la lumière, Portal réussit a créer l'inverse de ce climat grâce à une musique froide et extrêmement sombre.
Leur compagnon de route de l'autre coté de la planète, en Suisse, serait Darkspace, sauf que les racines de Portal sont dans le death et non dans le black metal. L'atmosphère crée est toutefois similaire mais beaucoup plus sale et malsaine.
Leur dernière évolution va vers une influence death beaucoup moins présence. Bien qu'extrêmement complexe, leur musique met en valeur une atmosphère cohérente où la voix et la batterie ont autant d'importance que les guitares.

Portal - Larvae

Saturday, September 13, 2008

Les albums que j'attends pour la fin de l'année 2008 : Black metal

Book of Black Heart

http://www.myspace.com/bookofblackearth
J'avais oublié que ce groupe devait sortir un nouveau disque chez Prosthetic avant la fin de l'année mais cette nouvelle m'a tout de suite fait ajouter le nom de ces anciens Teen Cthulhu (groupe de hardcore avec du clavier) à ma liste. Book of Black Earth n'est pourtant pas un des groupes les plus merveilleux qui soit. Mais, en matière de black/death symphonique, peu de monde se presse au portillon ce qui laisse seul Book of Black Earth pour garder le temple sacré fondé par Emperor. Moins progressif que les norvégiens, ces américains ne sont pas pour autant inintéressant. Il y aura donc du metal a revendre sur ce nouvel album, et du bon.

Sigh

www.myspace.com/sighjapan
Sigh aurait pu figurer au rayon progressif mais avec cette reprise intégrale de l'album "Black metal" de Venom, le classement dans ce genre me semble tout indiqué. Sorti confidentiel, uniquement annoncé sur Rateyourmusic, e ma connaissance, et limité à un nombre ridicule d'exemplaire, cette sortie est d'avantage une curiosité qu'un nouvel album. Qu'à cela ne tienne, Sigh reste Sigh et un nouvel album de ce groupe de black metal psychédélique japonais est toujours bon a prendre. De toute manière, ce n'est pas comme si le genre était surchargé.

Les albums que j'attends pour la fin de l'année 2008 : Death Metal

All Shall Perish

www.myspace.com/allshallperish
Le deathcore est un des styles plus haï et exploité dans le milieu metal extrême actuel. Comment donc aujourd'hui sortir un disque correct quand les piles de groupes a mèches s'amoncèlent avec toujours plus de gomina, de grognement porcins et de riffs gras ? En écrivant tout simplement des riffs tellement metal que l'acier coule du disque une fois que vous le mettez dans votre lecteur. "The price of existence" était déjà une petite merveille dans le genre et le suivant ne semble pas être sur le point de changer la donne avec des refrains mélodiques ou des coupes douteuses (à la From a Second Story Window) mais de produire des riffs techniques et metal soutenu par une rythmique dévastatrice. Ca va saigner.

Psycroptic

www.myspace.com/psycroptic
Que dire sur ce groupe de death technique australien à part que c'est un groupe de death technique australien ? Que "Symbols of failure" était une réussite dans le genre mais un échec pour ce qui est d'écrire des chansons mémorables ? Que le nouveau disque semble avoir réparé ce problème avec encore plus de variation et de cohérence ? Que l'on a toujours besoin d'un peu de death technique de temps en temps ? Je ne sais pas quoi ajouter.

Severed Savior

www.myspace.com/severedsavior
Découvert le mois dernier grâce à leur signature sur Willowtip, le label référence du death technique, Severed Savior synthétise tout ce qui se fait de mieux et de plus violent dans le genre en se payant le luxe d'être aussi mélodique par moment (mais pas trop) et de rajouter un interlude jazzy à la fin d'une chanson. Moderne, chaotique, ce disque promet d'effacer le mauvais souvenir qu'a laissé le dernier Cryptopsy et de reprendre la route là où les canadiens l'ont laissé : vers toujours plus de complexité et de violence. Juste ce que l'on demande.

Les albums que j'attends pour la fin de l'année 2008 : Grind

Crowpath

www.myspace.com/crowpath
C'est bien sur réducteur de voir Crowpath comme un "simple" groupe de grind mais le chaos, l'énergie et la passion du genre se trouve encore dans ce groupe alors autant faciliter les choses et les associer à cette scène. Cela leur convient très bien et ce n'est pas incorrect. Ce qu'il est toutefois important de préciser c'est a quel point Crowpath joue avec le genre, balance la batterie dans l'escalier et la fait dévaler des escaliers d'immeubles lovercraftien. La complexité de ce groupe ne trouve d'équivalent que dans l'énergie et l'originalité de ce quartet. Hallucinant sur scène, il faut espérer qu'un promoteur trouvera le moyen de les faire revenir en France.

Kill the Client

www.myspace.com/killtheclient
A l'inverse de Crowpath, Kill the Client est plutôt traditionnel dans sa manière de jouer avec ce genre. L'influence qui ressort le plus des albums précédent est Brutal Truth donc, forcement, leur musique n'est pas non plus très orthodoxe. Cependant, même si le style de ce groupe évolue, il reste toujours dans leur musique ce qui fait la qualité des groupes du genre : la passion, la violence et une détermination à tout épreuve qui ressent autant dans les paroles que dans le jeu de tout les musiciens.

Misery Index

www.myspace.com/miseryindex
Plus death metal que grind aujourd'hui, Misery Index n'en oublie pas pour autant l'engagement politique plus propre à Napalm Death qu'à Morbid Angel. Je caricature mais l'influence du grind a toujours fait bonne figure dans tout les disques de Misery Index et cela même sur le dernier en date, "Discordia", où l'on pouvait entendre des variations bienvenue comme des ralentissements ou des variations de rythme plus fréquent. La suite s'annonce donc comme une progression vers les directions qu'indiquaient "Discordia" et ce ne peut que présager du meilleur.

