Sunday, December 02, 2007
Celeste + the Gay Corporation + Madame de Montespan + Altess à la Miroiterie
Samedi soir c'était soirée concert à la Miroiterie, une salle parisienne de plus que je n'avais pas encore exploré, et pour cause. Arrivé devant le lieu, que je n'aurais pas reconnu comme une salle de concert si je ne connaissais pas le nom, c'est dans un couloir bien délabré que nous pénétrons, moi et mes compagnons de route, pour déboucher sur un couloir a l'air libre. Plus loin, sur le coté droit, une porte donne accès à une sorte de grange où le concert aura lieu. Norme de sécurité ? Quels normes de sécurité ? Mais, bon, pas grave car le public est post hardcore et donc plus calme que d'autres.
A lieu exceptionnel, début de concert pas exceptionnel du tout avec une bonne heure de retard, comme il se doit sur Paris. On s'y habitue, même si c'est chiant, et on est bien content d'avoir amené des ami(e)s pour discuter et raconter des conneries en attendant que Altess "monte" en scène (scène ? c'est quoi une scène ?). D'abord confondu avec Madame de Montespan, le son étant horriblement mal réglé et les riffs ne ressortant pas du tout, je ne retiendrais du concert que les frasques du groupe qui foutront un bordel monstre dans le premier rang. De loin ça avait l'air drôle, mais en dehors de ça ce n'était pas très mémorable. Dommage, j'attendais un peu de ce groupe. A bientot dans HKY !
Viens ensuite le tour de Madame de Montespan, un groupe que j'aurais aimé ne pas revoir. Plan screamo à mort, chanteur comique mais irritant au bout d'une chanson et enchainement de clichés. Un ou deux éléments ressortent du lot mais rien de bien formidable. Que quelqu'un m'explique ce que ces types viennent faire sur des affiches de concerts ? Nan, franchement, a moins d'une amélioration radical, je pense que je continuerais a regarder mes chaussures pendant leurs concerts, histoire de me concentrer sur autre chose, plutot que de regarder la scène.
Troisième groupe avant l'explosion final, the Gay Corporation. Dès le départ, le chanteur balance de la bière sur les premiers rangs et tout part en vrille. Le son est cradingue, le groupe joue avec beaucoup d'énergie et un son très rock and roll passé sous une moulinette hardcore chaotique. On s'amuse et on rentre dans le public. On pète une caisse clair ? C'est pas grave, on continue de faire péter la distorsion pendant ce temps là jusqu'à ce que l'on trouve de quoi remplacer l'objet manquant. La fin du concert sera tout aussi folle avec un chanteur qui embrasse a pleine bouche un photographe (consentant ?) et le batteur qui passe dans le public avec une cymbale tout en la frappant au dessus de la tête de tout le monde. Génial ! A revoir avec un meilleur son et dans une salle de concert un peu plus digne de ce nom.
Et puis, vint enfin le tour de Celeste. L'heure tardive explique que le public se soit clairesemé mais avec un horaire et une réputation plus approprié a la stature du groupe, il n'y a pas de doute que le public viendra en masse. Parce que, autant le dire, ce concert est un de mes concerts favoris de cette année. Alors que les groupes avaient tous joués avec une maigre lumière, le chanteur demande dès le départ d'éteindre tout. Pourquoi ? Et bien parce que chaque musicien est muni d'une petite lumière rouge au front. Du coup, quand les quatre lucioles engagent les hostilités, l'effet visuel est énorme. Le public, acquit a la cause grâce, surement, a la promotion efficace du groupe qui propose son dernier album en téléchargement libre en attendant une sortie CD, prend possession de la partie avant de la salle et reveille tout son coté le plus sombre pour une fosse intense, joyeuse et constamment en mouvement.
Impratiquable sur le devant, les autres se refugient sur les bancs pour voir le chaos du haut. Moi je reste a bouger avec le reste du groupe et j'aide a soulever le chanteur quand celui ci slamme tout en continuant d'assurer son texte. Le chanteur de Time To Burn, perdu dans le public, viendra poser plusieurs fois sur des titres mais qui pourrait distinguer qui que ce soit dans ce bordel monstre ? Puis, au bout de quatre titres, les lumières se rallument. Le groupe continue tout de même, l'énergie coule toujours des deux cotés des instruments et puis, timing génial ou coincidence bienheureuse, alors que l'avant dernière chanson ne s'embarque dans un nouveau mouvement violent, la lumière s'éteint de nouveau en rythme avec le premier coup de caisse claire. Et encore, même sans ça, ce concert serait quand même d'anthologie. La salle, le bordel, le public, les groupes, Celeste. A revoir et a suivre a tout prix. Pendant tout ce set je me suis demandé si je n'étais pas en train de vivre le début de quelque chose de grand ? Mais éphémère comme les lucioles ou immortelles comme les légendes de la musique, ce concert sera d'abord une grande réussite où les intentions ont rejoints les moyens pour former une expérience unique et formidable. Magique.
Saturday, December 01, 2007
Dirge - Suite
Monday, November 26, 2007
Dirge
Mes ailes se déploient au-dessus de la foule des pèlerins. Le chant, leur clameur, leur coeur à l'unisson uni par une seule voix et un seul désir. Ils marchent tous vers le puits et franchissent la barrière pour y sauter sans jamais se retourner tout au long de leur chute. Je le suis lentement vers cette destinée et je peux voir le regard de quelqu'un croiser le mien quelques instants. Pas un seul regret ne les habites. Seul un sourire est graver sur leur visage. Comme un rictus que l'on aurait dessiner au couteau. La clameur continue et résonne sur les murs du puits. Le granite transforme la langue dans une vaste mélopée inhumaine qui fait corps avec la nature. L'unité est atteinte grâce à la reverbération du son. Les cordes vocales claquent a l'arrivée contre le tas de cadavre qui s'est amoncelé au-dessous de la fin du puit. Les premiers ont été les premiers à rejoindre leur Dieu. Ainsi soit il.
Un par un, les survivants se relèvent et ne perdent pas de temps à rechercher un parent parmi les bras qui dépassent de l'empilement de chair.
"Es tu de ceux que je retrouverais parmi les élu, mon amour ?"
Tant de questions qui ne trouvent aucune voix pour les formuler et s'évanouissent avec le regard des défunts.
Uni dans la mort. Uni par le même sourire.
La procession continue et je ne lâche pas non plus d'une semelle la troupe. Les pieds trainent mais, le coeur est toujours là. Le grand ouvrage doit être accompli. La possibilité d'une erreur ne semble apparaître à l'esprit de personne car, aucun ne fera demi tour pour tenter de revenir à son existence passée. Ils continuent tous à marcher dans ce tunnel sombre ou seul quelques pierres produisent une faible lueur. Les parois semblent avoir été gravé par l'homme mais rien ici ne rappelle la civilisation que j'ai pu observer.
Il me semble bien irréel le temps où je battais des ailes par-dessus les villes et que je respirais difficilement la pollution des usines. Il me semble bien doux aujourd'hui ce passé. Une époque à laquelle je pouvais encore distinguer un homme d'un autre.
Ici tout est perdu. Le chant se transforme maintenant en hurlement profond et guttural. La marche régulière devient plus hésistante et, un à un les plus faibles s'effondrent.
Jamais ils ne connaitront la destination finale qui m'attend en compagnie de l'élu que je vois marcher avec un sourire toujours plus rayonnant.
Il suit la source de lumière qui se dessine à l'horizon. Plus que quelque pas . Peut être plus qu'une centaine. Peut être encore des kilomètre. Rien n'atteindra sa conviction.
Derrière lui, tous les autres meurt et s'éffondrent, en poussant un dernier gémissement. Un râle incompréhensible censé donner du courage à celui qui a été choisi. Il n'en a que faire. Il est le seul, il est choisi, il continuera sa route même si on égorgeait tous ses compagnons devant ses yeux.
Mes yeux faiblissent et je ne sais trop ce que je crois apercevoir. Je n'ai aucune conviction en moi, seul la curiosité morbide de savoir ce que le dernier rescapé du groupe m'habite. Peut être est cela qui le guide aussi dans cette caverne ? Ou est la lueur que j'aperçois maintenant de plus en plus près ?
Un mot m'apparaît, alors à l'esprit en se moquant de mon appareil auditif. Seul l'esprit compte en ce lieu et même le faible corps que j'habite reconnait le sens de cet ordre.
"Viens".
Mes sens affaibli par ce voyage je revenais plusieurs heures après enfin à la surface. Le mot ne m'avait pas affecté comme mon dernier compagnon et j'avais pu rebrousser chemin. Peut être que celui qui l'avait prononcé n'avait pas besoin de moi ou peut être ne pouvais je être affecté par son ordre ? Toujours est-il qu'après cette descente en enfer je ne pourrais détacher de mes yeux cette vision grotesque et si futile de cet homme qui, arrivé à sa destination, s'embrasa contre la surface rougeoyante d'un être que je ne pourrais définir moi-même.
Rouge et lumineux, il dégageait une chaleur mortel et une aura malveillante. Mais, seul et paisible il ouvrait les bras vers cet élu que la destinée avait choisi et l'accueillait avec un sourire identique au sien. Immortel et grotesque. Une vision d'horreur paisible qui convenait très bien à ce monde que plus aucun homme n'habitait et que nous, les animaux, allions reconquérir enfin.
Saturday, September 29, 2007
A beast cage in the heart of a city
Grésillant sur le rythme lanscinant, les vagues fantomatiques syncopés glissent sous les va et viens des scratchs pour envelopper la voix lourde de Dälek. Les mots forment le fil conducteur de l'expérience. La distorsion ennivrante ne pénètre pas votre corps, elle l'habite et en prends le contrôle pour remplacer le rythme accéléré de vos batiments par le développement lent et douloureux de l'urbanisme ambiant.
C'est simple de le dire mais Dälek est le son de la ville qui respire. Resonant au rythme des marteaux piqueurs et des briques que l'on entasse sous les cris des fleurs que l'on arrache sur Absence, plus insidieux et lourd quand il se met a reproduire le rythme des milliers de coeurs qui battent le pavé quotidiennement, mais toujours et encore urbain.
Dälek, bien qu'unique résidant de son propre univers d'étincelles et de watts, n'utilise pas l'énergie du hip hop pour se projeter ailleurs. Dälek est l'esprit du hip hop. La communauté deadverse qui les accompagne, le rythme de la ville et l'esprit politique des textes, toujours proche de l'homme et de sa cohabitation avec ses semblables. La musique n'est pas là pour habiter mais pour faire avancer. Dynamo de toute une attitude et d'un mouvement de pensés, le duo Dälek / Oktopus ne s'agitte pas dans le vide mais propulse le public dans son sens.
Vivante, ambiante mais surtout pas souriante, la musique ne s'inscrit pas dans un shéma de collectionneur passif de sonorités étranges mais d'avancées culturels et personnels. Exactement comme tout les groupes véritables de rap. Ceux qui marquent leurs auditeurs et pas forcement leur époque avec une attitude et des textes plus provoquants.
On ne marque pas au fer rouge ici, on place sa bouche au creux de l'oreille de l'auditeur et on lui énonce ce que l'on a lui dire. Physique, le son affaiblit le corps et lance le mouvement. La voix déclenche ensuite l'oscillation du corps en passant par les tympans pour atteindre très vite le reste des neurones et intimer au reste du corps ce qu'il doit faire. Avancer, se developper et composer son propre rythme. Obtenir sa propre voix. Ne lever le bras qu'avec le reste du monde que dans le cas où l'on demandera qui se sent vivre ? Qui se sent être soit même ? Qui n'a plus envie d'être un nom de plus sur l'annuaire ?
Bien qu'imperméable au public rap classique si j'en juge par le nombre de têtes blanches qui s'agitent a leur prestation, Dälek prouve avec ses prestations que la culture n'a pas de culture mais un esprit. Si l'on se reconnait dans leurs intentions, alors on se sentira proche d'eux. Mais si votre seul envie est de poser avec vos fringues et de lever votre bras en l'air en rythme, alors vous vous êtes trompés d'adresse. Pas de chance pour votre attitude, elle disparaitra peut être a la fin de la soirée. Armé d'une masse, le duo défonce les murs symboliques tout comme les pierres du mur de Berlin marquait la fin d'une époque. Ce n'est qu'un symbolisme, tout comme la chute de ce mur était une mise en scène, mais c'est peut-être aussi le début d'une nouvelle époque ?
