Wednesday, January 03, 2007

Quatres chansons de plus mais pas de trop

De bonnes chansons ne vous sauvent pas la vie tout les jours mais elle la rendent plus facile et plus agréable. Les caresses du son sur vos oreilles apaisent vos problêmes et vous font oublier dans quel état vous vous trouvez a ce moment là. La musique, comme tout forme d'art, est une des meilleurs thérapies que l'on peut trouver a tout moment. Or, en ce jour gris, j'ai eu le plaisir de trouver sur mon chemin quelques bonnes chansons neuves pour me laver la tête pendant un peu moins d'une vingtaine de minute. Et, si vous partagez mes tendances sonores, vous apprecierez aussi ce petit moment de répis :
Beneath the Massacre - Society's disposable son
Si le nouvel album de Beneath the Massacre n'est prévus que pour fevrier, ce petit cadeau de noel en retard est tout de même de bon gout afin d'apprecier l'évolution du quatuor canadien. La brutalité a l'état pur mélé a une technique froide et mecanique est encore au rendez vous. Rien de neuf hormis une production un peu moins compressé et des chansons un peu plus étoffés. Ou est ce le passage Meshuggah like vers le pont qui me donne cette impression ?
Year of Desolation - the Economy of excess
Prosthetic Record continue d'investir dans le death metal, après Beneath the Massacre, et propose un son lourd et gras au service d'un death metal moderne qui ne rentre pas dans la competition de vitesse mais propose un échange internationale entre les différentes formes du genre. Sans jamais rentrer dans un registre novateur, la musique est efficace. On se laisse porter pendant quelques instants par ces quelques grognements de voix et de guitare et cela suffit a passer un bon moment.
Nahemah - Siamese
Un label de metalcore comme Lifeforce, pourtant une des références européenne du "genre", passe a des territoires un peu neuf avec un jeune groupe qui hurle le mot "potentiel" du début a la fin. Opeth s'arrange un rendez vous avec un groupe de doom pour aller danser sur quelques rythmes electroniques ambiant. La presse anglaise me contamine encore un peu plus et voilà que je rentre dans des histoires signés Kerrang ! pour vous dire a quel point ce groupe est sympathique sans être, encore une fois, anonciateur d'une révolution. Cependant, méler cohérence et écriture original pour un résultat pertinent est rare et Nahemah a ce petit truc qui laisse réveur.
the Esoteric - Destroy, she said
La perle de l'originalité revient toutefios à the Esoteric dont l'évolution continue sur un deuxième album qui semble être moins metalique et plus rock. Les mélodies sirupeuses ne sont pas encore là, fort heureusement, mais l'association des CV des différents membres prend une forme de plus en plus original. Une voix crié mais jamais brouillonne se pose sur un riff lourd assez rock tandis qu'une energie plus metal propulse le tout. Contrairement à Nahemah, l'equation ne se résume pas en un lot de nom balancé au millieu d'une histoire mais dans une écoute attentive qui mérite les quatres minutes que l'on y consacre.

1 comment:

Anonymous said...

Excellent, the Esoteric. Jaavais entendu parler de ce groupe déja :D
faya