Sunday, May 09, 2010

Time to Burn: Alors consummez vous maintenant


Habitué des premières parties des concerts parisiens, Time to Burn a fait ses classes sur les planches du Klub, de l'Espace B, du Point Éphémère ou encore de la Péniche Alternat. Des concerts tellement fréquent que personne n'était surpris de les voir sur une affiche de post quelque chose. Peut-être même certains arrivèrent plus tard pour les louper ou poussèrent des soupirs en voyant leur nom associer à une nouvelle date. Pourtant, pour les avoir vu à plusieurs occasions durant l'année 2008, je commençais maintenant a me désespérer de leur absence. L'annonce de leur ajout à l'affiche à un festival polonais, l'Asymmetry festival, me fit reprendre espoir. Et, devant un par terre de tête étrangères, loin du dédain parisien, je vit Time to Burn revenir à la vie comme c'était hier.

Bien vite classé dans le fourre tout postcore, les quatre parisiens ont toutefois su saisir dans leurs influences une frénésie que d'autres n'ont jamais privilégié pour se concentrer sur des atmosphères et des riffs plombés. Ceux de Time to Burn le sont tout autant mais ils ajoutent à cela une vitalité incandescente qui les distingue, dès les premières notes du brulot Nayeli, d'un par terre de clones de NeurIsis. Passé ce titre, le reste souffre ensuite de la comparaison au première abord. Pour autant, en réécoutant ces titres que j'avais mis de côté, sur ces planches polonaise, j'ai eu l'impression d'être passé pendant tout ce temps à côté de tout le charme du groupe.

L'intensité de la musique de Time to Burn est, en effet, toujours mis au service de l'écriture de chansons cohérente. Il suffit pour cela de prêter l'oreille au titre de fin, Land, et à cette voix qui envahit alors tout l'espace à la place de la distorsion et des cordes contorsionner en tout sens. On tient alors un petit morceau de perfection sobre suffisante à faire de l'ombre à ce premier titre glorieux. Les influences rock du quartet prenne alors vie et l'on comprends mieux la création de ce side project nommé Brighton pour laisser plus de place aux influs Indie rock de certains. Elles ont pourtant leurs places dans des groupes où les concepts et les projections dissimulent les faiblesses des morceaux. Pas de ça ici, juste de superbes titres et d'autres qui le sont encore plus. Un petit chef d'oeuvre qu'il ne faut pas s'aviser de manquer et un groupe qui reviendra prochainement sur les planches parisiennes avec I Pilot Daemon.

Time To Burn - "Nayeli" (2009) from Radius Labs on Vimeo.

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