Ce qui va suivre est une conversation intérieur. Si vous ne situez pas du tout de quoi je veux parler, ce n'est pas grave, je pourrais vous expliquer plus tard, mais écrire, je dois.
Je n'arrive pas à me sortir de l'esprit que je dois plus injecter ma culture metal dans mes écrits. Trouver ce que je pense être le metal en tant que culture, le définir clairement comme je le perçois et transformer cette part de moi même dans un monde, des personnages. Pas un enchainement de clichés mais une vision tel que je la conçois, enchassé dans les visions metallique de la société.
Le Metal, comme tout genre musical, est une culture complexe avec des images différentes mais une sensiblité propre. En lisant cet interview de ce critique rock, je me rend compte a quel point la culture rock est aujourd'hui considéré comme valide et appartenant aux autres révolutions musicale. La culture Metal par contre est méconnus et généralement raillé par tout ceux qui entendent le mot. Je ne vais pas me lancer dans une diatribe anti culture pop et anti journaleux prétentieux enrobbé de leur héritage soixante huitard, mais je pourrais.
Je pourrais.
Non, je ne le ferais pas, autre chose a foutre que de gueuler contre un écran avec des mots qui ne sortiront pas de là pour frapper qui de droit.
Par contre il faut vraiment que je réussise a trouver ce coté de mon écriture. C'est là peut être la clé de l'originalité de ce que je veux insuffler a mes écrits. Ce moyen de faire une rupture net entre ce que je lis et ce que je veux écrire.
Pelecanos a trouvé le truc car il place ses histoires en plein dans la culture noire américaine et emploi des références musicales pour surligner les émotions des personnages et ce qu'ils ressentent.
Le problême, en ce qui me concerne, c'est le manque de respectabilité qu'a mon genre musical de prédilection et le fait que j'ai encore honte, oui, honte, le mot est fort mais il convient malheureusement, d'exposer ses références dans un contexte romanesque.
Peut être parce que le Metal est stupide de nature et que je me vois mal écrire quelque chose de sérieux autour des symagrés clownesque de certains crétins peinturlurés.
Mais pourtant, il y a de la matière, et la culture rock est tout aussi prétentieuse et stupide.
La culture soul par contre, c'est la classe.
Mais le tout est de trouver un angle esthétique qui ne soit pas embrouillé dans des détails mais qui fasse ressortir l'émotion propre a cette musique. Et puis merde, j'écoute Psycroptic (death technique australien de malade) et je ne me sens pas d'humeur violente pour autant. Pourquoi mes personnages devraient ils percevoir tout cela d'une autre manière ?
En fait, ma grosse crainte, c'est celle de ne pas être compris a cause du peu de connaissance musicale qu'auront forcement mes lecteurs vu le peu de reconnaissance public qu'a ce genre.
Mais finalement, quand je lis du Pelecanos, même si je situe les groupes, ce n'est probablement pas le cas de la majorité de ses lecteurs. Lui, me parle, mais il se parle surtout a lui même, et pas au lecteur. Il se fait comprendre car il écrit bien mais son but n'est pas de faire découvrir. Il décrit juste la situation, l'illustre et use des bonnes références et des bons mots pour créer la bonne atmosphère.
Il faut juste que je trouve l'angle d'approche pour me faire comprendre et me satisfaire tout en employant ce que je pense, ce que je sais et ce que j'ai toujours voulu transmettre. Mon amour de la musique et des émotions fortes tels que je les ressent et tel que j'aimerais les voir chez les individus qui habitent les mots que je tape.
Wednesday, June 20, 2007
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