Friday, April 20, 2007

Here comes the Mastodon


Ca m'etonne moi même de voir a quel point je peux aimer Mastodon pendant un moment et puis délaissé leurs albums jusqu'a ce que je me demande comment cela se fait que j'ai put en écouter autant. C'est positif en même temps vu que je ne me lasse pas d'entendre les albums et que j'apprecie maintenant beaucoup leur deuxième album, "Leviathan", alors que je ne lui trouvais que des défauts il y a moins d'un an. Mais peut être est ce aussi due au fait que Mastodon est un groupe très populaire et qu'il m'échappe un peu. Comme une entité que le monde entier possederait, sans critère d'appartenance a une classe particulier, rendant le groupe moins attirant car moins personnel. Les personnes qui écoutent Meshuggah ou Ulver ont beaucoup en commun musicalement finalement. Les fans de Mastodon par contre sont dispersés dans des genres très différents. Même des lecteurs de rock and folk peuvent écouter Mastodon ! La honte suprême pour un metalleux se targuant de dire merde même a la presse metal française en lisant les concurrents outre atlantique. Mastodon ne m'appartient plus. Voilà la vérité.

A la sortie de "Remission" je me souviens encore avoir entendu parler du groupe comme d'un petit trésor caché. Un quatuor a la musique interessante déguisé derrière une magnifique pochette très personnel. Je me souviens encore du moment ou j'ai trouvé ce fameuse albums dans les bacs de Jussieu Music en fouillant en compagnie d'un pote. J'avais pris le disque, était charmé par la pochette et me suis peut être même dit que si l'album n'était pas bon j'avais tout de même un très beau disque en ma possession. De toute façon, en même temps j'avais déniché un album de Supermachiner, un side project de Jacob Bannon de Converge, alors le groupe inconnu était partis dans mon sac sans que ce soit la star de la journée. En rentrant j'avais placé le Roi de la soirée dans ma chaine hi fi et après avoir éteint les lumières je m'étais allongé en position foetale sur mon lit pour profiter de la musique de Supermachiner. Le deuxième disque était mis a la suite sur la platine mais je préférais d'abord me passer ce petit trésor rare avant de passer a mon autre découverte. Très bon album que ce disque de Supermachiner soit dit en passsant, le genre de chose que l'on peut se targuer d'avoir entendu une fois dans sa vie. Très ambiant, inquiétant même et original. L'album avait finis, m'avait marqué et laissé le souffle coupé sur mon lit douillet. Je reprenais lentement mes esprits quand soudain le premier riff se dégagea avec violence de mes enceintes pour me sortir de mon errance.

Qu'est ce que ... ? A peine avais je eu le temps de me reprendre que je réalisais ce qui était dans ma chaine hi fi. Ce fameux deuxième album, le disque de ce groupe au nom déjà marquant, Mastodon. Je ne sais plus trop ensuite si j'ai pris conscience de l'immensité de la bestiole que j'avais alors découvert. Je ne crois pas avoir écouté tout le disque sur le coup en fait. Mais les souvenirs vivace que j'ai par contre de mes écoutes de l'album sur mon balladeur cassette restent par contre encore bien gravés dans mon esprit. En marchant dans le hall d'un étage de ma fac, la ligne mélodique envoutante de "Trainwreck" s'imprimant dans mon corps, ou le premier commentaire d'un pote a qui j'ai plus tard donné mon disque quand je l'ai racheté avec l'édition DVD, "Mastodon, c'est le seul groupe qui a le droit de s'appeler comme ça". Beaucoup de souvenir heureux sont associés a cet album et bien que je ne pense pas pouvoir le créditer d'une grande influence dans mes gouts musicaux, c'est un album qui m'a marqué a une époque et est synonyme de beaucoup de bons moments. C'était aussi mon groupe. Pas encore très connus, victime d'un succès confidentiel, chaque mention du groupe dans les pages d'un magazine me rechauffait le coeur. Oui, le monde prenait conscience de la qualité de ce groupe. Enfin, les gens allait les entendre.

Et puis le deuxième album parut, et sans même que j'eu a convaincre grand monde, la presse entière et les fans se ruèrent vers le phénomène pour se les approprier. Mastodon était devenu un véritable groupe, un profil de réussite parfaite où la presse avait fait son travail en parlant méthodiquement et en des termes assez élogieux pour que tous se passent le mots et acceuillent le monstre pour que la mystique grandisse. L'album en lui même était très bon mais il ne me convint pas. Les riffs restaient, chacun possédant les marques de qualité qui font d'un album plus qu'une collection de chanson mais surtout un événement peu commun, un disque de l'année. Le monstre n'était donc plus le mien et il naviguait sans que je puisse rien y faire. Les chansons du première album me restaient encore et elles hantaient aussi mes souvenirs en écoutant ce deuxième album. Plus direct, plus mélodique, moins menacant. Le monstre avait crée son mythe et pouvait maintenant être connu de tous. Les riffs titantesque et gresillant comme des crocs sur la surface d'une caverne, près a s'extraire de l'ombre, était maintenant pleinement exposés a la vue de tous et n'effrayait plus et me transcendait moins. J'ai encore, en écrivant maintenant, un petit problême vis à vis de "Leviathan". Il me plait, il est indubitablement très bon, mais ne me convient pas autant que le premier opus.

Et cela, alors que le petit dernier, l'album de la consecration médiatique qui auraient put achever la crédibilité du groupe en le rendant victime de tout les cris de dégout des fans de la première heure, me plait plus et n'affaiblit pas leur statut. Mieux encore, Mastodon s'affirme et reste sur toutes les lèvres des journalistes, contaminant l'esprit des autres magazines pour les rendre les nouveaux "sauveurs du Metal". La formule typique de la presse rock cherchant a se justifier quand les cris de victoire deviennent trop fort et percent les oreilles des lecteurs. Le Metal n'a jamais eu besoin d'être sauvé, mais ce n'est pas grave, le groupe ne perd pas son calme et apparait toujours souriant sur les photos. Jetez donc un oeil aux photos de Ryan Russel, sur son site officiel, quand il les a accompagné en tournée, ont peut voir derrière les sourires ou les poses scénique toute l'honneteté des premiers jours dans un quatuor qui étend maintenant son registre musical au terme envié par les amateurs de rock plus intelligent que groovy : le rock progressif. Celui qui rime avec King Crimson et Rush, Yes et Camel, tout ces noms mythiques inscrit sur des vynils de collectionneur qui hantent les oreilles des convertit comme des experiences mystique. "Blood mountain" est maintenant insrit dans cette liste comme un digne héritier de ses influences. Aujourd'hui digéré et près pour partir encore plus loin a l'aventure, le bateau vogue pourtant sur des eaux turbulente mais maintient son cap grace a quatre musiciens talentueux. Le monstre m'échappe encore mais je le rattrape maintenant. En fait, ce n'est pas le groupe qui devait revenir vers moi, mais moi qui devait finir par les reconnaitre de nouveau comme les miens tel des fils prodigue partit avec fierté sur les routes mais revenus encore plus riche qu'en partant.
Mastodon on myspace

1 comment:

Unknown said...

Joli article. JE comprends mieux la réaction bizarre que tu avais en parlant du groupe quand moi je le découvrais, en meme temps que tout le monde, avec des chansons comme "iron tusk" et "blood and thunder".
En tout cas on est d'accord :
Remission > Blood Mountain > Leviathan > Call of the Mastodon EP