Les albums que j'attends pour la fin de l'année 2008 : Lourd et/ou lent

HKY

www.myspace.com/hkyrock
Encore très peu connu, même dans la scène parisienne, ce quintet dans lequel figure un de mes amis n'est pas dans cette liste pour cette raison. HKY est, depuis que je les ai vu en répétition, un groupe que j'adore et que je ne manque pas de voir en concert. Déjà quatre prestations et j'en redemande. Ces chansons sont immenses, les musiciens sont aussi talentueux que sympathique (et ce n'est pas peu dire) et leur musique est déjà original alors que le premier quatre titre n'est pas encore sorti. Entre Darkspace, Isis et Godflesh.

Jesu

www.myspace.com/officialjesu
Plus de Godflesh, juste Jesu. Logique. Après que le corps du christ ai habité Justin Broadrick pendant plus d'une dizaine d'année, il était logique qu'il revienne après avoir mis fin aux jours de son premier groupe pour continuer sa route sous une nouvelle forme. Plus apaisé mais toujours aussi morose, le son de Jesu continue d'évoluer et de changer au grès de l'humeur et des disques, long ou court. Rien n'empêchera jamais Broadrick de faire une musique original et prenante et cette simple réédition d'un split sorti en vynil et partagé avec Eluvium reste une sortie très attendu.

Monarch!

www.myspace.com/monarchuberalles
Un album de Monarch! ne signifie pas une nouvelle révolution sonore pour le groupe ou pour le monde. Le groupe a son identité et son univers. Les titres sont lents, lourds et dissonant au delà ce qui semble possible pour quatre êtres humains normaux, et encore plus pour une charmante rouquine en jupe armé d'un simple micro. La réalité est tout autre et Monarch! s'impose sur disque et sur scène comme la référence du doom extrême avant et depuis encore plus la disparition de Khanate. Avant même d'écouter on se doute un peu du contenu mais pourquoi gacher son plaisir et demander autre chose que ce que le groupe offre avec autant de maestria : une ambiance malsaine, des titres pachydermique et monolithique. Du noir comme si il en suintait de toute part.

Les albums que j'attends pour la fin de l'année 2008 : "Progressif"


Burst
www.myspace.com/burstrelapse
La rupture entre "Origo" et ce nouveau disque semble tout aussi large qu'entre les deux précédents. Plus longues, aérées, aériennes et amples, le Burst de 2008 apprend de nouvelles leçons à celui de 2005. Le groupe promet même déjà de mettre moins de temps à écrire leur album suivant.

Intronaut

www.myspace.com/intronaut
Déjà très prometteur avant même la sortie de leur premier disque, le CV de Intronaut n'a plus besoin d'être mentionné pour renseigner le public sur leur qualité. "Void" ayant assis la position du groupe en tant que synthétiseur du metal moderne et progressif dont Mastodon et Isis sont les prophètes, ce nouvel apôtre promet d'amener avec ce nouveau disque au titre imprononçable une nouvelle pierre à l'église des convertis à ce metal que l'on dit "intellectuel".

The Haunted

www.myspace.com/thehaunted
Les foules se sont divisés depuis le départ de Marco Aro et le retour de Peter Dolving au poste de chanteur de The Haunted. L'influence de l'homme et la tournure plus rock, plus mélodique et moins thrash, dans son sens le plus radicale et classique, a finit de faire fuir tout ceux qui ne voulait de The Haunted qu'une copie de Slayer. Aujourd'hui débarassé du spectre de At The Gates, The Haunted semble revenir vers un son plus metal avec le très rock "The dead eye" mais continue à user de variations qui font d'eux une anomalie dans le paysage du thrash traditionnel suédois. Les Faith no More du genre, ni plus, ni moins.

Friday, March 14, 2008

Pourquoi un disque ?

Empilé, classifié, rangé et constamment manipulé. Mes disques remplissent mes armoires et les rangées des meubles que l'on a acheté pour cette seule utilité. Où ranger le prochain quand les commandes sont passés à l'autre bout du monde ? Où trouver l'argent pour les acheter ? Et pourquoi devoir aller si loin pour trouver de la musique quand elle ne vous apporte aucune reconnaissance auprès de ceux que vous voudriez impressionner ? Est ce qu'avoir beaucoup de disques a une véritable utilité ?
Tu la sens venir la réponse, hein ?
Je pose les questions mais je possède la réponse. Le simple fait d'interroger le sujet quand on affirme posséder beaucoup de disque brise tout de suite la tension que l'on voudrait créer en lançant le sujet.
Si je ne grave pas mes disques, que je les achète encore neuf, que je les entrepose dans ma chambre sans prêter attention à l'augmentation du prix du mètre carré c'est que ma raison pour collectionner ces bouts de plastique a une justification valable.
Je n'en possède pas. Non, aucune justification.
Acheter des disques ne réponds pas vraiment à un besoin d'engagement et de rétribution de l'artiste. Si je voulais vraiment jouer au mécène j'enverrais de l'argent directement aux groupes sans rien leur demander en échange ou je choisirais de tout télécharger et de n'acheter que le tee shirt. Le nerf de la guerre des musiciens, petits ou grands.
Je collectionne mes disques et je les conserve précieusement car ce sont les récéptacles des oeuvres. Sans eux, la musique n'a plus le même sens. Ce n'est qu'un fichier sans support et sans consistance physique. Pourquoi prêter attention a un bout de kilobits quand on peut le supprimer du jour au lendemain sans y réfléchir, et sans même parfois son propre consentement (car tel est la raison qui motive les ordinateurs et elle continue d'échapper à la plupart des terriens).
Le disque par contre ne disparait pas, il représente la continuité physique de la musique entre l'artiste et moi même. C'est un objet que je peux manipuler et sur lequel mon esprit peut se référer en écoutant la musique. Le visuel donne sa couleur au disque. L'image illustre le propos et créer la toile sur laquelle va se projeter la musique. La couverture, les paroles, le livret donne un contexte tandis que la musique développe l'atmosphère et matérialise avec plus de précision l'émotion.
Béni soit les musiciens qui comprennent la force de ce lien et font de la musique en pensant au visuel ou en donnant leur pochette a un artiste qui contribuera à la force de leur musique.
Il y a encore beaucoup de chose à dire sur ce sujet mais je ne me sens pas l'humeur de continuer à écrire de suite sur ce sujet. Je laisse donc mon clavier en plan pour le moment mais, j'y reviendrais en temps voulu.