C'est simple de le dire mais Dälek est le son de la ville qui respire. Resonant au rythme des marteaux piqueurs et des briques que l'on entasse sous les cris des fleurs que l'on arrache sur Absence, plus insidieux et lourd quand il se met a reproduire le rythme des milliers de coeurs qui battent le pavé quotidiennement, mais toujours et encore urbain.
Dälek, bien qu'unique résidant de son propre univers d'étincelles et de watts, n'utilise pas l'énergie du hip hop pour se projeter ailleurs. Dälek est l'esprit du hip hop. La communauté deadverse qui les accompagne, le rythme de la ville et l'esprit politique des textes, toujours proche de l'homme et de sa cohabitation avec ses semblables. La musique n'est pas là pour habiter mais pour faire avancer. Dynamo de toute une attitude et d'un mouvement de pensés, le duo Dälek / Oktopus ne s'agitte pas dans le vide mais propulse le public dans son sens.
Vivante, ambiante mais surtout pas souriante, la musique ne s'inscrit pas dans un shéma de collectionneur passif de sonorités étranges mais d'avancées culturels et personnels. Exactement comme tout les groupes véritables de rap. Ceux qui marquent leurs auditeurs et pas forcement leur époque avec une attitude et des textes plus provoquants.
On ne marque pas au fer rouge ici, on place sa bouche au creux de l'oreille de l'auditeur et on lui énonce ce que l'on a lui dire. Physique, le son affaiblit le corps et lance le mouvement. La voix déclenche ensuite l'oscillation du corps en passant par les tympans pour atteindre très vite le reste des neurones et intimer au reste du corps ce qu'il doit faire. Avancer, se developper et composer son propre rythme. Obtenir sa propre voix. Ne lever le bras qu'avec le reste du monde que dans le cas où l'on demandera qui se sent vivre ? Qui se sent être soit même ? Qui n'a plus envie d'être un nom de plus sur l'annuaire ?
Bien qu'imperméable au public rap classique si j'en juge par le nombre de têtes blanches qui s'agitent a leur prestation, Dälek prouve avec ses prestations que la culture n'a pas de culture mais un esprit. Si l'on se reconnait dans leurs intentions, alors on se sentira proche d'eux. Mais si votre seul envie est de poser avec vos fringues et de lever votre bras en l'air en rythme, alors vous vous êtes trompés d'adresse. Pas de chance pour votre attitude, elle disparaitra peut être a la fin de la soirée. Armé d'une masse, le duo défonce les murs symboliques tout comme les pierres du mur de Berlin marquait la fin d'une époque. Ce n'est qu'un symbolisme, tout comme la chute de ce mur était une mise en scène, mais c'est peut-être aussi le début d'une nouvelle époque ?
Tuesday, September 18, 2007
Random electronic links
De la musique electronique ambiante recommandé aujourd'hui sur Reeelapse
http://www.myspace.com/therealshpongle
http://www.myspace.com/somersettler
http://www.myspace.com/youngerbrothertwisted
http://www.myspace.com/therealshpongle
http://www.myspace.com/somersettler
http://www.myspace.com/youngerbrothertwisted
Saturday, September 08, 2007
Le bateau continue de voguer
Je crois que j'écris bien trop souvent sur Isis alors que c'est un des groupes que j'écoute le plus occasionellement de tout ceux qui constituent le noyau dur de mes écoutes. Le fait est que contrairement a la plupart des groupes qui tournent dans ma playlist et viennent s'ajouter au compte de mes écoutes sur last fm, Isis est le groupe que je redécouvre peut être a chaque fois avec le plus de plaisir.
Un disque comme Panopticon reste auréoler a mes oreilles de la même lueur apaisante que lors de mes premières écoutes et continuent de me procurer un sentiment de félicité que j'associe avec les meilleurs disques. Ceux qui parviennent a me toucher profondemment et a affecter mon émotion et ma manière de voir le jour.
Et tout cela car j'ai du composer une nouvelle compilation pour une connaissance et qu'alors que je travaillais a porter un nouveau paquet de livre jusqu'a un carton les premières notes de In fiction me sont revenu a l'esprit et m'ont fait survoler quelques instants la longue attente jusqu'a 13H30, heure de ma liberation de la routine pour en rejoindre malheureusement une autre. Dommage vous me direz mais je travaille a faire en sorte d'y echapper. Dommage que mon corps ne répondent plus aussi bien après sept heures de travails intensif.
Mais sans prendre en compte l'originalité de la musique d'Isis et ce qu'elle a apporté au climat actuel qui s'en inspire enormement jusqu'a pousser les fans a parler de post ou de avant quelque chose, la créativité palpable et la sensibilité musical des musiciens est ce qui détermine leur place dans ma collection et l'interet que je porte a leur musique, toute période confondu. Selon Aaron Turner, il ne serait qu'un amplificateur pour des idées qui feraient partie de l'environnement. Comme si l'inconscient collectif Jungien participait aussi a la création et que l'artiste ne ferait partie que d'une grande boucle d'innovation qui le dépasse et transcende le temps. Si c'était une métaphore ce serait surement très juste. Mais de là a l'appliquer comme une régle véritable, c'est un pas que je ne franchirais pas. Et de toute manière je crois que j'avais déjà aborder cette question dans un article précédent.
Pour rester dans le domaine de la magie et de l'esotérique, on pourrait cependant parler d'une alchimie particulière au sein de ce groupe de cinq musiciens dont l'union formerait l'entité nommé Isis. Ce quintet a l'orientation musical indéterminé mais déterminante pour l'évolution de la musique contemporaine. De cinq ils sont maintenant devenu un et forme donc maintenant plus qu'un groupe mais aussi un mode de pensé et de composition dont ils doivent constamment s'echapper pour renouveller leur art et ne pas répéter ce qui a déjà était dit et ce qui continue d'être dit par les musiciens qui reprennent leur vocabulaire pour former leur propre language.
C'est ainsi qu'un genre se crée et que l'on fini dans l'auto parodie et la redite. Les combinaisons de notes sont déjà entendu et ne provoquent chez l'auditeur aucun interet puisqu'il sait déjà ou le bateau va partir et dans quel mer il va s'aventurer. La musique devrait être un voyage constant, fait de vagues gigantesques et de remoues terrifiants précédant des accalmis salvatrice. Et c'est exactement pour cela que la musique d'Isis m'enchante constamment.
Un disque comme Panopticon reste auréoler a mes oreilles de la même lueur apaisante que lors de mes premières écoutes et continuent de me procurer un sentiment de félicité que j'associe avec les meilleurs disques. Ceux qui parviennent a me toucher profondemment et a affecter mon émotion et ma manière de voir le jour.
Et tout cela car j'ai du composer une nouvelle compilation pour une connaissance et qu'alors que je travaillais a porter un nouveau paquet de livre jusqu'a un carton les premières notes de In fiction me sont revenu a l'esprit et m'ont fait survoler quelques instants la longue attente jusqu'a 13H30, heure de ma liberation de la routine pour en rejoindre malheureusement une autre. Dommage vous me direz mais je travaille a faire en sorte d'y echapper. Dommage que mon corps ne répondent plus aussi bien après sept heures de travails intensif.
Mais sans prendre en compte l'originalité de la musique d'Isis et ce qu'elle a apporté au climat actuel qui s'en inspire enormement jusqu'a pousser les fans a parler de post ou de avant quelque chose, la créativité palpable et la sensibilité musical des musiciens est ce qui détermine leur place dans ma collection et l'interet que je porte a leur musique, toute période confondu. Selon Aaron Turner, il ne serait qu'un amplificateur pour des idées qui feraient partie de l'environnement. Comme si l'inconscient collectif Jungien participait aussi a la création et que l'artiste ne ferait partie que d'une grande boucle d'innovation qui le dépasse et transcende le temps. Si c'était une métaphore ce serait surement très juste. Mais de là a l'appliquer comme une régle véritable, c'est un pas que je ne franchirais pas. Et de toute manière je crois que j'avais déjà aborder cette question dans un article précédent.
Pour rester dans le domaine de la magie et de l'esotérique, on pourrait cependant parler d'une alchimie particulière au sein de ce groupe de cinq musiciens dont l'union formerait l'entité nommé Isis. Ce quintet a l'orientation musical indéterminé mais déterminante pour l'évolution de la musique contemporaine. De cinq ils sont maintenant devenu un et forme donc maintenant plus qu'un groupe mais aussi un mode de pensé et de composition dont ils doivent constamment s'echapper pour renouveller leur art et ne pas répéter ce qui a déjà était dit et ce qui continue d'être dit par les musiciens qui reprennent leur vocabulaire pour former leur propre language.
C'est ainsi qu'un genre se crée et que l'on fini dans l'auto parodie et la redite. Les combinaisons de notes sont déjà entendu et ne provoquent chez l'auditeur aucun interet puisqu'il sait déjà ou le bateau va partir et dans quel mer il va s'aventurer. La musique devrait être un voyage constant, fait de vagues gigantesques et de remoues terrifiants précédant des accalmis salvatrice. Et c'est exactement pour cela que la musique d'Isis m'enchante constamment.
Sunday, September 02, 2007
Je ne crois pas dans le post hardcore
Est ce que le postcore est devenu un genre a part entière ? Pour certains groupes l'influence de Isis et de Neurosis est une religion et un mode de vie. Peut être même un mode de pensée. Comme si pour s'exprimer chacun de ces groupes passaient par le filtre des notes que ces deux groupes ont acquis au fil de leurs albums et se se constituent aujourd'hui une identité simple qui se délimite au spectre de ces deux groupes.
L'autre question serait alors de se demander si le postcore existe vraiment ou si il n'est pas un terme que les journalistes, et les auditeurs par la même occasion, adapte a leur perception de la musique en reconnaissant des influences qui n'ont pas forcement lieu d'être.
Comment être sur qu'un groupe est influencé par une formation ? Combien de fois des artists se sont retrouvés avec une liste de groupes associés comme influence alors qu'ils n'avaient encore jamais entendu parler de ceux ci ? Kyuss, par exemple, n'avait jamais écouté Black Sabbath avant de faire leurs musique, alors que les deux formations sont intimement liés musicalement parlant.
Alors qu'en est il de tout ces groupes que l'on regardent comme faisant partie de cette même scène intellectuellisante et même prétentieuse ? L'image du fan de posthardcore est a lunette, un jean en bas et une chemise en haut, le tout complémenté d'un air sérieux et attentif. Cela pourrait être un fan d'émo de la première heure ou une fashion victime intellectuelle lectrice de rock and folk ? Rien de délimite plus maintenant la musique car tout se mélange. Les termes ne veulent plus vraiment dire grand chose et l'apparence extérieur de quiconque est un grand n'importe quoi d'influence musical, télévisuel et cinématographique variées. Le plateau est alors beaucoup plus riche et large. La plupart des individus trouvent bien sur plus pratique de réduire leur perception a un seul domaine, ou ignore tout simplement l'existence des autres possiblités qui sont pourtant leur disposition dans le grand ocean d'informations.
Tout comme les fringues, la musique se mélange et se perd pour éviter les terminologies qui finissent pourtant bien par les retrouver et se renouveller pour mieux les encercler dans un genre. Voilà ce qu'est le postcore aujourd'hui. Qu'en sera t'il demain ? Peut on parler d'une sensibilité commune ? D'une méthode identique. Ou alors d'un groupe de fans se reconnaissant dans un ensemble de groupe et les délimitant alors eux même dans une même scène que les artistes ne partageaient pas auparavant.
