Electromeca vit à Rennes et habite dans un territoire possédé par le breakcore et le dub step. Le principe du breakcore est d'inciter à danser de manière désordonné tout en bousillant chaque neurones, par paquet de mille, du public venu prendre sa dose en concert. Le principe du breakcore est aussi de brisé totalement l'attente de l'auditoire et se foutant de sa gueule de manière évite, ou non. J'ai un jour vu Bong-Ra mixé lors d'une soirée londonienne. Arrivé en avant dernière position durant la soirée après une nuée de Dj venu remuer les pieds agités de chacun, il s'est posé à ses platines et a commencé à mixer un mélanger d'indus, de dub et de breakbeat dont il connait le secret. Le public a ralentit le mouvement, a commencé à se trémousser doucement et aurait pu s'endormir si le set n'avait pas duré seulement quarante cinq minutes. Je me suis assis, j'ai écouté mais je n'ai pas autant dansé que sur les artistes que je n'étais pas venu voir. Bong-Ra, tout comme Venetian Snares, ignore la notion de continuité et de progression dans sa discographie. Il assemble des disques autour d'un thème ou d'une sonorité et compile cela sous la forme d'un cliché d'une époque que l'on appelle un disque. Electromeca en revanche mixe toutes ses influences à la manière d'un Dj breakcore mais avec l'obsession du groove que procure le dub step. Ce qui n'est par contre absolument pas dub step chez lui c'est la débauche de break et de beats variés. En conclusion, Electromeca habite dans un territoire où deux clans s'affrontent et n'a d'amis que dans les camps métissés.
Tuesday, November 24, 2009
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