Sunday, December 02, 2007

Celeste + the Gay Corporation + Madame de Montespan + Altess à la Miroiterie


Samedi soir c'était soirée concert à la Miroiterie, une salle parisienne de plus que je n'avais pas encore exploré, et pour cause. Arrivé devant le lieu, que je n'aurais pas reconnu comme une salle de concert si je ne connaissais pas le nom, c'est dans un couloir bien délabré que nous pénétrons, moi et mes compagnons de route, pour déboucher sur un couloir a l'air libre. Plus loin, sur le coté droit, une porte donne accès à une sorte de grange où le concert aura lieu. Norme de sécurité ? Quels normes de sécurité ? Mais, bon, pas grave car le public est post hardcore et donc plus calme que d'autres.

A lieu exceptionnel, début de concert pas exceptionnel du tout avec une bonne heure de retard, comme il se doit sur Paris. On s'y habitue, même si c'est chiant, et on est bien content d'avoir amené des ami(e)s pour discuter et raconter des conneries en attendant que Altess "monte" en scène (scène ? c'est quoi une scène ?). D'abord confondu avec Madame de Montespan, le son étant horriblement mal réglé et les riffs ne ressortant pas du tout, je ne retiendrais du concert que les frasques du groupe qui foutront un bordel monstre dans le premier rang. De loin ça avait l'air drôle, mais en dehors de ça ce n'était pas très mémorable. Dommage, j'attendais un peu de ce groupe. A bientot dans HKY !

Viens ensuite le tour de Madame de Montespan, un groupe que j'aurais aimé ne pas revoir. Plan screamo à mort, chanteur comique mais irritant au bout d'une chanson et enchainement de clichés. Un ou deux éléments ressortent du lot mais rien de bien formidable. Que quelqu'un m'explique ce que ces types viennent faire sur des affiches de concerts ? Nan, franchement, a moins d'une amélioration radical, je pense que je continuerais a regarder mes chaussures pendant leurs concerts, histoire de me concentrer sur autre chose, plutot que de regarder la scène.

Troisième groupe avant l'explosion final, the Gay Corporation. Dès le départ, le chanteur balance de la bière sur les premiers rangs et tout part en vrille. Le son est cradingue, le groupe joue avec beaucoup d'énergie et un son très rock and roll passé sous une moulinette hardcore chaotique. On s'amuse et on rentre dans le public. On pète une caisse clair ? C'est pas grave, on continue de faire péter la distorsion pendant ce temps là jusqu'à ce que l'on trouve de quoi remplacer l'objet manquant. La fin du concert sera tout aussi folle avec un chanteur qui embrasse a pleine bouche un photographe (consentant ?) et le batteur qui passe dans le public avec une cymbale tout en la frappant au dessus de la tête de tout le monde. Génial ! A revoir avec un meilleur son et dans une salle de concert un peu plus digne de ce nom.

Et puis, vint enfin le tour de Celeste. L'heure tardive explique que le public se soit clairesemé mais avec un horaire et une réputation plus approprié a la stature du groupe, il n'y a pas de doute que le public viendra en masse. Parce que, autant le dire, ce concert est un de mes concerts favoris de cette année. Alors que les groupes avaient tous joués avec une maigre lumière, le chanteur demande dès le départ d'éteindre tout. Pourquoi ? Et bien parce que chaque musicien est muni d'une petite lumière rouge au front. Du coup, quand les quatre lucioles engagent les hostilités, l'effet visuel est énorme. Le public, acquit a la cause grâce, surement, a la promotion efficace du groupe qui propose son dernier album en téléchargement libre en attendant une sortie CD, prend possession de la partie avant de la salle et reveille tout son coté le plus sombre pour une fosse intense, joyeuse et constamment en mouvement.

Impratiquable sur le devant, les autres se refugient sur les bancs pour voir le chaos du haut. Moi je reste a bouger avec le reste du groupe et j'aide a soulever le chanteur quand celui ci slamme tout en continuant d'assurer son texte. Le chanteur de Time To Burn, perdu dans le public, viendra poser plusieurs fois sur des titres mais qui pourrait distinguer qui que ce soit dans ce bordel monstre ? Puis, au bout de quatre titres, les lumières se rallument. Le groupe continue tout de même, l'énergie coule toujours des deux cotés des instruments et puis, timing génial ou coincidence bienheureuse, alors que l'avant dernière chanson ne s'embarque dans un nouveau mouvement violent, la lumière s'éteint de nouveau en rythme avec le premier coup de caisse claire. Et encore, même sans ça, ce concert serait quand même d'anthologie. La salle, le bordel, le public, les groupes, Celeste. A revoir et a suivre a tout prix. Pendant tout ce set je me suis demandé si je n'étais pas en train de vivre le début de quelque chose de grand ? Mais éphémère comme les lucioles ou immortelles comme les légendes de la musique, ce concert sera d'abord une grande réussite où les intentions ont rejoints les moyens pour former une expérience unique et formidable. Magique.

Saturday, December 01, 2007

Dirge - Suite


Un très bon ami a moi à été assez inspiré par mon texte et la musique qui l'accompagne pour en faire une illustration. La voici avec tout mes remerciements.