Qui est donc le coupable ? Le magazine ? Le groupe ? Le fan ? Les trois ? Surement plus les trois plutot qu'un seul. Le processus de création d'un genre n'est pas dévoué a une seule mécanique mais a un ensemble de rouage dont chacun des trois éléments fait partie intégrante de la machinerie complexe qui marche contre et pour le progrès de la musique. Des scènes emergent des leaders qui dirigent le mouvement vers d'autres territoire et contribuent a enrichir la palette de sonorités des autres tout en délimitant un nouveau territoire que bon nombre d'autres artistes n'oseront pas franchir. De peur de perdre la trace de leurs origines qui n'étaient pourtant pas déjà si claire auparavant.
La véritable crainte d'un auditeur comme moi même, qui ne devrait pas perdre mon temps avec de tels interrogations qui ont trait a la sociologie et mériterait une analyse plus complexe plutot qu'une série d'affirmations sans fondement autre qu'un pressentiment lié a une experience limité de la "scène", est de se laisser piéger a son tour et de finir que par tourner en rond. D'associations d'idées en associations d'idées, les écoutes s'enchainent et les désirs suivent des courants contraires. Pas trop de chance de retomber sur la même sauce ? Pas sur. Car vient le besoin de renouveller son stock, d'ouvrir un nouveau livret et d'apprendre a connaitre un nouveau disque.
C'est ce nouveau plaisir recurrent qui pousse l'auditeur de mon genre a retourner dans le magazin et a tourner les pages du magazines pour découvrir de quoi sera fait son lendemain. Fasciné par l'enthousiasme des musiciens pour leur musique, je me tourne vers la musique et je fais corps ou non avec ce que j'entends pour prendre ma décision de poursuivre mon investigation ou de suivre un autre groupe de musiciens. Mais quand l'émotion persiste et que l'on cherche a tout prix a l'eteindre tout en satisfaisant sa demande intérieur, on peut finir par tourner en rond. Viens alors le genre. Le terme maudit qui définira en partie la recherche. Et comme tout autre genre, le postcore evoque un ensemble d'émotions et d'images. Positives et enrichissante ou ennuyeuse et répétitive, le coeur balance toujours un peu entre les deux avant que la musique ne commence et vienne répondre a toutes les questions. Car en fait, le terme n'est pas le même pour tout le monde et les définitions ne sont jamais bien clairs. La preuve en est que le disque que j'écoute en ce moment même, A fragile hope de Devil Sold His Soul, un album que je catalogue en post hardcore sans chercher trop loin, est classer en neo metal dans un magasin de la capitale. Qui a tort et qui a raison ? Peut être bien la musique. Et elle me réponds que je ne tourne pas en rond et que je ferais mieux d'arrêter tout de sui te de tergiverser et de jouer mon intellectuel en m'interrogeant sur un problême qui n'aura jamais qu'une seule réponse : la musique.
Tuesday, July 24, 2007
A headbanger's journey - La journée d'un type qui bouge la tête
A headbanger's journey est un reportage réalisé par un jeune diplomé en anthropologie sur la culture qui l'a aidé a constitué sa personnalité et fait de lui ce qu'il est. Son regard est donc celui de quelqu'un qui désire rendre hommage au metal en tant que musique, en tant que culture et par extension a cet invisible communauté metallique. Invisible car être fan de metal ne vous rapproche pas véritable de votre prochain, chevelu ou pas, mais intérieurement, et c'est essentiel quand on est adolescent, elle vous donne le sentiment de faire partie de quelque chose d'important, de grandiose et de fort.
La force, le sentiment d'appartenir a un groupe et les acteurs majeurs du millieu sont tous présentés dans A headbanger's journey et crédibilise donc le projet aux yeux du fan que je suis. L'attitude habitude des medias, quel qu'ils soient, à l'égard de cette culture a toujours été méprisante et extremement mal informé. Jusqu'a présent, aucun documentaire n'avait véritablement rendu hommage a ce que tout metalleux qui se respecte, et doté d'un regard un peu global sur sa culture, sait déjà. L'équation blues + classic rock + musique classique = metal, même si elle n'est pas formulé comme tel dans le reportage, est évidente mais n'avait jamais été soulevé avec pertinence dans un document comme celui ci qui peut se vanter de présenter sous une lumière postive et intelligente la culture metal.
Il reste beaucoup a dire a l'issu du reportage mais les bases posés permettent d'élaborer et c'est cela qui compte le plus. On ne peut résumer une culture a quelques interviews, aussi éclairé soient ils, d'une heure et demi. Certes, le réalisateur ne propose pas que cela et approfondi son analyse en recoupant les dires des intervenants avec ses connaissances et une bonne analyse de fond des différentes composantes, controversés ou non, du metal. Comme il le dit en fin de reportage, son but était de mettre en avant les fans et d'expliquer leur passion, ce qu'ils sont, ce qui les rapproche et ce qui les définit comme des fans de metal. Metalleux, ce terme a la conssonance pachydermique et stupide est pourtant une source de fierté pour bon nombre d'individus, jeune et moins jeune, et est sujet a diverses interprétations dans la vie de chacun, mais qui se recoupent en des points essentiels qui sont bien exposés dans ce reportage.
Gage de qualité, un des guitaristes (ou était ce le batteur ?) de Lamb of God avait déclaré vis a vis du reportage qu'il l'avait montré a ses parents pour leur expliquer clairement ce qu'était sa musique et cette culture qui devait, comme pour la plupart des parents, leur echapper comme unTGV lancé sur une piste de ski. Peut être était ce là aussi le but du réalisateur. De faire en sorte d'expliquer et de prouver a tout ceux qui n'avaient jamais cherché a comprendre et a respecter que tout ce cirque étrange et brutal avait un sens et n'était pas un résidu de rebellion adolescente mais une culture véritable avec des racines et un avenir. A headbanger's journey, pris aussi dans cette perspective, répond efficacement et succintement aux grandes questions posés par le genre, et cela sans ridiculiser trop les adversaires afin de ne braquer personne. Une bonne heure et demi de bonne humeur consensuel qui adoucit donc les moeurs et m'a laissé avec un sourire satisfait d'avoir enfin put voir un reportage qui m'était adressé et justifié tout ce que je pensais sur ce genre qui a fait de moi ce que je suis et me permet de continuer a me défoncer le cou du soir au matin.
Metal - A headbanger's journey (en VO nons sous titré, mais en entier, sur Google video)
LoG - In
Ouuh il fait des jeux de mots tellement malin. Pendez le haut et court mes amis pour cette offence gravissime. Moi je m'en vais vous compter mon interêt pour Lamb of God car je n'ai que ça a faire pour le moment, car je n'écris pas assez, et aussi car je ne veux pas voir ce blog ne servir a rien. C'est bien d'avoir des ressources diverses et variés et de raconter a ses amis que l'on écrit beaucoup. Mais si c'est juste pour faire de l'esbrouffe, les efforts retombent aussi bas que le front des poseurs de base. Et je ne laisserais pas cela arriver. Plutôt crever.
C'est une attitude de metalleux que celle ci de ne pas vouloir que son honneur soit entaché pour une raison ou pour une autre et c'est aussi l'attitude que déploie Lamb of God dans sa musique. Une musique de guerrier parti vers la victoire avec le regard porté vers l'horizon et respectueux de l'adversaire.
Pour moi, et je le pense sincérement même si cela doit paraître stupide pour quelqu'un d'extérieur a toute cette culture, le Metal est une musique de guerrier. Les cheveux longs, la bière que l'on brandi vers le ciel pour saluer les camarades, les barbes et la violence. L'ego mais le respect des amis. Le sentiment de communité. Ce sont des attitudes propre a d'autres cultures mais peu peuvent se targuer d'une masculinité si affirmé et d'une vision banalisé de la violence. Les groupes encouragent le public a bouger plus, a se rentrer dedans mais a se respecter. Franchement, je ne vois que des arguments en faveur de cette analogie, hormis bien sur que le metalleux n'a pas d'armes sur lui quand il va au concert et ne mène un combat contre personne. Tout est dans l'attitude de défis que maintien le fan de metal à l'egard du reste du monde qui n'a que raillerie et moquerie a l'égard de cette culture.
Lamb of God, après avoir pourtant signé sur un important label, a conservé cette même attitude qui les rend si proche de Pantera mais aussi finalement de tout les groupes de metal de première division qui peuvent être facilement raccroché au culte de la guitare gorgé de distorsion sans ajouté a cela un penchant pour un mouvement plus précis. Car si tout ce qui a une guitare suffisament lourde peut être traité comme faisant partie du millieu metal, tout ce qui est Metal n'a pas les mêmes valeurs (bien que l'extérieur pourraient permettre de steréotyper tout cela dans le même sac).
Héritier du thrash et des excès vocaux du death et du hardcore, Lamb of God ne porte plus ses influences aussi haut qu'auparavant et a trouvé son identité propre tout en ne sacrifiant pas la qualité des chansons et leur efficacité sur le terrain de jeu qui compte le plus dans ce millieu, la scène. Si l'oreille est attiré par la musique, elle sera curieuse de découvrir le groupe avec son énergie, ses amplis poussé a un volume déraisonnable et de participer au carnage encouragé par le charismatique Randy Blithe. L'attitude de ce dernier fait beaucoup pour l'attitude du groupe. On pourra reprocher a sa voix d'être trop guttural et de partir dans trop de direction, grave ou aigus, mais les textes et l'attitude, la conviction même, qui sort de sa bouche appuie fermement sa place de chanteur parfait pour un groupe qui fleurte aujourd'hui avec un succès de plus en plus important. Vous pourrez toujours attribué le titre de prochain grand groupe de metal a Mastodon, il y a aura toujours, aussi longtemps que le groupe vivra, Lamb of God derrière eux pour clamer ce titre.
Musicalement plus extrême, pas assez pour les fans de l'underground, trop pour tout ceux qui se satisfaissent de leur radio, Lamb of God a acquis une ampleur commercial et artistique que je n'aurais jamais révé en faisant tourner, avec emerveillement et engouement, leur premier album, New american gospel. Un des seuls groupes dont j'ai tellement aimé l'album qu'il a fallut que je me le repasse une seconde fois a la suite (et cela fut aussi vrai pour As the palaces burn) pour satisfaire mon enthousiasme. Un moment devenu legendaire dans mon esprit et qui décrit bien mon interêt pour ce groupe. Quel que fut la période, j'ai apprecié Lamb of God pour ses chansons et non pour la violence de sa musique. Certes, le groupe n'est pas avart en gros riffs, mais il n'y a pas que cela. Ce qui compte finalement le plus pour qu'un album est un impact aussi massif sur une scène, ce sont les chansons et leur cohérence. L'impact ne sera pas aussi fort si l'album n'était pas aussi dense et que les arrangements n'étaient pas aussi bon. Et Lamb of God ne serait pas le groupe qu'il est aujourd'hui si ils n'était qu'un groupe de metal parmis tant d'autres.
Wednesday, June 20, 2007
Besoin ... écrire ... vite
Ce qui va suivre est une conversation intérieur. Si vous ne situez pas du tout de quoi je veux parler, ce n'est pas grave, je pourrais vous expliquer plus tard, mais écrire, je dois.
Je n'arrive pas à me sortir de l'esprit que je dois plus injecter ma culture metal dans mes écrits. Trouver ce que je pense être le metal en tant que culture, le définir clairement comme je le perçois et transformer cette part de moi même dans un monde, des personnages. Pas un enchainement de clichés mais une vision tel que je la conçois, enchassé dans les visions metallique de la société.
Le Metal, comme tout genre musical, est une culture complexe avec des images différentes mais une sensiblité propre. En lisant cet interview de ce critique rock, je me rend compte a quel point la culture rock est aujourd'hui considéré comme valide et appartenant aux autres révolutions musicale. La culture Metal par contre est méconnus et généralement raillé par tout ceux qui entendent le mot. Je ne vais pas me lancer dans une diatribe anti culture pop et anti journaleux prétentieux enrobbé de leur héritage soixante huitard, mais je pourrais.
Je pourrais.
Non, je ne le ferais pas, autre chose a foutre que de gueuler contre un écran avec des mots qui ne sortiront pas de là pour frapper qui de droit.
