Wednesday, July 12, 2006

A l'interieur du Nautilus



L'analogie entre la musique et le nom du groupe est facile et pourtant il y a peu de monde qui tente de créer un vrai concept autour de son propre nom. Ocean n'echappe surement pas a la régle et c'est surement nos petits esprits en quête de métaphore qui vois un rapport direct entre la musique du groupe et son nom. Mais a quoi nous reduirions nous alors ? A des titres alambiqués de genre musicaux que seuls les puristes reconnaissent ? Alors non, il faut passer par les comparaisons et les métaphores. Un peu de tout ce que la langue française nous a donner pour donner du volume aux mots et rendre le texte plus vivant qu'une revue en détail d'une simple formule mathématique ou les influences s'additionnent pour former l'alchimie parfaite. Ocean ne tiens pas encore la formule de la transformation du charbon en or mais ils connaissent bien le charbon, et pour cause, les murs des appartements ou leur musique s'echappe se retrouve invariablement encrassé de noir pendant toute la durée de l'écoute.

Le post quelque chose est pourtant plutot aerien et l'influence de Isis au lieu de Neurosis semblait donner un peu de fraicheur. Ocean par contre oublie totalement de nettoyer derrière eux et profitent de l'ouverture pour proposer une evolution encore plus sombre et lugubre de la recette de la post hardcore/metal/metalcore/artmetal/ce que vous voulez du jour. 3 longues chansons de 20 minutes et peu de secondes de repis avant que les guitares ne reviennent s'ecraser contre les enceintes et continuent a les faire resonner comme des bêtes qui tenteraient de s'echapper de la boite ou elles sont prisionnières depuis trop longtemps. Les métaphores vous disais je donc. Les metaphores sont la création absolut de tout les chroniqueurs, romanciers ou même de tout les amoureux du monde car elle procure une sensation poetique a un texte pourtant simple. par contre n'a rien de poétique mais a tout d'artistique. Cerebral et en même temps très physique, Ocean pose un pied determiner dans le grand jeu des chaises musicales et s'assoie au millieu de tous au risque de se faire rejetter par chacun, même les plus aguerris. On ne s'expose pas a des chansons de cette taille et de cette structure par hasard. On les vit et on les experimente heures après heures. Jours après jours. On reviens sur ce disque et on le ressent encore un peu differemment. C'est pour cela que Ocean vaut le temps que vous y passerez. Et c'est aussi pour cela qu'au millieu de là ou rien ne pousse il jaillira encore plus d'inspiration.
Ocean sur Myspace

1 comment:

Anonymous said...

Ah zut j'avias oublier de te dire que c'est du très lourd, ca me fait énormément penser au Neurosis de Through Silver.
Ca fond dans la bouche