Monday, November 26, 2007

Dirge


Mes ailes se déploient au-dessus de la foule des pèlerins. Le chant, leur clameur, leur coeur à l'unisson uni par une seule voix et un seul désir. Ils marchent tous vers le puits et franchissent la barrière pour y sauter sans jamais se retourner tout au long de leur chute. Je le suis lentement vers cette destinée et je peux voir le regard de quelqu'un croiser le mien quelques instants. Pas un seul regret ne les habites. Seul un sourire est graver sur leur visage. Comme un rictus que l'on aurait dessiner au couteau. La clameur continue et résonne sur les murs du puits. Le granite transforme la langue dans une vaste mélopée inhumaine qui fait corps avec la nature. L'unité est atteinte grâce à la reverbération du son. Les cordes vocales claquent a l'arrivée contre le tas de cadavre qui s'est amoncelé au-dessous de la fin du puit. Les premiers ont été les premiers à rejoindre leur Dieu. Ainsi soit il.
Un par un, les survivants se relèvent et ne perdent pas de temps à rechercher un parent parmi les bras qui dépassent de l'empilement de chair.
"Es tu de ceux que je retrouverais parmi les élu, mon amour ?"
Tant de questions qui ne trouvent aucune voix pour les formuler et s'évanouissent avec le regard des défunts.
Uni dans la mort. Uni par le même sourire.
La procession continue et je ne lâche pas non plus d'une semelle la troupe. Les pieds trainent mais, le coeur est toujours là. Le grand ouvrage doit être accompli. La possibilité d'une erreur ne semble apparaître à l'esprit de personne car, aucun ne fera demi tour pour tenter de revenir à son existence passée. Ils continuent tous à marcher dans ce tunnel sombre ou seul quelques pierres produisent une faible lueur. Les parois semblent avoir été gravé par l'homme mais rien ici ne rappelle la civilisation que j'ai pu observer.
Il me semble bien irréel le temps où je battais des ailes par-dessus les villes et que je respirais difficilement la pollution des usines. Il me semble bien doux aujourd'hui ce passé. Une époque à laquelle je pouvais encore distinguer un homme d'un autre.
Ici tout est perdu. Le chant se transforme maintenant en hurlement profond et guttural. La marche régulière devient plus hésistante et, un à un les plus faibles s'effondrent.
Jamais ils ne connaitront la destination finale qui m'attend en compagnie de l'élu que je vois marcher avec un sourire toujours plus rayonnant.
Il suit la source de lumière qui se dessine à l'horizon. Plus que quelque pas . Peut être plus qu'une centaine. Peut être encore des kilomètre. Rien n'atteindra sa conviction.
Derrière lui, tous les autres meurt et s'éffondrent, en poussant un dernier gémissement. Un râle incompréhensible censé donner du courage à celui qui a été choisi. Il n'en a que faire. Il est le seul, il est choisi, il continuera sa route même si on égorgeait tous ses compagnons devant ses yeux.
Mes yeux faiblissent et je ne sais trop ce que je crois apercevoir. Je n'ai aucune conviction en moi, seul la curiosité morbide de savoir ce que le dernier rescapé du groupe m'habite. Peut être est cela qui le guide aussi dans cette caverne ? Ou est la lueur que j'aperçois maintenant de plus en plus près ?
Un mot m'apparaît, alors à l'esprit en se moquant de mon appareil auditif. Seul l'esprit compte en ce lieu et même le faible corps que j'habite reconnait le sens de cet ordre.
"Viens".
Mes sens affaibli par ce voyage je revenais plusieurs heures après enfin à la surface. Le mot ne m'avait pas affecté comme mon dernier compagnon et j'avais pu rebrousser chemin. Peut être que celui qui l'avait prononcé n'avait pas besoin de moi ou peut être ne pouvais je être affecté par son ordre ? Toujours est-il qu'après cette descente en enfer je ne pourrais détacher de mes yeux cette vision grotesque et si futile de cet homme qui, arrivé à sa destination, s'embrasa contre la surface rougeoyante d'un être que je ne pourrais définir moi-même.
Rouge et lumineux, il dégageait une chaleur mortel et une aura malveillante. Mais, seul et paisible il ouvrait les bras vers cet élu que la destinée avait choisi et l'accueillait avec un sourire identique au sien. Immortel et grotesque. Une vision d'horreur paisible qui convenait très bien à ce monde que plus aucun homme n'habitait et que nous, les animaux, allions reconquérir enfin.

Saturday, September 29, 2007

A beast cage in the heart of a city

Grésillant sur le rythme lanscinant, les vagues fantomatiques syncopés glissent sous les va et viens des scratchs pour envelopper la voix lourde de Dälek. Les mots forment le fil conducteur de l'expérience. La distorsion ennivrante ne pénètre pas votre corps, elle l'habite et en prends le contrôle pour remplacer le rythme accéléré de vos batiments par le développement lent et douloureux de l'urbanisme ambiant.

C'est simple de le dire mais Dälek est le son de la ville qui respire. Resonant au rythme des marteaux piqueurs et des briques que l'on entasse sous les cris des fleurs que l'on arrache sur Absence, plus insidieux et lourd quand il se met a reproduire le rythme des milliers de coeurs qui battent le pavé quotidiennement, mais toujours et encore urbain.

Dälek, bien qu'unique résidant de son propre univers d'étincelles et de watts, n'utilise pas l'énergie du hip hop pour se projeter ailleurs. Dälek est l'esprit du hip hop. La communauté deadverse qui les accompagne, le rythme de la ville et l'esprit politique des textes, toujours proche de l'homme et de sa cohabitation avec ses semblables. La musique n'est pas là pour habiter mais pour faire avancer. Dynamo de toute une attitude et d'un mouvement de pensés, le duo Dälek / Oktopus ne s'agitte pas dans le vide mais propulse le public dans son sens.