Par contre il faut vraiment que je réussise a trouver ce coté de mon écriture. C'est là peut être la clé de l'originalité de ce que je veux insuffler a mes écrits. Ce moyen de faire une rupture net entre ce que je lis et ce que je veux écrire.
Pelecanos a trouvé le truc car il place ses histoires en plein dans la culture noire américaine et emploi des références musicales pour surligner les émotions des personnages et ce qu'ils ressentent.
Le problême, en ce qui me concerne, c'est le manque de respectabilité qu'a mon genre musical de prédilection et le fait que j'ai encore honte, oui, honte, le mot est fort mais il convient malheureusement, d'exposer ses références dans un contexte romanesque.
Peut être parce que le Metal est stupide de nature et que je me vois mal écrire quelque chose de sérieux autour des symagrés clownesque de certains crétins peinturlurés.
Mais pourtant, il y a de la matière, et la culture rock est tout aussi prétentieuse et stupide.
La culture soul par contre, c'est la classe.
Mais le tout est de trouver un angle esthétique qui ne soit pas embrouillé dans des détails mais qui fasse ressortir l'émotion propre a cette musique. Et puis merde, j'écoute Psycroptic (death technique australien de malade) et je ne me sens pas d'humeur violente pour autant. Pourquoi mes personnages devraient ils percevoir tout cela d'une autre manière ?
En fait, ma grosse crainte, c'est celle de ne pas être compris a cause du peu de connaissance musicale qu'auront forcement mes lecteurs vu le peu de reconnaissance public qu'a ce genre.
Mais finalement, quand je lis du Pelecanos, même si je situe les groupes, ce n'est probablement pas le cas de la majorité de ses lecteurs. Lui, me parle, mais il se parle surtout a lui même, et pas au lecteur. Il se fait comprendre car il écrit bien mais son but n'est pas de faire découvrir. Il décrit juste la situation, l'illustre et use des bonnes références et des bons mots pour créer la bonne atmosphère.
Il faut juste que je trouve l'angle d'approche pour me faire comprendre et me satisfaire tout en employant ce que je pense, ce que je sais et ce que j'ai toujours voulu transmettre. Mon amour de la musique et des émotions fortes tels que je les ressent et tel que j'aimerais les voir chez les individus qui habitent les mots que je tape.
Je n'arrive pas à me sortir de l'esprit que je dois plus injecter ma culture metal dans mes écrits. Trouver ce que je pense être le metal en tant que culture, le définir clairement comme je le perçois et transformer cette part de moi même dans un monde, des personnages. Pas un enchainement de clichés mais une vision tel que je la conçois, enchassé dans les visions metallique de la société.
Le Metal, comme tout genre musical, est une culture complexe avec des images différentes mais une sensiblité propre. En lisant cet interview de ce critique rock, je me rend compte a quel point la culture rock est aujourd'hui considéré comme valide et appartenant aux autres révolutions musicale. La culture Metal par contre est méconnus et généralement raillé par tout ceux qui entendent le mot. Je ne vais pas me lancer dans une diatribe anti culture pop et anti journaleux prétentieux enrobbé de leur héritage soixante huitard, mais je pourrais.
Je pourrais.
Non, je ne le ferais pas, autre chose a foutre que de gueuler contre un écran avec des mots qui ne sortiront pas de là pour frapper qui de droit.
Par contre il faut vraiment que je réussise a trouver ce coté de mon écriture. C'est là peut être la clé de l'originalité de ce que je veux insuffler a mes écrits. Ce moyen de faire une rupture net entre ce que je lis et ce que je veux écrire.
Pelecanos a trouvé le truc car il place ses histoires en plein dans la culture noire américaine et emploi des références musicales pour surligner les émotions des personnages et ce qu'ils ressentent.
Le problême, en ce qui me concerne, c'est le manque de respectabilité qu'a mon genre musical de prédilection et le fait que j'ai encore honte, oui, honte, le mot est fort mais il convient malheureusement, d'exposer ses références dans un contexte romanesque.
Peut être parce que le Metal est stupide de nature et que je me vois mal écrire quelque chose de sérieux autour des symagrés clownesque de certains crétins peinturlurés.
Mais pourtant, il y a de la matière, et la culture rock est tout aussi prétentieuse et stupide.
La culture soul par contre, c'est la classe.
Mais le tout est de trouver un angle esthétique qui ne soit pas embrouillé dans des détails mais qui fasse ressortir l'émotion propre a cette musique. Et puis merde, j'écoute Psycroptic (death technique australien de malade) et je ne me sens pas d'humeur violente pour autant. Pourquoi mes personnages devraient ils percevoir tout cela d'une autre manière ?
En fait, ma grosse crainte, c'est celle de ne pas être compris a cause du peu de connaissance musicale qu'auront forcement mes lecteurs vu le peu de reconnaissance public qu'a ce genre.
Mais finalement, quand je lis du Pelecanos, même si je situe les groupes, ce n'est probablement pas le cas de la majorité de ses lecteurs. Lui, me parle, mais il se parle surtout a lui même, et pas au lecteur. Il se fait comprendre car il écrit bien mais son but n'est pas de faire découvrir. Il décrit juste la situation, l'illustre et use des bonnes références et des bons mots pour créer la bonne atmosphère.
Il faut juste que je trouve l'angle d'approche pour me faire comprendre et me satisfaire tout en employant ce que je pense, ce que je sais et ce que j'ai toujours voulu transmettre. Mon amour de la musique et des émotions fortes tels que je les ressent et tel que j'aimerais les voir chez les individus qui habitent les mots que je tape.
Tuesday, May 01, 2007
Pub gratuite pour mp3 blog du même tonneau
Un peu de promotion rapide pour un très mp3 blog allemand tenu par un webzinneur efficace qui post de petites chroniques d'albums et de groupes peu reconnu. Majoritairement metal, il y a de quoi se mettre du son sous la dent quand on est en manque puisque chaque chronique est accompagné d'un mp3. Le dernier split de Antigama avec Third Degree et un autre groupe de grind polonais y est chroniqué et le mp3 est a prendre de toute urgence. Parait il moins jazz que l'album a venir sur Relapse, Resonance, c'est tout de même un vrai bonheur d'entendre un peu de son nouveau de la part de ce groupe qui continue de monter comme non seulement une valeur sur de la scène grind mais aussi un groupe d'exception.
Invisibles Oranges
Invisibles Oranges
Sunday, April 29, 2007
Moi aussi j'ai écouté Linkin Park fiston.
J'ai suivis la mode du néo metal avec la ferveur d'un adolescent gonflé aux hormones qui croit voir des amis dans des groupes californiens. Identification avec le mode de vie, les problêmes des membres et explosion d'énergie grâce aux riffs gras et simpliste. J'ai fait partie de cette génération et la suivante a embrassé la même mode jusqu'a son épuisement. Là on tombe dans les gosses maigre comme des clous qui se serrent le ventre avec une ceinture blanche argenté et des cheveux ramenés sur le coté gauche pour dissimuler leur oeil. L'oeil qui pleurt car leur copine les a quitté. Ou alors car ils n'ont pas de petite amie. Ou bien ils souffrent pour leurs amis qui n'ont pas encore eu de petites amis. Les variantes sont multiples et je ne suis pas sur de vouloir savoir ce qui amène un être humain à se dire que se coiffer de cette manière va ameliorer son look.
Le metalcore, c'est la marche a suivre. Rajouter une petite voix mélodique sur vos deux riffs gras répétitifs et apprenez a manier assez votre manche pour que de petites notes aigus sortent un peu du lot de temps en temps, et hop, vous aurez une chanson de metalcore. Ce n'est pas compliqué, de toute façon tout est dans le look. Comme le neo metal donc. Mais le neo metal c'est mort. Non ? En théorie seulement.
De ces vagues de groupes clonés a la douzaine ressortent quelques types capable de produire des albums qui satisfairont leur base de fan. Dope continue de tourner inexplicablement. American Head charge promet de sortir un DVD live pour un public réduit mais encore curieux de savoir ce que la machine peut vomir. Taproot a encore une carrière aussi mais se tourne vers le rock indépendant avec assez peu de succès. Etrange pour des musiciens autrefois capable de composer des mélodies pop agréable. Dommage aussi que le chanteur n'ai toujour pas compris que gueuler avec une voix de porc ne convient vraiment que quand l'intensité est suffisante. Lui gueule un petit peu encore avec sa voix chiante et bousille sa ligne mélodique. Faudrait peut être que le reste du groupe lui dise un de ces jours.
Et en plus de tout cela, vous avez Static-X. Static-X. Je les ai bien aimé ceux là. Leur première album était bien foutus et recelait quelques titres différents de la norme Ministry version light. Après on s'embarquait pour un disque beaucoup plus agressif avec un acordage carrement plus lourd mais déjà un membre en moins. Et puis, troisième album, je me desinteresse mais eux continue a courir pour rattraper le succès. Rajout de chant mélodique alors que Wayne Static (pseudonyme) n'arrive pas a tenir plus d'une note différente. Des refrains censé être accrocheur chantés avec une voix monocorde. Je vous laisse imaginer le desastre.
Après cela, je crois qu'ils ont sortis quatrième album mais je ne me souviens plus trop. De toute façon Static-X ne fleurtait plus qu'avec les desastres depuis que leur guitariste récuperer après le première album, et ancien membre de Dope, avait été coincé pour pédophilie. Ah tout de suite ça le fait moins. On ramène les cols roulés et on écrit vite fait un petit mot pour dire du mal du vieux pote de tourné afin de l'éloigner le plus possible. Le premier guitariste refait surface et se rajoute. Le batteur se taille, remplacé par un type, puis un autre. Ce n'est pas Spinal Tap mais c'est du grand spectacle pour tabloid quand même.
Et maintenant, en 2007, alors que même la France acceuille des gamins a frange format playmobile dans ses rues, Static-X continue de sortir un album. Une tête de mort avec un os dans la boucbe et des piques qui ressortent du crâne. Subtilité, quand tu nous tiens. Le nouveau bidule s'appelle Cannibal et tente surement de profiter du retour du metal sur les ondes pour jouer avec un style un peu moins gentillet. Serait ce un retour vers le son du deuxième album ? Pas que je sois vraiment en train de baver d'impatience. Static-X rime maintenant avec tout ce qui a été fait dans le cadre d'une mode qui est resté un peu trop longtemps pour que l'on y voit un interet nostalgique a revenir dessus après si peu de temps.
Ah, peut être que dans quelques années j'irais rechercher des albums de Papa Roach et je me dirais que je n'étais pas si con. Mais, non, je ne suis pas encore sénile, alors vous m'excuserez mais je garde encore mon temps libre pour privilegier de bons albums. Cela ne m'empeche tout de même pas de donner quelques instants de mon temps pour ces bon vieux Static-X. Je satisfait ma curiosité sur leur page myspace et découvre donc le nouveau produit disponible sur les ondes. C'est un single ? J'ai du mal a le croire. C'est l'accroche ça ? Le petit riffs simplet placé sur une rythmique binaire enregistré sur guitar pro ? Pas assez de financement pour l'album, tout dans le marketing et dans les photos, alors on enregistre comme on peut. Ah si, un lead un peu plus dynamique. Passer deux secondes il se répète cinq ou six fois et puis s'en va. Pfiou, quel innovation !
Je ne vous mets pas en garde, vous êtes déjà au courant. Static-X est de retour. Vous ne laisserez pas pieger de toute façon, le single ne vous accrochera pas. Mais je me pose quand même la question. Comment un groupe avec un petit peu de talent ne peut pas réfléchir assez longtemps pour sortir un album un peu plus honnête. Oh oui, le bénéfice du doute, le reste n'est peut être pas aussi minable. Pardon de présumer de la qualité mais je ne pense pas avoir besoin de vérifier un peu plus. Un numéro dessiné par Rob Liefeld est mauvais par définition. Un album de Static-X, voir même de neo metal pur et dur, en 2007, suit la même logique. Alors comment mettre de l'argent là dedans. Pas quand on est fan, mais quand on a un label a faire tourner ? Pourquoi donner une chance de plus a ces loosers ? Car ils vous ont donné de la coke ? Car ils ont un air de chien battus ? Car il y a encore un public pour eux ? Oui. Il y en a encore un.
