Thursday, June 29, 2006

Collecting the clouds


Il y a des choses que l'on aime pas faire dans la vie. Vérifier si il y a un monstre sous le lit. Aller cherché ses résultats d'examens. Ecouter un album que l'on vous a décrit comme decevant. El P est un type que je tiens en haute estime du fait de l'excellent Fantastic damage qui débutait sa carrière solo et de sa participation à Company Flow, un des groupes les plus essentiels du Rap moderne. Collecting the kid n'est, semble t'il, pas vraiment un nouvel album puisque sur aucune des chansons le flow de El P ne fait son apparition. Par contre on a droit a un ou deux bras cassés qui viennent pousser des "Def Jux mother fucker !", comme pendant le dernier EP de Aesop Rock, et dont l'effet est equivalent. C'est à dire : Et vas y que je te décridibilise une chanson en la faisant passer pour du 50 Cents. Et encore ! 50 Cents fait mieux que ça. Les instrus même ne rattrapent pas le desastre et bien que l'on ressente encore des doses homéopathiques du talent passé de El P, il n'y a plus grand chose à voir. Collecting the kid ? Exploiter le fan de base ouais !

Odd Nosdam par contre, récent collaborateur de Mike Patton sur l'album de Peeping Tom, et surtout membre du trio cLOUDDEAD, assume pleinement son statut de fournisseur en hip hop abstrait sur son dernier album solo, Burner, et ne fait pas défaut a sa réputation. Pourtant l'experimentation ne s'est pas arrêté a cLOUDDEAD pour lui et ses instrumentales nuageuse le sont encore plus aujourd'hui. Tellement que sur un album pratiquement instrumentale dans son intégralité, on a bien du mal a deceler des changements d'atmosphères entre les chansons. Brumeux et reposant, deux adjectifs definissant pratiquement l'intégralité de cet album ronronnant et pratiquement pas rythmé (ou alors par de maigres battement placé en arrière plan). Presque 45 minutes de rêves pour un disque que l'on s'imagine bien jouer avant d'aller s'endormir afin que celui ci influence les fantasmes que nous elaborons pendant notre sommeil. Dommage que l'experience avec Why? et Dose One se soit interrompus car on retrouve ici une bonne part de l'equation qui a fait de l'album eponyme des nuages morts une référence en matière de Rap moderne et experimentale.

Sunday, June 25, 2006

Encore et toujours Magic ...

Je viens de me créer un compte sur un nouveau site, Mog.
Similaire dans l'esprit a Last fm, l'idée serait ici de juste permettre de connaitre mieux les gens et de connaitre des artistes différents grace aux gouts des autres. Pas de recommendations par listes ou l'on ne se retrouve pas forcement, juste de l'échange entre fans. La base en somme.
Franchement, je ne sais pas trop a quoi va me servir cette page pour découvrir de la musique ou simplement discuter mais le projet mérite peut être d'être soutenus et ce ne sont pas les quelques minutes que j'ai utilisé pour créer ma page qui vont me manquer. Je m'ennuyais un peu comme un rat mort voyez vous.
Alors un site de plus, ça ne va pas changer grand chose mais ça me permettra de faire au moins un truc : M'en servir de bloc note musicale pour les groupes que je découvrirais et que je pourrais ajouter a ma liste ainsi que de tenir a l'oeil les prochains concerts et autres choses de ce genre.
Et puis le design est joli, non ?

Saturday, June 24, 2006

Je sors mes ongles


A peine arrivé a la moitié du disque je comprends sans peine quel est le problême de ce Bazzoka tooth de Aesop Rock et pourquoi tout le monde s'est retiré en pleurant après avoir fait tournée ce disque une fois, tout en ayant dans les oreilles et dans la tête la superbe performance que représentait Float. Aesop Rock est un rappeur new yorkais obsédé par sa ville et le désir de retranscrir par son flow et ses instrumentaux le sol qu'il foule et ce qu'il ressent. En ressors une collection de disque que beaucoup considèrent comme "parfait" et ou une emotion juvénile mais une lucidité et une richesse verbale se rencontrent et se prennent a jouer au chat et a la souris avec les attentes du pauvre type qui se vois projetter a des kilomètre de son domicile. Mais voila, Aesop Rock grandit et a envie d'experimenter, et on le comprend quand on vois ce que le patron de son label peut faire avec un son moins organique et beaucoup plus electronique.

Mais tout le monde n'est pas El P et ce n'est pas en abandonnant partiellement le bon vieux sampling que l'on atteint a coup sur l'émotion rugeuse et digitale d'un Fantastic damage. En fait, c'est en faisant le contraire, et en évitant d'inviter des bras cassés sur deux titres, que Aesop Rock aurait surement put mieux convaincre son public et ne pas s'embourber dans une direction trop etrangère et finalement trop risqué (et qui ne paye pas). Bazooka tooth, le résultat d'un an de reflection échoue dans toutes les matières ou ses predecesseurs excellés mais propose tout de même de bonnes choses. Instrus survitaminés, très bon essais de rap dynamique et futuriste et surtout pas évident et puis toujours le flow complexe et labyrinthique d'un Aesop Rock encore fidèle a lui même. Dommage que tout cela ne supporte pas la comparaison avec ce que l'on a attendais de lui et cela explique peut être pourquoi un tel break d'un an entier a été pris par le rappeur alors que ses autres albums étaient sortis assez vite. Encore besoin d'un peu de maitrise mais il y a de l'idée. Juste besoin d'un peu plus de temps.