Vivante, ambiante mais surtout pas souriante, la musique ne s'inscrit pas dans un shéma de collectionneur passif de sonorités étranges mais d'avancées culturels et personnels. Exactement comme tout les groupes véritables de rap. Ceux qui marquent leurs auditeurs et pas forcement leur époque avec une attitude et des textes plus provoquants.

On ne marque pas au fer rouge ici, on place sa bouche au creux de l'oreille de l'auditeur et on lui énonce ce que l'on a lui dire. Physique, le son affaiblit le corps et lance le mouvement. La voix déclenche ensuite l'oscillation du corps en passant par les tympans pour atteindre très vite le reste des neurones et intimer au reste du corps ce qu'il doit faire. Avancer, se developper et composer son propre rythme. Obtenir sa propre voix. Ne lever le bras qu'avec le reste du monde que dans le cas où l'on demandera qui se sent vivre ? Qui se sent être soit même ? Qui n'a plus envie d'être un nom de plus sur l'annuaire ?

Bien qu'imperméable au public rap classique si j'en juge par le nombre de têtes blanches qui s'agitent a leur prestation, Dälek prouve avec ses prestations que la culture n'a pas de culture mais un esprit. Si l'on se reconnait dans leurs intentions, alors on se sentira proche d'eux. Mais si votre seul envie est de poser avec vos fringues et de lever votre bras en l'air en rythme, alors vous vous êtes trompés d'adresse. Pas de chance pour votre attitude, elle disparaitra peut être a la fin de la soirée. Armé d'une masse, le duo défonce les murs symboliques tout comme les pierres du mur de Berlin marquait la fin d'une époque. Ce n'est qu'un symbolisme, tout comme la chute de ce mur était une mise en scène, mais c'est peut-être aussi le début d'une nouvelle époque ?

Tuesday, September 18, 2007

Random electronic links

De la musique electronique ambiante recommandé aujourd'hui sur Reeelapse
http://www.myspace.com/therealshpongle
http://www.myspace.com/somersettler
http://www.myspace.com/youngerbrothertwisted

Saturday, September 08, 2007

Le bateau continue de voguer

Je crois que j'écris bien trop souvent sur Isis alors que c'est un des groupes que j'écoute le plus occasionellement de tout ceux qui constituent le noyau dur de mes écoutes. Le fait est que contrairement a la plupart des groupes qui tournent dans ma playlist et viennent s'ajouter au compte de mes écoutes sur last fm, Isis est le groupe que je redécouvre peut être a chaque fois avec le plus de plaisir.

Un disque comme Panopticon reste auréoler a mes oreilles de la même lueur apaisante que lors de mes premières écoutes et continuent de me procurer un sentiment de félicité que j'associe avec les meilleurs disques. Ceux qui parviennent a me toucher profondemment et a affecter mon émotion et ma manière de voir le jour.

Et tout cela car j'ai du composer une nouvelle compilation pour une connaissance et qu'alors que je travaillais a porter un nouveau paquet de livre jusqu'a un carton les premières notes de In fiction me sont revenu a l'esprit et m'ont fait survoler quelques instants la longue attente jusqu'a 13H30, heure de ma liberation de la routine pour en rejoindre malheureusement une autre. Dommage vous me direz mais je travaille a faire en sorte d'y echapper. Dommage que mon corps ne répondent plus aussi bien après sept heures de travails intensif.

Mais sans prendre en compte l'originalité de la musique d'Isis et ce qu'elle a apporté au climat actuel qui s'en inspire enormement jusqu'a pousser les fans a parler de post ou de avant quelque chose, la créativité palpable et la sensibilité musical des musiciens est ce qui détermine leur place dans ma collection et l'interet que je porte a leur musique, toute période confondu. Selon Aaron Turner, il ne serait qu'un amplificateur pour des idées qui feraient partie de l'environnement. Comme si l'inconscient collectif Jungien participait aussi a la création et que l'artiste ne ferait partie que d'une grande boucle d'innovation qui le dépasse et transcende le temps. Si c'était une métaphore ce serait surement très juste. Mais de là a l'appliquer comme une régle véritable, c'est un pas que je ne franchirais pas. Et de toute manière je crois que j'avais déjà aborder cette question dans un article précédent.

Pour rester dans le domaine de la magie et de l'esotérique, on pourrait cependant parler d'une alchimie particulière au sein de ce groupe de cinq musiciens dont l'union formerait l'entité nommé Isis. Ce quintet a l'orientation musical indéterminé mais déterminante pour l'évolution de la musique contemporaine. De cinq ils sont maintenant devenu un et forme donc maintenant plus qu'un groupe mais aussi un mode de pensé et de composition dont ils doivent constamment s'echapper pour renouveller leur art et ne pas répéter ce qui a déjà était dit et ce qui continue d'être dit par les musiciens qui reprennent leur vocabulaire pour former leur propre language.

C'est ainsi qu'un genre se crée et que l'on fini dans l'auto parodie et la redite. Les combinaisons de notes sont déjà entendu et ne provoquent chez l'auditeur aucun interet puisqu'il sait déjà ou le bateau va partir et dans quel mer il va s'aventurer. La musique devrait être un voyage constant, fait de vagues gigantesques et de remoues terrifiants précédant des accalmis salvatrice. Et c'est exactement pour cela que la musique d'Isis m'enchante constamment.

Sunday, September 02, 2007

Je ne crois pas dans le post hardcore


Est ce que le postcore est devenu un genre a part entière ? Pour certains groupes l'influence de Isis et de Neurosis est une religion et un mode de vie. Peut être même un mode de pensée. Comme si pour s'exprimer chacun de ces groupes passaient par le filtre des notes que ces deux groupes ont acquis au fil de leurs albums et se se constituent aujourd'hui une identité simple qui se délimite au spectre de ces deux groupes.