La détermination ça paye. Le neo metal n'est plus a la mode alors on se distingue en allant voir les vieux de la vieille. Ils ont pris du galon dans l'inconscient des mômes. Des idoles encore ? Non, surement pas. Pas pour tout le monde. Les cheveux dressés a la verticale de Wayne Static n'impressionne plus depuis des lustres. Mais le gimmick est là. Static-X et ses riffs Ministry light, son chanteur bougeant de droite a gauche de manière robotique. Sa voix monocorde. Oh et les cheveux bien sur. Static-X est le caniche a poil court du neo metal. On aime a le voir de temps en temps car on peut leur filer des coups de pieds. Les fans quant a eux s'insurgeront comme si on leur reprenait la bastille. Un symbole de plus. Je m'arrête là dans mon analyse et vous laisse a votre imagination. Une mode, basé sur rien, qui provoque l'imagination, se construit un mythe et une réputation et continue de rameuter des fans. Comme en France avec nos vielles idoles yéyés censé representer la crème de la créativité à la française.
Static-X sur myspace
Le metalcore, c'est la marche a suivre. Rajouter une petite voix mélodique sur vos deux riffs gras répétitifs et apprenez a manier assez votre manche pour que de petites notes aigus sortent un peu du lot de temps en temps, et hop, vous aurez une chanson de metalcore. Ce n'est pas compliqué, de toute façon tout est dans le look. Comme le neo metal donc. Mais le neo metal c'est mort. Non ? En théorie seulement.
De ces vagues de groupes clonés a la douzaine ressortent quelques types capable de produire des albums qui satisfairont leur base de fan. Dope continue de tourner inexplicablement. American Head charge promet de sortir un DVD live pour un public réduit mais encore curieux de savoir ce que la machine peut vomir. Taproot a encore une carrière aussi mais se tourne vers le rock indépendant avec assez peu de succès. Etrange pour des musiciens autrefois capable de composer des mélodies pop agréable. Dommage aussi que le chanteur n'ai toujour pas compris que gueuler avec une voix de porc ne convient vraiment que quand l'intensité est suffisante. Lui gueule un petit peu encore avec sa voix chiante et bousille sa ligne mélodique. Faudrait peut être que le reste du groupe lui dise un de ces jours.
Et en plus de tout cela, vous avez Static-X. Static-X. Je les ai bien aimé ceux là. Leur première album était bien foutus et recelait quelques titres différents de la norme Ministry version light. Après on s'embarquait pour un disque beaucoup plus agressif avec un acordage carrement plus lourd mais déjà un membre en moins. Et puis, troisième album, je me desinteresse mais eux continue a courir pour rattraper le succès. Rajout de chant mélodique alors que Wayne Static (pseudonyme) n'arrive pas a tenir plus d'une note différente. Des refrains censé être accrocheur chantés avec une voix monocorde. Je vous laisse imaginer le desastre.
Après cela, je crois qu'ils ont sortis quatrième album mais je ne me souviens plus trop. De toute façon Static-X ne fleurtait plus qu'avec les desastres depuis que leur guitariste récuperer après le première album, et ancien membre de Dope, avait été coincé pour pédophilie. Ah tout de suite ça le fait moins. On ramène les cols roulés et on écrit vite fait un petit mot pour dire du mal du vieux pote de tourné afin de l'éloigner le plus possible. Le premier guitariste refait surface et se rajoute. Le batteur se taille, remplacé par un type, puis un autre. Ce n'est pas Spinal Tap mais c'est du grand spectacle pour tabloid quand même.
Et maintenant, en 2007, alors que même la France acceuille des gamins a frange format playmobile dans ses rues, Static-X continue de sortir un album. Une tête de mort avec un os dans la boucbe et des piques qui ressortent du crâne. Subtilité, quand tu nous tiens. Le nouveau bidule s'appelle Cannibal et tente surement de profiter du retour du metal sur les ondes pour jouer avec un style un peu moins gentillet. Serait ce un retour vers le son du deuxième album ? Pas que je sois vraiment en train de baver d'impatience. Static-X rime maintenant avec tout ce qui a été fait dans le cadre d'une mode qui est resté un peu trop longtemps pour que l'on y voit un interet nostalgique a revenir dessus après si peu de temps.
Ah, peut être que dans quelques années j'irais rechercher des albums de Papa Roach et je me dirais que je n'étais pas si con. Mais, non, je ne suis pas encore sénile, alors vous m'excuserez mais je garde encore mon temps libre pour privilegier de bons albums. Cela ne m'empeche tout de même pas de donner quelques instants de mon temps pour ces bon vieux Static-X. Je satisfait ma curiosité sur leur page myspace et découvre donc le nouveau produit disponible sur les ondes. C'est un single ? J'ai du mal a le croire. C'est l'accroche ça ? Le petit riffs simplet placé sur une rythmique binaire enregistré sur guitar pro ? Pas assez de financement pour l'album, tout dans le marketing et dans les photos, alors on enregistre comme on peut. Ah si, un lead un peu plus dynamique. Passer deux secondes il se répète cinq ou six fois et puis s'en va. Pfiou, quel innovation !
Je ne vous mets pas en garde, vous êtes déjà au courant. Static-X est de retour. Vous ne laisserez pas pieger de toute façon, le single ne vous accrochera pas. Mais je me pose quand même la question. Comment un groupe avec un petit peu de talent ne peut pas réfléchir assez longtemps pour sortir un album un peu plus honnête. Oh oui, le bénéfice du doute, le reste n'est peut être pas aussi minable. Pardon de présumer de la qualité mais je ne pense pas avoir besoin de vérifier un peu plus. Un numéro dessiné par Rob Liefeld est mauvais par définition. Un album de Static-X, voir même de neo metal pur et dur, en 2007, suit la même logique. Alors comment mettre de l'argent là dedans. Pas quand on est fan, mais quand on a un label a faire tourner ? Pourquoi donner une chance de plus a ces loosers ? Car ils vous ont donné de la coke ? Car ils ont un air de chien battus ? Car il y a encore un public pour eux ? Oui. Il y en a encore un.
La détermination ça paye. Le neo metal n'est plus a la mode alors on se distingue en allant voir les vieux de la vieille. Ils ont pris du galon dans l'inconscient des mômes. Des idoles encore ? Non, surement pas. Pas pour tout le monde. Les cheveux dressés a la verticale de Wayne Static n'impressionne plus depuis des lustres. Mais le gimmick est là. Static-X et ses riffs Ministry light, son chanteur bougeant de droite a gauche de manière robotique. Sa voix monocorde. Oh et les cheveux bien sur. Static-X est le caniche a poil court du neo metal. On aime a le voir de temps en temps car on peut leur filer des coups de pieds. Les fans quant a eux s'insurgeront comme si on leur reprenait la bastille. Un symbole de plus. Je m'arrête là dans mon analyse et vous laisse a votre imagination. Une mode, basé sur rien, qui provoque l'imagination, se construit un mythe et une réputation et continue de rameuter des fans. Comme en France avec nos vielles idoles yéyés censé representer la crème de la créativité à la française.
Static-X sur myspace
Friday, April 20, 2007
Here comes the Mastodon
Ca m'etonne moi même de voir a quel point je peux aimer Mastodon pendant un moment et puis délaissé leurs albums jusqu'a ce que je me demande comment cela se fait que j'ai put en écouter autant. C'est positif en même temps vu que je ne me lasse pas d'entendre les albums et que j'apprecie maintenant beaucoup leur deuxième album, "Leviathan", alors que je ne lui trouvais que des défauts il y a moins d'un an. Mais peut être est ce aussi due au fait que Mastodon est un groupe très populaire et qu'il m'échappe un peu. Comme une entité que le monde entier possederait, sans critère d'appartenance a une classe particulier, rendant le groupe moins attirant car moins personnel. Les personnes qui écoutent Meshuggah ou Ulver ont beaucoup en commun musicalement finalement. Les fans de Mastodon par contre sont dispersés dans des genres très différents. Même des lecteurs de rock and folk peuvent écouter Mastodon ! La honte suprême pour un metalleux se targuant de dire merde même a la presse metal française en lisant les concurrents outre atlantique. Mastodon ne m'appartient plus. Voilà la vérité.
A la sortie de "Remission" je me souviens encore avoir entendu parler du groupe comme d'un petit trésor caché. Un quatuor a la musique interessante déguisé derrière une magnifique pochette très personnel. Je me souviens encore du moment ou j'ai trouvé ce fameuse albums dans les bacs de Jussieu Music en fouillant en compagnie d'un pote. J'avais pris le disque, était charmé par la pochette et me suis peut être même dit que si l'album n'était pas bon j'avais tout de même un très beau disque en ma possession. De toute façon, en même temps j'avais déniché un album de Supermachiner, un side project de Jacob Bannon de Converge, alors le groupe inconnu était partis dans mon sac sans que ce soit la star de la journée. En rentrant j'avais placé le Roi de la soirée dans ma chaine hi fi et après avoir éteint les lumières je m'étais allongé en position foetale sur mon lit pour profiter de la musique de Supermachiner. Le deuxième disque était mis a la suite sur la platine mais je préférais d'abord me passer ce petit trésor rare avant de passer a mon autre découverte. Très bon album que ce disque de Supermachiner soit dit en passsant, le genre de chose que l'on peut se targuer d'avoir entendu une fois dans sa vie. Très ambiant, inquiétant même et original. L'album avait finis, m'avait marqué et laissé le souffle coupé sur mon lit douillet. Je reprenais lentement mes esprits quand soudain le premier riff se dégagea avec violence de mes enceintes pour me sortir de mon errance.
Qu'est ce que ... ? A peine avais je eu le temps de me reprendre que je réalisais ce qui était dans ma chaine hi fi. Ce fameux deuxième album, le disque de ce groupe au nom déjà marquant, Mastodon. Je ne sais plus trop ensuite si j'ai pris conscience de l'immensité de la bestiole que j'avais alors découvert. Je ne crois pas avoir écouté tout le disque sur le coup en fait. Mais les souvenirs vivace que j'ai par contre de mes écoutes de l'album sur mon balladeur cassette restent par contre encore bien gravés dans mon esprit. En marchant dans le hall d'un étage de ma fac, la ligne mélodique envoutante de "Trainwreck" s'imprimant dans mon corps, ou le premier commentaire d'un pote a qui j'ai plus tard donné mon disque quand je l'ai racheté avec l'édition DVD, "Mastodon, c'est le seul groupe qui a le droit de s'appeler comme ça". Beaucoup de souvenir heureux sont associés a cet album et bien que je ne pense pas pouvoir le créditer d'une grande influence dans mes gouts musicaux, c'est un album qui m'a marqué a une époque et est synonyme de beaucoup de bons moments. C'était aussi mon groupe. Pas encore très connus, victime d'un succès confidentiel, chaque mention du groupe dans les pages d'un magazine me rechauffait le coeur. Oui, le monde prenait conscience de la qualité de ce groupe. Enfin, les gens allait les entendre.
Et puis le deuxième album parut, et sans même que j'eu a convaincre grand monde, la presse entière et les fans se ruèrent vers le phénomène pour se les approprier. Mastodon était devenu un véritable groupe, un profil de réussite parfaite où la presse avait fait son travail en parlant méthodiquement et en des termes assez élogieux pour que tous se passent le mots et acceuillent le monstre pour que la mystique grandisse. L'album en lui même était très bon mais il ne me convint pas. Les riffs restaient, chacun possédant les marques de qualité qui font d'un album plus qu'une collection de chanson mais surtout un événement peu commun, un disque de l'année. Le monstre n'était donc plus le mien et il naviguait sans que je puisse rien y faire. Les chansons du première album me restaient encore et elles hantaient aussi mes souvenirs en écoutant ce deuxième album. Plus direct, plus mélodique, moins menacant. Le monstre avait crée son mythe et pouvait maintenant être connu de tous. Les riffs titantesque et gresillant comme des crocs sur la surface d'une caverne, près a s'extraire de l'ombre, était maintenant pleinement exposés a la vue de tous et n'effrayait plus et me transcendait moins. J'ai encore, en écrivant maintenant, un petit problême vis à vis de "Leviathan". Il me plait, il est indubitablement très bon, mais ne me convient pas autant que le premier opus.