Thursday, June 22, 2006

Je serais mort avant que ça s'arrête


C'est incroyale a quel point je peux être partiale quand je porte des jugements a l'égard d'un groupe et a quel point la musique de l'album prend parfois un rôle secondaire sur mon impression. Le dernier Darkest Hour, que je m'apprête a aller voir en concert, n'a rien de mauvais et est même irréprochable pour peu que l'on aime ce type de death metal mélodique. Pas un pet de travers hormis une production un peu trop propre. Mais a part ça, et encore si on peut appeler un défaut le fait d'entendre plus correctement tout les instruments, il n'y absolument rien de mauvais. Rien de neuf, ça c'est un fait, le genre a tellement était traversé de part en part par des explorateurs de tout bord que ce n'est plus maintenant un territoire vierge mais une autoroute balisé avec même des péages a chaques bouts. A ce titre n'est donc pas une merveille incomparable, un peu trop comparable d'ailleurs, mais par rapport a tout les autres representants du genre ce sont encore les meilleurs a s'approprier ce qui a était fait du coté suédois et le rendre plus énergique sans passer par des clichés d'usage qui voudraient que tout les groupes de Hardcore posent devant des caméras avec des mines de types qui vont vous faire passer un sale quart d'heure si vous leur volez leur petit déjeuner.

Autre surprise par rapport a cet album, je le connais quand même assez bien alors que je pensais l'avoir assez peu écouté. Assez peu par rapport a son prédecesseur, Hidden hands of a sadist nation, mais tout de même. Non en fait, le problême, c'est que j'étais fan de Darkest Hour et que je les porté en tellement haute estime que de voir le genre qu'il s'était approprié se faire piller et donc les voir devenir un autre exemple de la mode metalcore (sans qu'ils soient finalement metalcore) m'a dirigé vers d'autres millieux alors que j'aurais put me resourcer parfois a des sources beaucoup plus mélodieuse et dynamique plutot que de me concentrer sur d'autres artistes plus experimentaux et donc plus cérébraux. Il me faut un peu des deux nom de dieu ! Ce soir sera donc le début de ma cours de juvence et d'un retour vers ces cinq jeunes types qui m'ont tellement fait remuer la tête et le coeur grace a des hymnes épiques comme "This is how the beautiful decay", "the Patriot virus" et puis surtout, surtout, "Veritas aequitas". D'ailleurs si j'ai l'occasion de parler a un membre du groupe je leur dirais ce que j'ai l'intention de faire avec ce titre, ce sera interessant de voir sa réaction.

Monday, June 19, 2006

Chanson de la semaine

Ce merveilleux outil qu'est myspace viens de me faire un clin d'oeil et je viens de piger une nouvelle application interessante. Faire découvrir de la musique par le biais de ma page.
Il suffit de mettre en lien direct une chanson trouvé sur la page d'un groupe et on apporte directement un morçeau que chacun peut écouter a loisir sans avoir a faire de recherches. Cette semaine je commence avec the Abominable Iron Sloth, un groupe de Sacramento (Deftones, Will Haven, Red Tape, Far), un groupe de sludge dans la même lignée que Will Haven qui aurait peut être même put leur succédé si Grady et ses pôtes n'étaient pas revenus d'entre les morts. Mêmes riffs et voix qui se seraient roulés dans les échardes pendant une bonne heure, rien de neuf mais de quoi se faire plaisir quand on aime la musique sombre et cathartique.
Suivez le lien :
Hororo sur Myspace

Cet homme doit jouer a Magic


Il est difficile d'évaluer a quel point un album sortis dans l'ombre aura un impact sur une scène globale. Avec la scène death metal et grind core, des touts petits groupes qui n'ont sortis d'albums officiels que des années après leurs dissolution ont eu un impact phénomenal et ont donné ses lettres de noblesse au genre. Ca c'était à l'époque des cassettes et des échanges par la poste. Bienvenue dans le monde d'internet. Reste maintenant a savoir si ce changement d'époque et si l'intensification des échanges par le biais des logiciels de peer to peer et des blogs permettra a un groupe comme Nachtmystium de prendre place a coté de ceux qui donnent les directions et non pas de ceux qui aident a tenir le volan dans la direction dirigé. En lisant la première partie de la chronique qui m'a dirigé vers ce groupe je m'attendais a tomber sur un nouveau suiveur talentueux dans la scène black metal americaine avec son lot de tristesse et de hurlement déchiré. Toujours sympathique mais pas essentiel. Les Etats Unis étant une terre de melting pot, il aurait été étrange que des gens qui ont été élevé en contact avec des mondes très éloignés les uns des autres ne puissent pas eux non plus ingérer des influences diverses dans des racines ne trahissant pas leur passion pour la scène nordique. Pas encore de baggy et pas de rap non plus sur du black metal, ce n'est pas le propos. Par contre des riffs moins acérés et plus épiques avec une forte dose d'ambiance black metal ça c'est un changement agréable et étonnant. Nachtmystium ne déroge pas vraiment à la régle du genre dont il débarque mais je n'ai pas put m'empecher d'être surpris a plusieurs reprises avec des disgressions tout simplement plus metal et beaucoup moins minimaliste. Le chroniqueur enthousiaste qui m'a dirigé vers ce groupe parlait d'une ambiance "épique" et c'est exactement le mot qui conviens a décrire cette chanson. Et il parait que le reste de l'album est encore plus différent. Ah, va encore falloir garder un oeil sur ça.
Nachtmystium - Eternal ground