L'autre question serait alors de se demander si le postcore existe vraiment ou si il n'est pas un terme que les journalistes, et les auditeurs par la même occasion, adapte a leur perception de la musique en reconnaissant des influences qui n'ont pas forcement lieu d'être.
Comment être sur qu'un groupe est influencé par une formation ? Combien de fois des artists se sont retrouvés avec une liste de groupes associés comme influence alors qu'ils n'avaient encore jamais entendu parler de ceux ci ? Kyuss, par exemple, n'avait jamais écouté Black Sabbath avant de faire leurs musique, alors que les deux formations sont intimement liés musicalement parlant.

Alors qu'en est il de tout ces groupes que l'on regardent comme faisant partie de cette même scène intellectuellisante et même prétentieuse ? L'image du fan de posthardcore est a lunette, un jean en bas et une chemise en haut, le tout complémenté d'un air sérieux et attentif. Cela pourrait être un fan d'émo de la première heure ou une fashion victime intellectuelle lectrice de rock and folk ? Rien de délimite plus maintenant la musique car tout se mélange. Les termes ne veulent plus vraiment dire grand chose et l'apparence extérieur de quiconque est un grand n'importe quoi d'influence musical, télévisuel et cinématographique variées. Le plateau est alors beaucoup plus riche et large. La plupart des individus trouvent bien sur plus pratique de réduire leur perception a un seul domaine, ou ignore tout simplement l'existence des autres possiblités qui sont pourtant leur disposition dans le grand ocean d'informations.

Tout comme les fringues, la musique se mélange et se perd pour éviter les terminologies qui finissent pourtant bien par les retrouver et se renouveller pour mieux les encercler dans un genre. Voilà ce qu'est le postcore aujourd'hui. Qu'en sera t'il demain ? Peut on parler d'une sensibilité commune ? D'une méthode identique. Ou alors d'un groupe de fans se reconnaissant dans un ensemble de groupe et les délimitant alors eux même dans une même scène que les artistes ne partageaient pas auparavant.

Qui est donc le coupable ? Le magazine ? Le groupe ? Le fan ? Les trois ? Surement plus les trois plutot qu'un seul. Le processus de création d'un genre n'est pas dévoué a une seule mécanique mais a un ensemble de rouage dont chacun des trois éléments fait partie intégrante de la machinerie complexe qui marche contre et pour le progrès de la musique. Des scènes emergent des leaders qui dirigent le mouvement vers d'autres territoire et contribuent a enrichir la palette de sonorités des autres tout en délimitant un nouveau territoire que bon nombre d'autres artistes n'oseront pas franchir. De peur de perdre la trace de leurs origines qui n'étaient pourtant pas déjà si claire auparavant.

La véritable crainte d'un auditeur comme moi même, qui ne devrait pas perdre mon temps avec de tels interrogations qui ont trait a la sociologie et mériterait une analyse plus complexe plutot qu'une série d'affirmations sans fondement autre qu'un pressentiment lié a une experience limité de la "scène", est de se laisser piéger a son tour et de finir que par tourner en rond. D'associations d'idées en associations d'idées, les écoutes s'enchainent et les désirs suivent des courants contraires. Pas trop de chance de retomber sur la même sauce ? Pas sur. Car vient le besoin de renouveller son stock, d'ouvrir un nouveau livret et d'apprendre a connaitre un nouveau disque.

C'est ce nouveau plaisir recurrent qui pousse l'auditeur de mon genre a retourner dans le magazin et a tourner les pages du magazines pour découvrir de quoi sera fait son lendemain. Fasciné par l'enthousiasme des musiciens pour leur musique, je me tourne vers la musique et je fais corps ou non avec ce que j'entends pour prendre ma décision de poursuivre mon investigation ou de suivre un autre groupe de musiciens. Mais quand l'émotion persiste et que l'on cherche a tout prix a l'eteindre tout en satisfaisant sa demande intérieur, on peut finir par tourner en rond. Viens alors le genre. Le terme maudit qui définira en partie la recherche. Et comme tout autre genre, le postcore evoque un ensemble d'émotions et d'images. Positives et enrichissante ou ennuyeuse et répétitive, le coeur balance toujours un peu entre les deux avant que la musique ne commence et vienne répondre a toutes les questions. Car en fait, le terme n'est pas le même pour tout le monde et les définitions ne sont jamais bien clairs. La preuve en est que le disque que j'écoute en ce moment même, A fragile hope de Devil Sold His Soul, un album que je catalogue en post hardcore sans chercher trop loin, est classer en neo metal dans un magasin de la capitale. Qui a tort et qui a raison ? Peut être bien la musique. Et elle me réponds que je ne tourne pas en rond et que je ferais mieux d'arrêter tout de sui te de tergiverser et de jouer mon intellectuel en m'interrogeant sur un problême qui n'aura jamais qu'une seule réponse : la musique.

Tuesday, July 24, 2007

A headbanger's journey - La journée d'un type qui bouge la tête


A headbanger's journey est un reportage réalisé par un jeune diplomé en anthropologie sur la culture qui l'a aidé a constitué sa personnalité et fait de lui ce qu'il est. Son regard est donc celui de quelqu'un qui désire rendre hommage au metal en tant que musique, en tant que culture et par extension a cet invisible communauté metallique. Invisible car être fan de metal ne vous rapproche pas véritable de votre prochain, chevelu ou pas, mais intérieurement, et c'est essentiel quand on est adolescent, elle vous donne le sentiment de faire partie de quelque chose d'important, de grandiose et de fort.