Et cela, alors que le petit dernier, l'album de la consecration médiatique qui auraient put achever la crédibilité du groupe en le rendant victime de tout les cris de dégout des fans de la première heure, me plait plus et n'affaiblit pas leur statut. Mieux encore, Mastodon s'affirme et reste sur toutes les lèvres des journalistes, contaminant l'esprit des autres magazines pour les rendre les nouveaux "sauveurs du Metal". La formule typique de la presse rock cherchant a se justifier quand les cris de victoire deviennent trop fort et percent les oreilles des lecteurs. Le Metal n'a jamais eu besoin d'être sauvé, mais ce n'est pas grave, le groupe ne perd pas son calme et apparait toujours souriant sur les photos. Jetez donc un oeil aux photos de Ryan Russel, sur son site officiel, quand il les a accompagné en tournée, ont peut voir derrière les sourires ou les poses scénique toute l'honneteté des premiers jours dans un quatuor qui étend maintenant son registre musical au terme envié par les amateurs de rock plus intelligent que groovy : le rock progressif. Celui qui rime avec King Crimson et Rush, Yes et Camel, tout ces noms mythiques inscrit sur des vynils de collectionneur qui hantent les oreilles des convertit comme des experiences mystique. "Blood mountain" est maintenant insrit dans cette liste comme un digne héritier de ses influences. Aujourd'hui digéré et près pour partir encore plus loin a l'aventure, le bateau vogue pourtant sur des eaux turbulente mais maintient son cap grace a quatre musiciens talentueux. Le monstre m'échappe encore mais je le rattrape maintenant. En fait, ce n'est pas le groupe qui devait revenir vers moi, mais moi qui devait finir par les reconnaitre de nouveau comme les miens tel des fils prodigue partit avec fierté sur les routes mais revenus encore plus riche qu'en partant.
Mastodon on myspace
Monday, March 19, 2007
Tuesday, January 30, 2007
Hide your Daughter
Hide Your Daughter - Myspace
Ken Mode n'est déjà pas très connus alors imaginé le destin de ce side project. Rien de bien incroyable, en comparaison avec leur projet principal, mais de bonnes chansons tout de même.
Ken Mode n'est déjà pas très connus alors imaginé le destin de ce side project. Rien de bien incroyable, en comparaison avec leur projet principal, mais de bonnes chansons tout de même.
Whitechapel
Whitechapel - Myspace
Le deathcore est a la mode est bon nombre de groupe le pratique. Sympathique et moshisant a souhait, le genre de sons brutaux que l'on aime se mettre entre les oreilles.
Le deathcore est a la mode est bon nombre de groupe le pratique. Sympathique et moshisant a souhait, le genre de sons brutaux que l'on aime se mettre entre les oreilles.
Sunday, January 21, 2007
Burst - the Awakening
Quand ils reçurent une récompense, du type Grammy Award, dans leur pays natale, c'est à dire la Suède, le bassiste de Burst déclara qu'il était ravis de savoir que les cinq personnes qui avaient achetés leur dernier album étaient dans le jury. Ah ah ah. Très drôle Jesper. Mais c'est vrai, Burst n'est pas un groupe si connus que ça. Est ce le trajet trop normal de ces cinq jeunes musiciens qui ont d'abord voulut rentrer dans le monde du hardcore en recopiant leurs idoles avant de progressivement trouver leur son ? Ou est ce le fait que leur son est maintenant trop personnel pour que plus de gens s'identifient avec leur travail ? Décrit comme étant un groupe de metalcore, un terme insultant de nos jours, Burst n'est en fait pas un simple mélange de deux genres mais une concentrée de créativité multiplié par cinq paires de mains qui s'agitent sur leurs instruments tout en laissant les uns et les autres respirer suffisamment.
Burst n'est pas pour autant une révolution sonore, même si ils ont encore tout le temps de nous emerveiller encore plus, mais c'est une source de plaisir que d'entendre avec quelle facilité chacuns reussissent à synthetiser leurs influences en ajoutant une dose d'énergie aux moments les plus lancinants ou en aloudissant juste comme il faut les guitares ou le rythme pour que les voix prolongent l'emotion ainsi crée. Trois voix agissent de concerts par ailleurs afin de procurer exactement le timbre necessaire a une ligne mélodique ou accentuer par un cri guttural un riff un peu plus lourd que la moyenne. Rien n'est prévisible, les mélodies s'envolent et ne retombent pas. Elles restent figer tout en haut et s'enrichissent de milles contours plus ou moins energique ou apaisants. La qualité d'un album se juge par sa capacité à surprendre et évoquer toujours plus de paysages et d'émotions au fur et à mesure des écoutes.
Des écoutes ou une facette nouvelle se dévoile alors que l'on prête une oreille plus attentive a un passage que l'on avait oublié ou qui avait été étouffé par un autre instruments plus mis en avant à ce instant précis. Lors d'un interview, un des membre expliquait que leurs chansons se composaient toujours en répétition à partir d'improvisations. Or, quand autant d'éléments arrivent à se mettre en place sans se gener les uns les autres, on peut decemment parler de moments magiques, de chance, ou de talent. L'évolution pourtant si naturelle qu'a effectué Burst au fur et a mesure de leurs albums n'ont pas trouvés de formule miracle leur permettant de surpasser leurs influences, ils sont simplement allé de l'avant. Car un morçeau comme "It comes into view", ou le crescendo des guitares finit par se rejoindre, après quelques leger coup de cymbales, dans un passage de guitares acoustiques, n'est pas le résultat de la magie mais de l'attention et de la passion des musiciens pour leur propre expression, et uniquement la leur.
Burst - Where the wave broke
Saturday, January 20, 2007
Electro Quarterstaff - Gretzky (Willowtip) 2006
"Who the fuck are you ?" interroge une voix. La réponse ne se fait pas attendre. Une salve de batterie surmonté de trois guitares vient répondre avant qu'un autre sample ne conclut l'introduction avec un simple, "That's who the fuck I am". Ceci est l'introduction de la chanson "The right to arms bears" de l'album Gretzky de Electro Quarterstaff et si vous entendez ce passage et que vous souriez alors la bataille est déjà presque gagné, cet album est pour vous. Orné d'une couverture très cartoonesque ou un Dieu non identifié s'empare d'un bateau, Gretzky a tout de l'album inattendus et imprévisible, tout en étant, sans l'ombre d'un doute, un album de Metal. Avec un grand M. Un grand M de la taille du logo des studios Warner bros mais aussi un grand M de la taille des riffs taillés dans la roche originel. De celles qui fait les grands albums. A peine le premier paragraphe finis que l'on voit déjà les superlatifs s'amonceler pour créer l'effet d'annonce. Difficile pourtant de contenir son enthousiasme quand un disque que l'on fait tourner depuis plusieurs mois continue de nous etonner, de nous faire sourire, de provoquer l'etonnement, et surtout de ravir mes oreilles.
Trois guitares, pas de basse, juste une pédale d'effet pour obtenir un son plus lourd, un batteur et aucun chanteur. Tout ce que ce groupe a à dire, il l'exprime par des riffs de la taille du Dieu de la couverture et avec la force de ce mélange d'ours et de yeti que l'on peut voir sur le disque. Quand on est unique en son genre, ou que l'on a pas de genre, on se crée ses propres mascottes. Et quand on a pas de genre, on pose de sérieux problêmes pour être décrit. Je n'irais pas par quatre chemins, Electro Quarterstaff est le premier groupe de death metal instrumental progressif au monde. Cela ne veut rien dire ? Et bien tant pis, vous allez devoir vous en contentez. Je ne suis pas là pour réduire ce disque a un résumé de quatres mots, je suis là pour vous le mettre entre les oreilles. Il ne reste donc plus qu'a décrire l'indescriptible. Trouvez le moyen, par une métaphore, par une comparaison, par n'importe quoi, de retranscrire par des mots ces enchainements de moments jubilatoires ou les instruments s'affolent et s'agitent de haut en bas du manche. Les mediators volent sur les cordes durant chaque chanson, ça c'est une certitude. Ce disque est obligatoirement le résultat de longues journées de travails acharnés, mais ce n'est pas pour autant un exercice de style gratuit ou une occasion pour quatres egocentriques de séduire les filles avec leurs gros manches.
En fait, autant décrire cette musique parce qu'elle n'est pas. Bien que technique, Gretzky n'est pas un album pretentieux. Bien que complexe, le groove ne manque jamais a aucun instant. Tel un recit homérique placés sous le signe de la guitare et de la démesure, Gretzky est le recit de quatres musiciens qui ont un jour décidé de placer leurs efforts dans une musique complexe et terriblement jouisive où il pourrait faire sourire les passionnés de musique anti conformiste autant que les nostalgiques d'une époque ou l'on découvrait encore chaque jours de nouveaux sons tellement agressifs mais tellement originaux. Placé au millieu d'une plaque tournante entre la tradition metallique et la progression constante vers un horizon, la musique contenu sur ce morçeau de plastique est avant tout épique, majestueuse, puissante mais aussi non sans un humour que j'associe avec les meilleurs moments de la Warner, quand la musique classique était accordés aux débordements de violence et d'absurdités. Gretzky me rappelle ces dessins animés, mais avec des guitares à la place des violons, et une demesure metallique qui rappelle tant de bons souvenirs sans pour autant se fixer sur un groupe ou un style précis. Si il y avait un reproche a faire, il serait incohérent et idiot après tant d'eloges. Ce disque n'est pas parfait pour tout le monde, mais il me convient a ravire.
Electro Quarterstaff - Neckwrecker
Electro Quarterstaff - Titanium overlords
Mike Patton - Multiforme
Introduire le travail d'un seul homme pourrait laisser penser que l'on va juste partir dans un exervice de style visant a vanter les mérites, voir a exagérer, du personnage. Personnage, il devient, en prenant la place centrale d'un seul texte. Ce n'est plus un homme a ce moment là, mais une légende. Le discours se fait savant, on prétend connaitre sans jamais avoir rencontré et on analyse sans même avoir ne serait ce qu'un fait sous la main. Le personnage se prénome Mike Patton et les seuls preuves que je puis apporter pour en faire l'éloge sont ses disques. N'étant pas en possession de la discographie complète de tout ce qu'il a put faire, je m'emploierais a présenter son travail de la manière la plus large qu'il soit afin de donner envie a ceux qui voudront explorer plus ou simplement survoler quelques uns des disques auquels il a collaboré ou qu'il a monté de toute pièce. Patton, un nom mais aussi un adjectif pour des journalistes en manque d'inspiration, est introduit sur la scène musicale internationale par Mr Bungle. Un autre nom, tout aussi légendaire, qui influencera bon nombre de musiciens de secondes zone mais aussi des artistes d'avant garde.
Groupe fourre tout qui ne sait jamais s'arrêter là ou le reste de la population a du mal a commencer, leur discographie est un pied monumental dans tout un ensemble de plat comme le death metal, le ska ou la surf music. Toutefois, avec un groupe aussi peu facile a manipuler et a faire jouer à la radio, ce ne sera pas là que Mike Patton trouvera son entrée dans le monde de la pop music. Faith no More, jeune groupe un peu froutaque aussi, en possession d'un contrat avec un grosse maison de disque, perd son chanteur et trouve en la personne de Patton un nouveau chanteur. Le résultat se nomme the Real thing, c'est un classique, mais aussi une réussite commerciale. Le premier single, "Epic", marque le début d'une carrière qui évoluera ensuite de plus en plus loin des projecteurs pour préférer travailler dans son coin, tranquillement, et sans avoir a s'ennuyer avec ces gens qui pensent encore que l'on peut faire de la bonne musique et vendre beaucoup de disques a monsieur tout le monde. Deux groupes ont donc la chance d'avoir la voix multi forme de Mike Patton a leur micro, et tout deux auront une place décisive dans l'evolution du rock et du metal moderne.