Wednesday, June 14, 2006

Sign off


Bon dieu qu'est ce que j'ai du mal a me remettre a écrire sur ce blog. Les autres, pas trop de problême, mais sur celui là ça deviens problématique. Besoin d'être une référence, besoin d'avoir des faits et pas juste une opinion. Wow mon salaud, personne n'en a à faire des faits, on parle de musique, l'important c'est ton opinion. Et de toute manière, quel importance a mon opinion ? Autant que celle du prochain crétin. Je ne suis pas un expert et encore moins un érudit et cela sur aucun domaine. Je fait juste ce que je peux. Et ce n'est pas grand chose. Mais je le fait. Alors aujourd'hui je passe juste pour poster un lien et dire deux trois mots. D'abord voila une interview de Enslaved trouvé sur le webzine americain Blistering.

Pas vraiment la meilleur source d'information au monde mais l'interview est pas mal foutus alors autant le lire. D'autant plus qu'il n'est pas trop long. Ensuite je tenais a parler un peu de ce que j'écoute en ce moment. En effet, l'éloignement de mes précieux compact disque me force a réécouter des albums que je n'avais pas fait tourner depuis quelques temps pour d'obscure raisons que j'ignore un peu. Ou que je rédecouvre. Par exemple le dernier Chimaira. Je me souviens pourquoi j'étais fan de ce groupe. Je sais ce qui me plaisait et me plait encore chez eux. Seulement j'ai un peu grandit et les riffs thrashisant ne sont plus suffisant pour me donner envie de faire tourner ce groupe qui finira bien par pondre un classique un de ces jours mais tourne encore un peu trop autour de ses influences pour arriver a quelque chose.

Miss machine de the Dillinger Escape Plan a aussi refait un tour dans mes oreilles et je sais aussi pourquoi j'avais laissé de coté cet album. Les chansons sont bonnes mais elle manque un peu d'accroches pour être clairement distincte chacune. Beaucoup de bons passages mémorable tout de même mais pas assez de véritable moment de génie qui paraisse totalement nouveau. Quand Dillinger fait du Dillinger je pense trop a l'album précédent, Calculating infinity. Et quand Dillinger essaye de piocher ailleurs et bien je pense un peu trop aux influences. Et c'est pour cela que leur meilleur album reste pour le moment Calculating infinity avec tout proche le EP en collaboration avec Mike Patton. Encore un peu de temps et ils donneront un vrai coup de fouet a tout ces groupes avec des coupes de cheveux Linkienne.

WHVN de Will Haven est par contre toujours aussi cathartique et génial qu'il l'était. Cela m'a amusé d'entendre d'ailleurs dans la chanson Slopez des traces de mon gout pour le drone qui ne s'est déclaré que recemment. Comme quoi je n'évole que par palier, progressivement, et pas par gros revirement inexplicable. Tout est lié, il suffit de suivre les traces. A part ça Miguel Aburrido est toujours une des plus belles chansons que je connaisse et Muse est une des plus belles et surprenante déclaration d'amour que j'ai aussi jamais entendu. Avec Parks and what you meant to me de Poison the Well. Et puis sinon ? Et bien sinon mes examens se passe un peu mieux que prévus, même si ce n'est pas génial non plus, et Paris me manque horriblement. Paris et sa population. Paris et sa pollution. Paris et ma dulcinée. Oui, et mes pôtes aussi, je ne les oublie pas. Vite, bientot Mercredi prochain !

Friday, June 02, 2006

Rien a voir avec Ideal J

Au lieu de tourner autour du pot pour définir ce qu'est le Hardcore je vous propose de vous rendre sur ce blog et de lire des bouts des interviews proposés ainsi que d'écouter les chansons disponible. Au moins vous vous ferez une idée sur cette culture et sa musique sans que votre opinion sois pollué par les nombreuses fusions et évolutions qu'a subis le genre. Les débuts ne sont pas meilleurs que les contemporains, quoi que, mais au moins on peut se faire une idée plus précise d'un genre qui est souvent cité aujourd'hui comme suffixe miracle pour définir n'importe quel groupe dont le chanteur a des vocalises criés et ou les guitares entament des rythmiques assassines destinés a déclencher des envies de polka dans les fosses.
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