La force, le sentiment d'appartenir a un groupe et les acteurs majeurs du millieu sont tous présentés dans A headbanger's journey et crédibilise donc le projet aux yeux du fan que je suis. L'attitude habitude des medias, quel qu'ils soient, à l'égard de cette culture a toujours été méprisante et extremement mal informé. Jusqu'a présent, aucun documentaire n'avait véritablement rendu hommage a ce que tout metalleux qui se respecte, et doté d'un regard un peu global sur sa culture, sait déjà. L'équation blues + classic rock + musique classique = metal, même si elle n'est pas formulé comme tel dans le reportage, est évidente mais n'avait jamais été soulevé avec pertinence dans un document comme celui ci qui peut se vanter de présenter sous une lumière postive et intelligente la culture metal.

Il reste beaucoup a dire a l'issu du reportage mais les bases posés permettent d'élaborer et c'est cela qui compte le plus. On ne peut résumer une culture a quelques interviews, aussi éclairé soient ils, d'une heure et demi. Certes, le réalisateur ne propose pas que cela et approfondi son analyse en recoupant les dires des intervenants avec ses connaissances et une bonne analyse de fond des différentes composantes, controversés ou non, du metal. Comme il le dit en fin de reportage, son but était de mettre en avant les fans et d'expliquer leur passion, ce qu'ils sont, ce qui les rapproche et ce qui les définit comme des fans de metal. Metalleux, ce terme a la conssonance pachydermique et stupide est pourtant une source de fierté pour bon nombre d'individus, jeune et moins jeune, et est sujet a diverses interprétations dans la vie de chacun, mais qui se recoupent en des points essentiels qui sont bien exposés dans ce reportage.

Gage de qualité, un des guitaristes (ou était ce le batteur ?) de Lamb of God avait déclaré vis a vis du reportage qu'il l'avait montré a ses parents pour leur expliquer clairement ce qu'était sa musique et cette culture qui devait, comme pour la plupart des parents, leur echapper comme unTGV lancé sur une piste de ski. Peut être était ce là aussi le but du réalisateur. De faire en sorte d'expliquer et de prouver a tout ceux qui n'avaient jamais cherché a comprendre et a respecter que tout ce cirque étrange et brutal avait un sens et n'était pas un résidu de rebellion adolescente mais une culture véritable avec des racines et un avenir. A headbanger's journey, pris aussi dans cette perspective, répond efficacement et succintement aux grandes questions posés par le genre, et cela sans ridiculiser trop les adversaires afin de ne braquer personne. Une bonne heure et demi de bonne humeur consensuel qui adoucit donc les moeurs et m'a laissé avec un sourire satisfait d'avoir enfin put voir un reportage qui m'était adressé et justifié tout ce que je pensais sur ce genre qui a fait de moi ce que je suis et me permet de continuer a me défoncer le cou du soir au matin.
Metal - A headbanger's journey (en VO nons sous titré, mais en entier, sur Google video)

LoG - In


Ouuh il fait des jeux de mots tellement malin. Pendez le haut et court mes amis pour cette offence gravissime. Moi je m'en vais vous compter mon interêt pour Lamb of God car je n'ai que ça a faire pour le moment, car je n'écris pas assez, et aussi car je ne veux pas voir ce blog ne servir a rien. C'est bien d'avoir des ressources diverses et variés et de raconter a ses amis que l'on écrit beaucoup. Mais si c'est juste pour faire de l'esbrouffe, les efforts retombent aussi bas que le front des poseurs de base. Et je ne laisserais pas cela arriver. Plutôt crever.

C'est une attitude de metalleux que celle ci de ne pas vouloir que son honneur soit entaché pour une raison ou pour une autre et c'est aussi l'attitude que déploie Lamb of God dans sa musique. Une musique de guerrier parti vers la victoire avec le regard porté vers l'horizon et respectueux de l'adversaire.

Pour moi, et je le pense sincérement même si cela doit paraître stupide pour quelqu'un d'extérieur a toute cette culture, le Metal est une musique de guerrier. Les cheveux longs, la bière que l'on brandi vers le ciel pour saluer les camarades, les barbes et la violence. L'ego mais le respect des amis. Le sentiment de communité. Ce sont des attitudes propre a d'autres cultures mais peu peuvent se targuer d'une masculinité si affirmé et d'une vision banalisé de la violence. Les groupes encouragent le public a bouger plus, a se rentrer dedans mais a se respecter. Franchement, je ne vois que des arguments en faveur de cette analogie, hormis bien sur que le metalleux n'a pas d'armes sur lui quand il va au concert et ne mène un combat contre personne. Tout est dans l'attitude de défis que maintien le fan de metal à l'egard du reste du monde qui n'a que raillerie et moquerie a l'égard de cette culture.

Lamb of God, après avoir pourtant signé sur un important label, a conservé cette même attitude qui les rend si proche de Pantera mais aussi finalement de tout les groupes de metal de première division qui peuvent être facilement raccroché au culte de la guitare gorgé de distorsion sans ajouté a cela un penchant pour un mouvement plus précis. Car si tout ce qui a une guitare suffisament lourde peut être traité comme faisant partie du millieu metal, tout ce qui est Metal n'a pas les mêmes valeurs (bien que l'extérieur pourraient permettre de steréotyper tout cela dans le même sac).

Héritier du thrash et des excès vocaux du death et du hardcore, Lamb of God ne porte plus ses influences aussi haut qu'auparavant et a trouvé son identité propre tout en ne sacrifiant pas la qualité des chansons et leur efficacité sur le terrain de jeu qui compte le plus dans ce millieu, la scène. Si l'oreille est attiré par la musique, elle sera curieuse de découvrir le groupe avec son énergie, ses amplis poussé a un volume déraisonnable et de participer au carnage encouragé par le charismatique Randy Blithe. L'attitude de ce dernier fait beaucoup pour l'attitude du groupe. On pourra reprocher a sa voix d'être trop guttural et de partir dans trop de direction, grave ou aigus, mais les textes et l'attitude, la conviction même, qui sort de sa bouche appuie fermement sa place de chanteur parfait pour un groupe qui fleurte aujourd'hui avec un succès de plus en plus important. Vous pourrez toujours attribué le titre de prochain grand groupe de metal a Mastodon, il y a aura toujours, aussi longtemps que le groupe vivra, Lamb of God derrière eux pour clamer ce titre.