La révolution sonore polarise très vite les opinions et alors que Faith no More tourne en première partie du très consensuel groupe de hard rock, Guns and roses, ils se font huer copieusement tout les soirs ... pour leur grand bonheur. L'humour est une part essentiel de la musique de Faith no More, de Mr Bungle et de tout les albums qui suivront. Prenez sa musique au sérieux mais jamais sans oublier que tout ceci n'est qu'un pied de nez monumental a toutes les conventions. Le bon ton, le savoir vivre, les régles que l'on n'est pas censé trahir, rien ne resiste à l'humour, et encore moins aux besoins de faire de la musique comme Mike Patton l'entend. Vocaliste, dans le sens le plus large du terme, car il use de sa voix comme d'autres jouent avec une table de mixage. Si il faut crier, chuchotter, chanter avec une voix de crooner, reproduire un rythme, imiter un bruit quelconque, tant que cela se place dans un cadre musical, Mike Patton le fera. D'ou la présence de chansons jazz ou funk entre des chansons plus metal où les refrains mielleux sont entre coupés de violent et inquiétant instants soulignés par des nappes de clavier.
Patton n'est pas le seul centre d'interet de tout ces groupes mais son style apporte une dimension que d'autres n'auraient pas permis, faute a un manque de créativité, un manque d'audace, ou un manque au niveau des cordes vocales. Sa voix s'adapte à la musique et comme la musique ne laisse pas les conventions l'apprivoiser, le résultat est d'autant plus original et différent. C'est cet anti conformisme et ce besoin de changement constant qui est la définition du Pattonisme, néologisme barbare que chacun reconnait mais que tout le monde n'apprecie pas. Ainsi, après quatres albums de Faith no More, tous aussi eclectiques les uns que les autres, et trois albums de Mr Bungle, ou le changement de style était radical entre chaque album, Patton commenca sa carrière "solo". Des guillements car Mike Patton est un monstre de collaboration et qu'il ne réalise pas sa musique seul, même si il en est parfois l'unique compositeur. Fantomas, par exemple, comprend trois autres musiciens qui, même si ils ne participent pas a la composition, sont essentiels pour que la musique sortent de la tête et du studio pour être interpreter.
Cependant, sa présence a tellement d'importance qu'elle focalise l'attention même sur des albums ou il ne fait que collaborer (comme Tomahawk ou sa recente collaboration avec le multi instrumentaliste Kaada). En réalité, la personalité de Mike Patton, d'un point de vue extérieur, est bien trop parasyté par sa musique pour que l'on imagine avec un peu d'exactitude ce qu'il est vraiment en tant qu'homme en dehors. Le seul adjectif qui pourrait finalement avoir un peu de pertinence est "passionné". Rien n'est pris a la légère dans la discographie de Mike Patton, aucune pierre n'est laissé de coté pour construire chaque chanson, chaque albums, qui seront la matière première de la route sur laquelle voyage Patton. Sa propre route, en dehors de tout autre attente que son désir de faire de la musique a sa façon. Ce n'est pas un compliment, c'est un fait. Il n'y a pas de complaisance avec le public ou avec les medias dans l'expression artistique d'un homme comme Mike Patton mais il y a toutes les traces d'un artiste complet qui inspire ses contemporains à travers le monde, au delà des frontière musicals et géographiques.
Videos :
Faith no More - Epic
Le single qui a rendu Faith no More populaire et qui a aussi causé une "contreverse" a cause d'un poisson mort à la fin du clip.
Faith no More - Last cup of sorrow
Extrait du dernier album, Album of the year, le clip reprend des scènes marquantes du film "Vertigo" de Alfred Hitchcock.
Mr Bungle - Quote unquote
Premier clip de Mr Bungle pour l'album Disco volante. Le deuxième album, éponyme, sera jonché d'experimentation bruitiste, avant un dernier album, California, orienté surf music.
Fantomas sur Arte
Petit interview de Mike Patton avec des passages lives ou des morçeaux de the Director's cut sont joués. Le commentateur est a flingué mais c'est une vision assez juste de la musique de Fantomas.
Saturday, January 13, 2007
Neurosis - La vie après la déferlante
Neurosis fait partie des groupes dont je possède la majeur partie de la discographie mais que j'écoute très rarement. L'envie d'écouter un album de Neurosis ne fait pas partie de mes priorité. Par contre, le besoin de posseder une trace de leur musique est bien présent a mon esprit. Chaque album fut considéré avec interet et presque immediatement acheté sans plus de débat. Chaque occasion de prendre un album de Neurosis a un prix modique est une opportunité que je ne laisse pas passer. Toute explication logique est a proscrire pour comprendre mon raisonnement. Un album de Neurosis est un album essentiel, un disque tel qu'il n'en existe pas d'autre identique. Un groupe qui a engendré une frénésie depuis leur début dans une veine plus experimental et qui ne cesse de demander une attention toujours plus accrue a tout ceux qui suivent leur carrière. La musique de Neurosis est pourtant de celle qui se cultive dans l'ombre. Pas l'ombre de l'arbre ou d'un lieu oublié. L'ombre du corps. Le silence des cris, les pulsations du coeur, les souffrances de l'âme. Les nevroses. Neurosis evolue dans ce type d'obscurité. Ils évoluent, grandissent, déploient leurs ailes et soulèvent le coeur et l'esprit de l'auditeur pour procurer, par leur cathartie, un flux et un reflux d'emotion comme aucun autre de leurs descendant ne le reussis encore.
the Eye of every storm est un album identique a la carrière du groupe. Lent, ses pulsations se propagent au poux de l'auditeur et le fait respirer en rythme avec chaque vibrations de la batterie et avec chaque note. Il n'y a jamais rien de fondamentalement technique dans un album de Neurosis. Expliquer ce que l'on ressent à l'écoute de cet album est aussi aisé qu'expliquer la logique dans la psychologie. L'esprit n'a de sens que pour l'esprit. La musique de Neurosis n'a de sens que quand elle vous touche. Si je prend attention a un son en particulier, une note qui ressortirait de l'ordinaire, j'en oublie le jeu des instruments qui l'accompagne. A partir de ce moment là, le charme disparait, et l'on perd ce lien privilegié qui se constitue naturellement avec les vibrations des cordes et des peaux une fois le début de la première chanson. Mais revenez en arrière, observez la masse au lieu des vaguelettes, et vous verrez la deferlente d'emotion prendre forme au dessus de vous. Elle vous englobera, et ne partira pas de votre esprit que quand vous courrerez vous mettre a l'abris. A l'abri dans votre propre tête. Mais aussi douloureuse soit elle, la vague apporte aussi la purification. C'est elle qu'il faut affronter pour que l'emotion sorte de vous et s'exprime librement.
Ecouter un album de Neurosis n'est pas l'equivalent d'une thérapie mais l'expression artistique a sa conclusion logique. Que la musique vous affecte ou non, il n'y a pas de doute a avoir quand a la sincérité des musiciens. Pas quand le jeu si classique de la prostitution des artistes au plus offrant est refusé sans ecquivoque et sans même un regret. L'entité Neurosis forme un monde bien étrange et ce n'est pas un hasard si leur side project principal se nomme Tribes of Neurot. Le groupe évolue comme une tribu, dans une atmosphère ritualisé, la mutation est effectué entre chaque album par un travail collectif et jamais individualiste. Il y a beaucoup a dire sur un groupe qui inspire de tels sentiments. Et cela de la part d'un observateur irrégulié de la puissance magique de ces hommes. Si un groupe crée une effervescence, est a l'origine d'une telle dévotion, et auréolé d'un aura de toute puissance et de fragilité aussi résistant qu'aucun journaliste n'oserait le remettre en question, c'est que quelque chose est a l'oeuvre. Et si ce ne sont les dollars qui parlent, peut être est ce le coeur ? La reconnaissance d'une oeuvre sans pareille et le respect d'une légende en perpetuel mouvement. Vers quel destination ? Y'a t'il besoin d'une fin, alors que la musique et la création sont des fins en soient.
Neurosis - Burn
the Eye of every storm est un album identique a la carrière du groupe. Lent, ses pulsations se propagent au poux de l'auditeur et le fait respirer en rythme avec chaque vibrations de la batterie et avec chaque note. Il n'y a jamais rien de fondamentalement technique dans un album de Neurosis. Expliquer ce que l'on ressent à l'écoute de cet album est aussi aisé qu'expliquer la logique dans la psychologie. L'esprit n'a de sens que pour l'esprit. La musique de Neurosis n'a de sens que quand elle vous touche. Si je prend attention a un son en particulier, une note qui ressortirait de l'ordinaire, j'en oublie le jeu des instruments qui l'accompagne. A partir de ce moment là, le charme disparait, et l'on perd ce lien privilegié qui se constitue naturellement avec les vibrations des cordes et des peaux une fois le début de la première chanson. Mais revenez en arrière, observez la masse au lieu des vaguelettes, et vous verrez la deferlente d'emotion prendre forme au dessus de vous. Elle vous englobera, et ne partira pas de votre esprit que quand vous courrerez vous mettre a l'abris. A l'abri dans votre propre tête. Mais aussi douloureuse soit elle, la vague apporte aussi la purification. C'est elle qu'il faut affronter pour que l'emotion sorte de vous et s'exprime librement.
Ecouter un album de Neurosis n'est pas l'equivalent d'une thérapie mais l'expression artistique a sa conclusion logique. Que la musique vous affecte ou non, il n'y a pas de doute a avoir quand a la sincérité des musiciens. Pas quand le jeu si classique de la prostitution des artistes au plus offrant est refusé sans ecquivoque et sans même un regret. L'entité Neurosis forme un monde bien étrange et ce n'est pas un hasard si leur side project principal se nomme Tribes of Neurot. Le groupe évolue comme une tribu, dans une atmosphère ritualisé, la mutation est effectué entre chaque album par un travail collectif et jamais individualiste. Il y a beaucoup a dire sur un groupe qui inspire de tels sentiments. Et cela de la part d'un observateur irrégulié de la puissance magique de ces hommes. Si un groupe crée une effervescence, est a l'origine d'une telle dévotion, et auréolé d'un aura de toute puissance et de fragilité aussi résistant qu'aucun journaliste n'oserait le remettre en question, c'est que quelque chose est a l'oeuvre. Et si ce ne sont les dollars qui parlent, peut être est ce le coeur ? La reconnaissance d'une oeuvre sans pareille et le respect d'une légende en perpetuel mouvement. Vers quel destination ? Y'a t'il besoin d'une fin, alors que la musique et la création sont des fins en soient.
Neurosis - Burn
Friday, January 12, 2007
Faith no More sur MTV
Un reportage de MTV sur Faith no More, durant l'enregistrement de Angel Dust, découpé en cinq parties. Ce n'est pas un document exceptionnel mais c'est tout de même amusant de voir ce groupe légendaire enregistré un album qui l'est tout autant.
Faith no More - Angel dust
Faith no More - Angel dust
Monday, January 08, 2007
the Sinking bell
A force d'écouter des chanteurs qui clament leur miserabilisme et s'égosille sur la dureté de la vie, je serais tenté de me dire, ou plutôt de le dire "Mais alors, pourquoi continuez vous a vivre ? La porte est par là, sautez et puis n'en parlons plus". Bien sur, je ne le fais pas, car j'ai besoin de leur musique pour aller mieux. J'écoute, je compatis, je comprend mieux mes propres sentiments et je les remercie. Mais franchement, si la vie est si dure, pourquoi continuez a vivre ? N'y a t'il rien qui mérite de respirer chaque jour l'air pollué de nos capitales et de sourire en allant dans le metro. La musique est ma raison de vivre. La musique me fait sourire et me montre que la vie peut être belle. Pour ces musiciens, la vie est surement tout aussi dure que la mienne, si ce n'est pas pire. De toute façon, cela rentre fatalement dans le domaine de "la charge de l'homme blanc". Nous qui vivons dans nos villes, recroquevillés les uns contre les autres, a souffrir en silence, alors que d'autres pays vivent des catastrophes abominable chaque jour en face de chez eux ou dans leur propre famille. "La lourde charge de l'homme blanc", oui, voilà ce que cette musique que j'aime tant glorifie un peu finalement. La vie est dur, pleurons tous ensemble et crions notre desespoir malgrès tout le bien être et toute la souffrance que nous n'avons pas a supporter. Question de perspective me direz vous, mais cela mérite d'être considéré un instant.
Alors donc, si la vie est si dure, pourquoi restez vous là, a respirer chaque jours ? Et bien, c'est une question que je me suis posé l'espace d'un instant aujourd'hui en lisant un interview de Celtic Frost et a laquelle j'ai romput en écoutant la même chanson qui se trouve utilisé pour le titre de cette article. Si je suis encore là, malgrès tout, si Paradise Lost, SunnO))) ou encore Justin Broadrick, des gens qui souffre d'un mal de vivre propre a notre société occidental, c'est parce que la musique nous fait nous sentir mieux. Chanter, composer, c'est la manière de vivre qu'ont choisit ces personnes. Ce n'est pas un choix de carrière, c'est leur manière de trouver un interet a se lever le matin pour respirer et voir, a travers leur musique, la vie avec un oeil plus joyeux que la plupart des citoyens de nos villes qui regardent avec un oeil morne le jour se levé vers une nouvelle journée de boulot. La musique aide a supporter ce qui nous fait souffrir chaque jour, qu'importe ou nous vivons. Mettre notre souffrance en perspective ne veux pas dire l'oublier et la tourner en ridicule. La musique sincère permet la catharcie et gonfle les poumons de tout ceux qui s'essoufle en contemplant leur cicatrices. Que notre souffrance soit grande ou petite, la musique nous fait vivre, et bien que ce ne soit pas ma seule raison de vivre, je suis heureux de pouvoir trouver de l'air quand j'en manque dans la musique de ces personnes.
Alors donc, si la vie est si dure, pourquoi restez vous là, a respirer chaque jours ? Et bien, c'est une question que je me suis posé l'espace d'un instant aujourd'hui en lisant un interview de Celtic Frost et a laquelle j'ai romput en écoutant la même chanson qui se trouve utilisé pour le titre de cette article. Si je suis encore là, malgrès tout, si Paradise Lost, SunnO))) ou encore Justin Broadrick, des gens qui souffre d'un mal de vivre propre a notre société occidental, c'est parce que la musique nous fait nous sentir mieux. Chanter, composer, c'est la manière de vivre qu'ont choisit ces personnes. Ce n'est pas un choix de carrière, c'est leur manière de trouver un interet a se lever le matin pour respirer et voir, a travers leur musique, la vie avec un oeil plus joyeux que la plupart des citoyens de nos villes qui regardent avec un oeil morne le jour se levé vers une nouvelle journée de boulot. La musique aide a supporter ce qui nous fait souffrir chaque jour, qu'importe ou nous vivons. Mettre notre souffrance en perspective ne veux pas dire l'oublier et la tourner en ridicule. La musique sincère permet la catharcie et gonfle les poumons de tout ceux qui s'essoufle en contemplant leur cicatrices. Que notre souffrance soit grande ou petite, la musique nous fait vivre, et bien que ce ne soit pas ma seule raison de vivre, je suis heureux de pouvoir trouver de l'air quand j'en manque dans la musique de ces personnes.
Sunday, January 07, 2007
Living Sacrifice - Reborn empowered
L'ignorance de la population sur l'existence de Living Sacrifice est impardonable. En France, je peut comprendre, toujours la cinquième roue du carosse pour ce qui est des informations sur les groupes interessants. Mais même dans leur pays natal, aux Etats Unis, Living Sacrifice n'est pas une référence incontournable. A part peut être dans la scène chretienne, enfin je l'espère, histoire qu'au moins quelque part l'information circule a propos d'un des groupes de thrash de troisième génération qui a le mieux réussit son évolution a travers les albums. D'abord orienté vers un thrash Slayeresque a souhait, le groupe s'est ensuite attaché a un son plus death dès leur deuxième album. Ces deux moments de la discographie du groupe me sont assez inconnus donc je ne peux pas jurer de leur qualité mais il y a tout de même quelques voix qui se font entendre sur le net pour proclamer la qualité de ces albums, donc allez, autant leur donner le bénéfice du doute. D'autant plus que les quelques chansons présente sur la compilation sortis en commemoration de la séparation du groupe n'était pas désagréable.
Vient ensuite le départ de D.J., le guitariste le plus orienté metal extrême, et une signature sur le label chretien Tooth and Nail / Solid State. A partir de là, l'orientation du son se fait vers un excellent compromis entre le thrash virulent et un son un peu metalcore a l'ancienne pour ce qui est de la voix, plus, cerise sur le gateau, l'intrusion de rythmique a tendance tribale. Le résultat se nomme "Reborn" et deborde de virulence et de gros riffs bien sentis assez agressif pour convier l'ancienne génération et la nouvelle a un déferlement metallique comme on trouve peu. Le son fait assez pensé a Sepultura, époque "Roots", mais avec une touche metallique plus prononcé et un album denué de clichés amazonien. "the Hammering process" prend le relais et ouvre le son a des passages chantés accompagnés de riffs entre thrash et rythmique Meshuggaesque. Le son se modernise sans suivre une tendance a la mode. Sans etre un de ceux que l'on retient dans les livres d'histoire, Living Sacrifice trace une route personnel avec autant d'efficacité metallique que d'inventivité pour ne jamais se répéter.
Peut être est ce pour cette raison que j'apprecie autant ce groupe, c'est qu'aucun de leurs albums ne se ressemble. Rien que la production est bien différente a chaque fois. Du gros son taché de distorsion et de lignes de basses grasses de "Reborn" on arrive ensuite a un son sec, mais encore naturel, sur "the Hammering process". Et puis, fin de la course avec une conclusion parfaite sur "Conceived in fire". Les experimentations se retrouvent dans un ensemble complet. Le thrash Slayeresque revient un peu, les rythmiques tribales s'incorporent entre les riffs et gonflent d'energie les chansons. Le chant clair et angelique s'ajoute par moments afin de faire varier les emotions. "Conceived in fire" est un album qui célèbre l'espoir, la reconciliation, des valeurs chretiennes débordante de sincérité grâce a une voix jamais trafiqué, autant sur le chant clair que sur les cris, et des sujets difficile traités avec intelligence (nottament la première chanson, sur le conflit Isrelo Palestinien, qui est un appel a la tolérance entre les peuples). La musique comme le message n'est pas neuf mais le tout est fait avec une intelligence et une honneteté unique que peu de groupes de metal peuvent se vanter de posseder.
Friday, January 05, 2007
Incroyable
La Finlande est un beau pays avec un paquet de groupe. Un site les regroupe a peu près tous, classés par ordre alphabétique, des mini biographies, et une discographie quand elle est disponible.
Isten's Guide to 20th Century Hard Rock and Heavy Metal
Isten's Guide to 20th Century Hard Rock and Heavy Metal
Wednesday, January 03, 2007
Quatres chansons de plus mais pas de trop
De bonnes chansons ne vous sauvent pas la vie tout les jours mais elle la rendent plus facile et plus agréable. Les caresses du son sur vos oreilles apaisent vos problêmes et vous font oublier dans quel état vous vous trouvez a ce moment là. La musique, comme tout forme d'art, est une des meilleurs thérapies que l'on peut trouver a tout moment. Or, en ce jour gris, j'ai eu le plaisir de trouver sur mon chemin quelques bonnes chansons neuves pour me laver la tête pendant un peu moins d'une vingtaine de minute. Et, si vous partagez mes tendances sonores, vous apprecierez aussi ce petit moment de répis :
Beneath the Massacre - Society's disposable son
Si le nouvel album de Beneath the Massacre n'est prévus que pour fevrier, ce petit cadeau de noel en retard est tout de même de bon gout afin d'apprecier l'évolution du quatuor canadien. La brutalité a l'état pur mélé a une technique froide et mecanique est encore au rendez vous. Rien de neuf hormis une production un peu moins compressé et des chansons un peu plus étoffés. Ou est ce le passage Meshuggah like vers le pont qui me donne cette impression ?
Year of Desolation - the Economy of excess
Prosthetic Record continue d'investir dans le death metal, après Beneath the Massacre, et propose un son lourd et gras au service d'un death metal moderne qui ne rentre pas dans la competition de vitesse mais propose un échange internationale entre les différentes formes du genre. Sans jamais rentrer dans un registre novateur, la musique est efficace. On se laisse porter pendant quelques instants par ces quelques grognements de voix et de guitare et cela suffit a passer un bon moment.
Nahemah - Siamese
Un label de metalcore comme Lifeforce, pourtant une des références européenne du "genre", passe a des territoires un peu neuf avec un jeune groupe qui hurle le mot "potentiel" du début a la fin. Opeth s'arrange un rendez vous avec un groupe de doom pour aller danser sur quelques rythmes electroniques ambiant. La presse anglaise me contamine encore un peu plus et voilà que je rentre dans des histoires signés Kerrang ! pour vous dire a quel point ce groupe est sympathique sans être, encore une fois, anonciateur d'une révolution. Cependant, méler cohérence et écriture original pour un résultat pertinent est rare et Nahemah a ce petit truc qui laisse réveur.
the Esoteric - Destroy, she said
La perle de l'originalité revient toutefios à the Esoteric dont l'évolution continue sur un deuxième album qui semble être moins metalique et plus rock. Les mélodies sirupeuses ne sont pas encore là, fort heureusement, mais l'association des CV des différents membres prend une forme de plus en plus original. Une voix crié mais jamais brouillonne se pose sur un riff lourd assez rock tandis qu'une energie plus metal propulse le tout. Contrairement à Nahemah, l'equation ne se résume pas en un lot de nom balancé au millieu d'une histoire mais dans une écoute attentive qui mérite les quatres minutes que l'on y consacre.
Beneath the Massacre - Society's disposable son
Si le nouvel album de Beneath the Massacre n'est prévus que pour fevrier, ce petit cadeau de noel en retard est tout de même de bon gout afin d'apprecier l'évolution du quatuor canadien. La brutalité a l'état pur mélé a une technique froide et mecanique est encore au rendez vous. Rien de neuf hormis une production un peu moins compressé et des chansons un peu plus étoffés. Ou est ce le passage Meshuggah like vers le pont qui me donne cette impression ?
Year of Desolation - the Economy of excess
Prosthetic Record continue d'investir dans le death metal, après Beneath the Massacre, et propose un son lourd et gras au service d'un death metal moderne qui ne rentre pas dans la competition de vitesse mais propose un échange internationale entre les différentes formes du genre. Sans jamais rentrer dans un registre novateur, la musique est efficace. On se laisse porter pendant quelques instants par ces quelques grognements de voix et de guitare et cela suffit a passer un bon moment.
Nahemah - Siamese
Un label de metalcore comme Lifeforce, pourtant une des références européenne du "genre", passe a des territoires un peu neuf avec un jeune groupe qui hurle le mot "potentiel" du début a la fin. Opeth s'arrange un rendez vous avec un groupe de doom pour aller danser sur quelques rythmes electroniques ambiant. La presse anglaise me contamine encore un peu plus et voilà que je rentre dans des histoires signés Kerrang ! pour vous dire a quel point ce groupe est sympathique sans être, encore une fois, anonciateur d'une révolution. Cependant, méler cohérence et écriture original pour un résultat pertinent est rare et Nahemah a ce petit truc qui laisse réveur.
the Esoteric - Destroy, she said
La perle de l'originalité revient toutefios à the Esoteric dont l'évolution continue sur un deuxième album qui semble être moins metalique et plus rock. Les mélodies sirupeuses ne sont pas encore là, fort heureusement, mais l'association des CV des différents membres prend une forme de plus en plus original. Une voix crié mais jamais brouillonne se pose sur un riff lourd assez rock tandis qu'une energie plus metal propulse le tout. Contrairement à Nahemah, l'equation ne se résume pas en un lot de nom balancé au millieu d'une histoire mais dans une écoute attentive qui mérite les quatres minutes que l'on y consacre.
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