Musicalement plus extrême, pas assez pour les fans de l'underground, trop pour tout ceux qui se satisfaissent de leur radio, Lamb of God a acquis une ampleur commercial et artistique que je n'aurais jamais révé en faisant tourner, avec emerveillement et engouement, leur premier album, New american gospel. Un des seuls groupes dont j'ai tellement aimé l'album qu'il a fallut que je me le repasse une seconde fois a la suite (et cela fut aussi vrai pour As the palaces burn) pour satisfaire mon enthousiasme. Un moment devenu legendaire dans mon esprit et qui décrit bien mon interêt pour ce groupe. Quel que fut la période, j'ai apprecié Lamb of God pour ses chansons et non pour la violence de sa musique. Certes, le groupe n'est pas avart en gros riffs, mais il n'y a pas que cela. Ce qui compte finalement le plus pour qu'un album est un impact aussi massif sur une scène, ce sont les chansons et leur cohérence. L'impact ne sera pas aussi fort si l'album n'était pas aussi dense et que les arrangements n'étaient pas aussi bon. Et Lamb of God ne serait pas le groupe qu'il est aujourd'hui si ils n'était qu'un groupe de metal parmis tant d'autres.

Wednesday, June 20, 2007

Besoin ... écrire ... vite

Ce qui va suivre est une conversation intérieur. Si vous ne situez pas du tout de quoi je veux parler, ce n'est pas grave, je pourrais vous expliquer plus tard, mais écrire, je dois.

Je n'arrive pas à me sortir de l'esprit que je dois plus injecter ma culture metal dans mes écrits. Trouver ce que je pense être le metal en tant que culture, le définir clairement comme je le perçois et transformer cette part de moi même dans un monde, des personnages. Pas un enchainement de clichés mais une vision tel que je la conçois, enchassé dans les visions metallique de la société.
Le Metal, comme tout genre musical, est une culture complexe avec des images différentes mais une sensiblité propre. En lisant cet interview de ce critique rock, je me rend compte a quel point la culture rock est aujourd'hui considéré comme valide et appartenant aux autres révolutions musicale. La culture Metal par contre est méconnus et généralement raillé par tout ceux qui entendent le mot. Je ne vais pas me lancer dans une diatribe anti culture pop et anti journaleux prétentieux enrobbé de leur héritage soixante huitard, mais je pourrais.
Je pourrais.
Non, je ne le ferais pas, autre chose a foutre que de gueuler contre un écran avec des mots qui ne sortiront pas de là pour frapper qui de droit.
Par contre il faut vraiment que je réussise a trouver ce coté de mon écriture. C'est là peut être la clé de l'originalité de ce que je veux insuffler a mes écrits. Ce moyen de faire une rupture net entre ce que je lis et ce que je veux écrire.
Pelecanos a trouvé le truc car il place ses histoires en plein dans la culture noire américaine et emploi des références musicales pour surligner les émotions des personnages et ce qu'ils ressentent.
Le problême, en ce qui me concerne, c'est le manque de respectabilité qu'a mon genre musical de prédilection et le fait que j'ai encore honte, oui, honte, le mot est fort mais il convient malheureusement, d'exposer ses références dans un contexte romanesque.
Peut être parce que le Metal est stupide de nature et que je me vois mal écrire quelque chose de sérieux autour des symagrés clownesque de certains crétins peinturlurés.
Mais pourtant, il y a de la matière, et la culture rock est tout aussi prétentieuse et stupide.
La culture soul par contre, c'est la classe.
Mais le tout est de trouver un angle esthétique qui ne soit pas embrouillé dans des détails mais qui fasse ressortir l'émotion propre a cette musique. Et puis merde, j'écoute Psycroptic (death technique australien de malade) et je ne me sens pas d'humeur violente pour autant. Pourquoi mes personnages devraient ils percevoir tout cela d'une autre manière ?
En fait, ma grosse crainte, c'est celle de ne pas être compris a cause du peu de connaissance musicale qu'auront forcement mes lecteurs vu le peu de reconnaissance public qu'a ce genre.
Mais finalement, quand je lis du Pelecanos, même si je situe les groupes, ce n'est probablement pas le cas de la majorité de ses lecteurs. Lui, me parle, mais il se parle surtout a lui même, et pas au lecteur. Il se fait comprendre car il écrit bien mais son but n'est pas de faire découvrir. Il décrit juste la situation, l'illustre et use des bonnes références et des bons mots pour créer la bonne atmosphère.
Il faut juste que je trouve l'angle d'approche pour me faire comprendre et me satisfaire tout en employant ce que je pense, ce que je sais et ce que j'ai toujours voulu transmettre. Mon amour de la musique et des émotions fortes tels que je les ressent et tel que j'aimerais les voir chez les individus qui habitent les mots que je tape.

Tuesday, May 01, 2007

Pub gratuite pour mp3 blog du même tonneau

Un peu de promotion rapide pour un très mp3 blog allemand tenu par un webzinneur efficace qui post de petites chroniques d'albums et de groupes peu reconnu. Majoritairement metal, il y a de quoi se mettre du son sous la dent quand on est en manque puisque chaque chronique est accompagné d'un mp3. Le dernier split de Antigama avec Third Degree et un autre groupe de grind polonais y est chroniqué et le mp3 est a prendre de toute urgence. Parait il moins jazz que l'album a venir sur Relapse, Resonance, c'est tout de même un vrai bonheur d'entendre un peu de son nouveau de la part de ce groupe qui continue de monter comme non seulement une valeur sur de la scène grind mais aussi un groupe d'exception.
Invisibles Oranges